Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

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c’est au chevet de la mort que se trouve la définition de l’art

  

 

L’une des plus belles sculptures que je n’ai jamais vues. l’une des mieux placées aussi. pas dans un musée, pas dans un palace. Et celles des places publiques m’ont rarement parlé.

L’une des plus belles illustrations de ce qu’est l’art à mon sens : soit il est transcendantal(nous fait vibrer de rappel d’Allah), soit il est tout l’inverse c’est à dire capricieux, vaniteux et outil des usurpateurs de pouvoir qui aiment à captiver les sens et égarer les masses. Les émotions éveillées et canalisées deviennent alors une masse d’énergie qui s’oriente et s’anime vers des idéologies diverses, oubliant l’Equité et la justice globales.
Parfois ça n’est plus que dispersion d’énergies comme avec le non sens de certaines versions de l’art contemporain (et c’est fait exprès pour qu’on ne comprenne plus rien, qu’on complexe et qu’on se sente à peu-près comme des merdes, sans aucune prise, aucun pouvoir et aucune ambition de changer ou améliorer le monde. )
Bref, revenons à cette sculpture et ce petit garçon comblé d’amour…

Le père de l’enfant défunt lui a conçu une pierre tombale où il l’a représenté s’élevant vers les cieux, libéré des fardeaux terrestres. La chaise semble tomber à la renverse sous l’impulsion nouvelle de l’enfant s’en servant de tremplin vers le ciel
l’enfant semble transporté et excité vers ses nouveaux objectifs du Paradis où « vous y aurez tout ce que vos âmes désireront »
Inna li Allah wa ina ilayhi raji3une
wallahi sur le coup je crois vraiment que j’ai jamais vu quelque chose d’aussi beau, vrai et libérateur
La ilaha ila Llah
Inna li Allah wa Inna ilayhi raji3une (nous sommes à Allah et c’est vers Lui que nous retournerons)
Je pleure ma race.

59.21. Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu l’aurais vu s’humilier et se fendre par crainte d’Allah. Et ces paraboles Nous les citons aux gens afin qu’ils réfléchissent.
22. C’est Lui Allah. Nulle divinité autre que Lui, le Connaisseur de l’Invisible tout comme du visible. C’est Lui, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
23. C’est Lui, Allah. Nulle divinité que Lui; Le Souverain, le Pur, L’Apaisant, Le Rassurant, le Prédominant, Le Tout Puissant, Le Contraignant, L’Orgueilleux. Gloire à Allah! Il transcende ce qu’ils Lui associent.
24. C’est Lui Allah, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. A Lui les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et la terre Le glorifie. Et c’est Lui le Puissant, le Sage.
3.169. Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d’Allah, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus
170. et joyeux de la faveur qu’Allah leur a accordée, et ravis que ceux qui sont restés derrière eux et ne les ont pas encore rejoints, ne connaîtront aucune crainte et ne seront point affligés.
171. Ils sont ravis d’un bienfait d’Allah et d’une faveur, et du fait qu’Allah ne laisse pas perdre la récompense des croyants.


Machos et féminisme haut la main VS tuteurs

Il y a une grande différence entre une femme épanouie de s’occuper de son chez-elle et de ses proches, et une femme en proie à un mari grincheux, en mode robot, qui n’a aucune intelligence émotionnelle et qui veut tout contrôler sur tous les plans, contrôler jusqu’à ce qu’il se passe à l’intérieur de l’esprit de sa femme ou de ses filles ; et qui est soumis qui plus est comme un chien au qu’en dira-t-on. Parce qu’à ce niveau là on est dans le toxique, pour ne pas dire dans le Haram, dans l’immoral total et l’invivable qui va se manifester par des refus de communiquer, des silences punitifs, des interdictions de sortir, des ordres de faire ceci et cela sans affection ni amour, pour terminer la journée avec un « je vais au lit » à savoir : je vais te baiser, que tu aimes ça ou non, que le moment soit émotionnellement propice ou pas.
Non c’est pas ça qu’être un homme musulman.
D’abord, depuis que t’es gosse, si tu n’es pas ok avec ton émotionnel fais toi soigner. ainsi tu accueilleras tes émotions et celles de ton épouse et tu feras les choses bien. tout sera naturel, ensoleillé, gracieux, délicieux, tout coulera de source et le difficile sera au pire un peu pénible et sans plus.
Mieux encore, tu accueilleras les émotions de ta fille, elle bénéficiera d’un père présent émotionnellement et elle n’ira pas se lover plus tard dans les bras du premier convenu… Pour se sauver de toi.
Tu vois, les émotions c’est hyper important c’est toute la santé de l’âme, son mouvement, son espace-temps et son avenir. D’ailleurs avoue-le, tu ne sais même pas te disputer.
Comment être un père, un époux, sans savoir se disputer, puis ensuite réfléchir sur ce qui s’est passé, puis ensuite se repentir si nécessaire, et s’excuser au besoin ?
Comment ne pas savoir se disputer avec ceux qu’on est censés aimer, et penser pouvoir fonder une famille ? comment fonder une famille sans discussions au ton levé, énervé, vindicatif outré, vexé et tout le reste pour ensuite se rééquilibrer par la crainte d’Allah qui est essentielle au psyché ? Comment fonder une famille sans savoir gérer ou abréger intelligemment un débat ? comment fonder une famille sans leadership ?
Comment ne pas parler avec clarté de ce qui Est pour pouvoir au besoin, passer enfin à autre chose et avancer ?
Dis toi bien, le « macho », on est dans un monde où l’esclavage est terminé, où la pénurie et l’ennui nous ont quittés, où on est sur-stimulés et où les gens en général sont hyper divertis et attirés par plein de choses. Grossomodo nos centres d’intérêts n’en sont plus à faire cuire la gamelle de riz et à aller puiser l’eau au puis, puis ensuite laver tes slips et chaussettes sales. Les émois aujourd’hui sont harassés, intéressés, soucieux par plein plein de choses, pleins de trucs, pleins d’idées, par plusieurs modes de vies profanes pétillants et colorés qui s’offrent à nous comme des avancées de l’intelligence et de l’humanité !
Alors tu comptes t’y prendre comment Mr le macho ?
En attrapant tes filles par les cheveux, en les attachant sur une chaise, ou en les forçant à te mentir et adopter des doubles vies jusqu’à ce qu’elles te changent tes couches quand tