Dans l’obscurité, seul le fil de la rampe,
boisé et verni,
M’indiquait l’ascension à prendre.
Me guidant de ma main,
Fardée en mon dos jusqu’à sentir ployer mes jambes
Et se couper mon souffle,
Et vaciller mon pied sur une pierre faisant craindre,
que tout puisse subitement s’écrouler.
Le fil blanc de la rampe était le chemin seul,
Dont mon corps suive l’équilibre
Et la lumière bleutée,
Venait d’assez haut ;
Oui, elle provenait de loin
N’éclairant ni les marches,
Ni le vide menaçant de son plein.
Nouveau
ascension sur le fil
Petite vieille
À peine sort-elle
Qu’elle se fatigue,
À peine marche-t-elle
Quand elle respire.
Lorsqu’elle incline
Son dos d’aiguilles
Sa canne piétine
Le goudron fade qui blaisserait.
Petite vieille qui apparaît
Douce et tranquille
Porte en son moi
Des tourbillons qui déracinent.
Des émotions que rien ne calme,
Sous sa joue molle
Le dentier grince
Les douleurs mordent
Et le coeur serre comme la pince
Tenant la canne qui tient debout.
Comment fais tu ma bonne vieille ?
Tiendras-tu donc jusqu’au bout ?
Et ton coeur dans le silence
De tes oreilles qui n’entendent plus,
Et ton âme dans le brouillard de tes yeux doux qui ne voient plus
Tremblent et frissonnent
Quand tu déclames sans dire un blâme,
La louange
De Ton Seigneur
Pseudofrère
Qui es-tu virtuel, pseudo frère,
faux ami
Qui du matin au soir et même jusqu’au-delà de minuit
Parle de ma religion et des récits ?
Qui est ce gros plan de ton visage,
Filmé toujours plus près
Toujours plus en qualité- en apparté et fausse intimité ;
Où me mène ton visage qui désormais s’impose comme un effacement de mon propre moi ?
Où me mène ton rappel cette fausse présence,
Que m’apportent mille portes
Et tes invitations
À t’écouter, plutôt qu’à me réfugier en moi auprès du Roi ?
Où me mène ta voix si dupliquée, qui fragmente et sédimente la foi,
Au point que je ne perçois plus mon souffle, au point que j’en perds même ma voix ?
Où me mène ton absence qu’il faut monnayer
Pour ressentir un peu de ta proximité ?
Où nous mène le virtuel mon frère
Et comment seras-tu rétribué ?
Es-tu proche de moi mon frère ?
Me connais-tu ?
M’as tu aidé ?
M’as tu aimé ?
Allah m’informe que Lui Seul
Ne m’a ni abandonné,
Ni haï !
Un défi dont on espère les fruits
Les rappels vis à vis des fondements de notre Dîn sont toujours bons, mais nos prédicateurs ont une connaissance des outils de la psychologie qui est malheureusement médiocre et réductrice, les menant à nous proposer de tout rejeter de ces « pratiques spirituelles » aux origines « idôlatres », quand bien même c’est indubitablement de ces approches intuitives et spirituelles que sont tirés les principes psycho-logiques peaufinés, retravaillés et rendus neutres par pléthore de chercheurs, qui participent chaque jour, de concert avec la neuropsy, à former ce qu’on appelle la science de la psycho-pathologie/psychotraumatologie et des thérapies brèves, dont l’efficacité universelle gagne chaque jour à être reconnue scientifiquement. Les principes de la religion sont simples Elhamdulillah, de même que la pratique du dhikr « La ilaha ila Llah » qui nous préserve et nous place hors de tout shirk quoi qu’on puisse entendre ou traverser afin de rechercher la science utile, et faire le tri entre le pur et l’impur, entrer par une entrée de vérité et sortir par une sortie de vérité et bénéficier du secours d’Allah en ce qui nous concerne. Ce qui est prôné dans cette tribune anti-sorcellerie est paradoxalement aussi une « anti-psychologie », ce qui est assez paradoxal, à savoir se fermer complètement à ces « autres spiritualités/religions/pratiques touchant au domaine de l’invisible » afin de préserver notre religion, alors que ce n’est pas comme ça qu’on pourra rectifier quoi que ce soit de ces croyances et religions déviées ou déviantes, ni en retirer quoi que ce soit qui soit un rappel utile pour nous. Pour rappel Allah nous dit de rétablir la religion et non pas de fuir les autres religions et Il nous enjoint l’entreconnaissance et la noblesse par la piété, à savoir rester sur La ilaha ila Llah et ne pas se laisser séduire par des pensées indignes envers Allah et ce qui Lui est dû en exclusivité. Oui les choses ne sont pas si binaires, et Allah sait parfaitement ce que font ceux qui s’égarent et ceux qui sont sur la bonne voie. On est pas encore dans une guerre des religions ou des croyances, c’est juste une affaire de tri entre le vrai et le faux, et surtout une épreuve d’attachement à Allah en toute circonstance. Pourtant on croirait qu’il sagit d’une guerre de religion, comme si les autres religions attaquaient la notre et qu’il n’y avait rien de simplement humain, universel et intelligent chez autrui de telle autre spiritualité, qui pourrait un tant soit peu nous servir, nous unir, nous rapprocher.
9.6. Et si l’un des associateurs te demande asile, accorde-le lui, afin qu’il entende la parole d’Allah, puis fais-le parvenir à son lieu de sécurité. Car ce sont des gens qui ne savent pas.
41.34.La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles, repousse le mal par ce qui est meilleur ; et voila que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. 3.68.Quand tu vois ceux qui pataugent dans des discussions à propos de Nos versets, éloigne-toi d’eux jusqu’à ce qu’ils entament une autre discussion. Et si le Diable te fait oublier, alors, dès que tu te rappelles, ne reste pas avec les injustes. 40.4. Seuls ceux qui ont mécru discutent les versets d’Allah. Que leurs activités dans le pays ne te trompent pas. 42.6. Et quant à ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Lui, Allah veille à ce qu’ils font. Et tu n’es pas pour eux un garant. 7. Et c’est ainsi que Nous t’avons révélé un Coran arabe, afin que tu avertisses la Mère des cités (la Mecque) et ses alentours et que tu avertisses du jour du rassemblement, – sur lequel il n’y a pas de doute – Un groupe au Paradis et un groupe dans la fournaise ardente.
Pieux faussaires et gains de pertes
Nos femmes bien souvent, sont vulnérabilisées en ce qu’elles font beaucoup de sacrifices pour la religion mais pour finalement se retrouver enfermées hors de la vie de sociale essentielle à une bonne psyché.
En fait au delà de toute notion de spiritualité ou de religion, ce sont pour la plupart des femmes qui ont besoin d’être nourries sensoriellement, d’être rassurées, éveillées, émerveillées, de ressentir et de découvrir leur sensorialité pour nourrir leur hypersensibilité et en cela diminuer leur vulnérabilité : c’est un espoir de se fortifier. Elles ont besoin de se sentir réunies aux autres, car leur entourage est morcelé et qu’elles ne s’y sentent pas reliées à l’humanité, au monde, aux autres ; elles cherchent cette identité rassurante et nourrissante qui autour d’elles est désertifiée.
Ce n’est pas tant que ça des sorcières mais simplement des femmes qui ont des besoins sensoriels et fraternels, des traumatismes et des vulnérabilités, et qui cherchent comment apaiser leur désarroi, auquel on ajoute peine sur peine en leur rétorquant qu’il faut simplement s’en remettre à Allah, se résigner, rester à la maison et obéir au mari.
Parmi ces femmes il y en a qui ont eu une enfance difficile, des familles éclatées, des conjoints violents, certaines ont vécu/survécu (à )des grossesses ou des fausses couches/naissances extrêmement traumatiques, et beaucoup dans leur désarroi et leur détresse sont naïves en plus d’être effarouchées par les jugements à tout va de la part des coreligionnaires ; résultat : elles se tournent vers la première pseudo thérapeute qui saura simplement faire preuve de (fausse) empathie et de (fausse) écoute à leur égard. Qu’importe, c’est ce dont elles ont besoin et c’est ce qui leur convient, et qu’elles n’ont pas trouvé dans leur communauté, qui se déshumanise et se désensibilise à coup de dogmatisme prôné le plus souvent par les femmes les mieux portantes, celles qui ont le mieux accouché, qui ont le plus d’enfants, qui tiennent désormais leurs maris par les brides, et qui dégagent un sentiment marâtre de toute puissance extrêmement élitiste (envers les leurs et ceux qui leurs ressemblent), extrêmement rédhibitoire et excluant.
En effet quelle fraternité féminine reste-t-il à des femmes qui sont extrêmement fermées sur leurs seules familles et dont ont dit que c’est leur obligation ?
Dans des temps plus anciens c’était différent, les voisines agissaient comme des soeurs, mais qu’en est-il aujourd’hui ?
Comment osons nous s’en prendre si brutalement à ces femmes pour quelques errances dogmatiques alors que pour la plupart elles souffrent et ne demandent qu’à psychiquement respirer un peu, être entendues, un semblant comprises et avoir à qui exprimer ce qui leur pèse tant, à partager aussi ?
Car une femme, c’est fertile, et si on ne lui donne pas de quoi fertiliser la Religion de Droiture avec notre cohérence fraternellement religieuse d’être ce que nous prêchons, eh bien la femme fertilisera comme ça viendra, envers et contre tout, et versera dans un féminisme opposé aux musulmans qui ne les ont pas secourues.
Il faut donc remarquer que nous avons immensément de défauts, d’égocentrisme et de clanisme en interne et que c’est ce qui facilite le terrain de toutes les coach naturopathes et autres femmes douées de sensibilité qui savent jouer des faiblesses des autres femmes et qui sauront autant émerveiller, toucher qu’exploiter nos femmes vulnérabilisées.
le chantier ou plutôt le charnier est assez énorme, et il ne faut plus s’étonner des « fuites humaines » de notre communauté : notre bateau est entrain de couler parce que chacun démonte les planches pour se bricoler une barque individualiste.
C’est comme ça.
Allah sait parfaitement ce qu’ils font.
L’un des dangers du dev perso, c’est qu’il développe le mauvais caractère et la mauvaise démarche de chacun : tant que c’est bénef c’est bénef, tant que ça donne l’impression d’être protégé, embelli, plus riche et plus fort, alors c’est validé.
Le dev perso ne vise pas l’équité et la justice mais le bizness, en commençant par chérir l’égo et lui miroiter de faux espoirs, peu importe le moyen. Et comme le discernement n’est aucunement recherché -puisque ce qui est recherché n’est pas l’agrément d’ Allah Seul, ça donne lieu à toutes sortes de dérives parce que n’accordant pas le respect qui est dû à Allah et donc à soi et aux autres.
La foi en Allah est une crainte de dépendance qui guide et préserve de tout mal. Se développer c’est important pour chaque humain, se distraire et s’émerveiller aussi, mais oublier Allah c’est soublier soi-même, et on ne peut changer ni guider les coeurs qui s’égarent et agréent le faux au lieu de Lui Seul.
Je pense que la seule solution contre les taghout de la magie déguisée en guérison, c’est la foi en Allah sans idéaliser à Sa place, et que le discernement entre une thérapeutique fiable et une autre non fiable, est elle-même validée par la foi en Allah, qui a sa part de raison, de foi en l’invisible, et de principe à Son égard.
24.39.Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un mirage dans une plaine désertique que l’assoiffé prend pour de l’eau. Puis quand il y arrive, il s’aperçoit que ce n’était rien; mais y trouve Allah qui lui règle son compte en entier, car Allah est prompt à compter.
40.[Les actions des mécréants] sont encore semblables à des ténèbres sur une mer profonde : des vagues la recouvrent, [vagues] au dessus desquelles s’élèvent [d’autres] vagues, sur lesquelles il y a [d’épais] nuages. Ténèbres [entassées] les unes au-dessus des autres. Quand quelqu’un étend la main, il ne la distingue presque pas. Celui qu’Allah prive de lumière n’a aucune lumière.
41.N’as-tu pas vu qu’Allah est glorifié par tous ceux qui sont dans les cieux et la terre; ainsi que par les oiseaux déployant leurs ailes? Chacun, certes, a appris sa façon de L’adorer et de Le glorifier. Allah sait parfaitement ce qu’ils font.
Mariage, Divorce et Société
Tu n’as pas le droit de sous-entendre que la personne avec qui tu vis est mauvaise, le droit qu’Allah te donne cest de reconnaitre et affirmer que ses agissements ne te plaisent pas ou t’insupportent, et pour cela Allah a réservé une action qui est le divorce à défaut de vous réformer pour vivre dans l’affection, la bonté et la bonne entente. Le mariage et le divorce sont basés sur la confiance en Allah et la crainte de Lui. Tel est le cadre de la jouissance de nos goûts, sentiments et désirs charnels, car cest eux qui jouissent par nous, et que nous, nous n’avons qu’Allah qui nous apaisera et nous comblera vraiment.Quand on comprend que nos sentiments, nos emotions, nos corps nous sont assujettis dans la voie de l’amour d’Allah exclusif, on fait, on donne et on prend avec juste mesure. Ne laissons pas nos différentes parcelles physico-psychiques nous corrompre.
Réformons et unifions nous comme la prière nous apprend à interrompre nos égos à l’unisson.
Voilà ce que c’est de soumettre nos passions à la raison. Et voilà ce que c’est que de ne pas dévier de la Justice.
Hey Aïcha ! Qu’est-ce que tu fous ?
Salam, je je je , demain un accident ou maladie, et plus de cheveux à montrer, plus de minois-appât à exhiber, et on se retrouve tout bête, ridicule, rabougri et honni : le virtuel n’est que ce qu’il est tandis qu’Allah nous appelle à quelque chose de Supérieur et d’assurément vrai.
Tous les jours le smartphone en main, madame se demande ce qu’elle va « créer » ? Et sans smartphone, tu crées quoi, avec quoi ? Que fais tu de tes mains et de tes muscles?
Tu sculptes ? tu peins? tu bricoles ? tu maçonnes ?Tu construis un canapé-locomotive ?
La créativité ce n’est pas piquer et choisir à loisir dans la Créativité d’autrui en la vendant à vil prix, mais c’est se Salir et se Blesser les mains, c’est se retrourner dans son lit face à la page blanche et le Souci de la vie-la Vérité ; c’est suer dans son for-intérieur et à bras le corps, c’est retourner dans tous les sens le visage de ses idées, car seul subsistera le Visage d’Allah plein de Majesté et de Gloire.
Aïcha, qu’est-ce que tu fous ?
Pauvre papa qui t’a appris le hijeb peut-être trop tôt, maintenant t’as besoin de goûter la vie des midinettes, et tu t’affilies aux laïcs sans dîne, pensant trouver le charme et l’appât du « savoir se vendre »(à vil prix) sauf que tu crois dans ta bêtise, qu’il sagit de créativité. Disons Ok, tu te crées Marchandise, et ainsi sans hijeb, tu serais plus vendable ma soeur.
Aïcha qu’est-ce que tu fous ?
C’est quoi pour toi l’histoire des Prophètes que tu connais si bien ?
C’est quoi le Coran que tu sais psalmodier en vain ?
On dirait que dès lors qu’ils t’ont fait gagner du Fric, ils ne valent plus rien, car il te faut désormais toujours plus de fric.
Hey meuf, le fric n’est pas le Paradis ! Non, ici, c’est pas encore le Paradis mon bébé.
Aïcha qu’estce que tu fous ?
Pourquoi t’as mis des facettes dentaires ?
Tes dents elles étaient bien Wallahi,
En Hijeb t’étais une reine capricieuse certes, mais ton défaut c’est que tu aimes dominer, trôner, et quiconque agrée l’égoïsme et l’orgueil s’égare certes du chemin car notre part en cette vie, c’est de jouir de La ilaha ila Llah à pleines dents et en y mordant avec les molaires.
Aïcha t’as foutu la honte à ton frère Abdelmonaïm, à ton papa et à ta maman, tout ça pour mettre des collants et enlever ton voile, montrer tes poils de tête, espérer qu’on te trouve belle et libre avec ton pénis à lèvres le rouge en stick, parce que pas assez de foi pour supporter la légèreté d’un voile, c’est quand même fou.
Aïcha, qu’est-ce que tu fous ?
C’est incompréhensible ton libéralisme après avoir gagné des montagnes de tunes sur la religion,
Aïcha, Allah n’aime pas l’incohérence, la turpitude et la désobéïssance.
Le virtuel peut disparaître de même que ton nombre d’abonnés ; tu te retrouverais humiliée car la petite aicha aurait le droit de jouer à la poupée avec sa propre personne adulte après tout, sauf que tu es une femme de la Ouma, jusqu’à preuve du contraire, Aïcha.
Aicha, depuis que tu as commencé à gagner du fric à gogo, tu n’as fait que te séculariser et le commerce est devenu ton habit, ton habitude, ton habitât, où ton âme musulmane n’est plus.
Non Aïcha tu n’es pas créative, tu ne sais même pas dessiner, tu ne sais même pas endurer.
Pour être créatif il faut se contenir à gogo pour se canalyser et produire de la lumière utile, mais ton loulou de Mounir et toi, vous vous servez des autres pour faire de l’argent, avec permissivité, vous devenez des marchants du temple ; vous voulez tout vendre ; et quand il ne restera que votre argent, il ne vous sauvera pas, ne vous nourira pas, ni ne vous rendra la santé ou ce que vous vendez là à vil prix : l’anse la plus solide qui ne peut se briser vous fuit à jamais déjà !
Aicha, Si tu lâches la corde d’Allah pour sourire aux riches sécularisés, Allah n’ira pas te rattrapper, car ceux qui tournent le dos au rappel d’Allah, Allah leur assigne des démons qui deviennent leurs compagnons inséparables.
Ce Hâbl d’Allah il faut la mordre, C’était pour ça les facettes Aïcha ?
Mais tu préfères jouer au « smile colgate » avec tes makeup et tes filtres donnés gracieusement par Instagram ta nouvelle Qibla, ton nouveau Dhikr, ta nouvelle Kaaba.
Vas y souris, fais toi jolie,
Souris à tes démons du virtuel, après tout, ils te font gagner de l’argent et ton théâtre se doit reluisant pour tes tickets vendre.
Et puis tu connais la critique toi ? C’est flagrant que non, car tu fais absolument tout ce que tu veux, petite fille à papa, qui ne connaît ni la jungle, ni l’art de se construire une hutte, ni l’art de manier la perceuse ou le burin, ni l’art de coudre un truc à la machine, ni l’art de gueuler dans le métro sur des ados qui font n’importe quoi.
Non tu n’es pas créative, tu es commerciale, et tu vends ton Dîne à vil Prix.
Les Ouigours, les palestiniens les Yéménites et les syriens sont-ils tes frères Aïcha ?
Pour eux et pour la Foi qui a fait de nous des frères, tu n’es pas fichue de porter 5 grammes de Fichu en guise de piété visuelle, tactile, enveloppante et affiliatrice.
Je te souhaite de t’en sortir,
Salam aleykom wa rahmatuLlah.
Dépendre de la Fraternité
Notre dépendance à la fraternité de foi, celle-là même qui dépend de la pure piété, est ce qu’il y a de plus beau au monde après le Créateur des mondes
Oui, je commence à te connaître, mon virtuel
Tu viens de dire que je commence à te connaître, mon cher frère.
Cette phrase me fait réfléchir beaucoup, et me donne le sentiment particulier que tu vis à travers le net comme à travers une armure mon frère, peut-être au point d’oublier cette composante virtuelle entre nous, qui fait que tu n’es que partiellement là bien que ta présence soit quelque part et que tu aparaisses à nos sens de temps en temps.
Ton existence et tes apparitions à mes côtés ne sont pas rythmés par le train-train quotidien, le partage d’une activité commune, le partage d’une proximité physique et d’apparitions réelles.
Tu n’es pas parmi le vrombissement des voitures, du métro, tu n’apparais pas dans les lieux que je traverse. Nous ne partageons pas d’espace en commun, ni salle de cours, ni lieu convivial, et même si je perçois des échos de ta personne je ne sais pas si je peux dire que je commence à te connaître, ni si je te connais vraiment, bien que je t’aime en Allah avec certitude.
Tu m’apparais comme en binôme avec le virtuel ; un virtuel auquel je réfléchis souvent. Et qui m’est de plus en plus désagréable à envisager. Toi tu es toujours aimable mais le virtuel est détestable, car il donne une image et une voix d’un frère qui n’est jamais là, qui ne rend pas visite, qui ne prend pas la main, qui n’aide pas à porter les courses. Qui ne bâtit pas de ses mains, qui donne de son image et de sa voix qui se répètent, mais personne ne construit avec un visage et une voix quand bien même ces deux composantes expriment les plus beaux discours.
Personne ne vit longtemps avec un coeur artificiel et aucune relation virtuelle ne remplace la connaissance réelle. Évidemment « connaître » exprime la satisfaction de savoir, savoir quoi ?
Je ne pense pas qu’il y ait une fraternité qui se vive via internet, je pense qu’internet nous perd et nous égare, nous frustre et nous offre simplement une soupape à une réalité si dépourvue d’islam et de fraternité, qu’on fantasme l’Islam sur la toile, en faisant passer le temps de nos vies misérables et manquées.
Ne pense pas à une attaque ou quelque véhémence, je parle en toute sincérité.
Le virtuel n’est pas notre ami, c’est un outil que nous utilisons beaucoup par lâcheté et par individualisme normalisé
Le virtuel n’est que le cache misère de nos vies égarées et islamiquement dépourvues de fraternité.
L’individualisme nous a refaçonnés et conditionnés à reproduire l’individualisme. La fraternité nous a quittés de même que l’Islam, celui qui nous apprit sous l’égide du Messager d’Allah, que les croyants ne sont que des frères, et que c’est une abomination que de dire ce que vous ne faites pas.
Qu’Allah nous aide à sortir de l’individualisme et son virtualisme libéral, amîne.
Qu’Allah nous aide à sortir des conforts vers lers confrontations et les heurts utiles, ceux qui feront triompher la Vérité, quelque répulsion qu’en aient les criminels.
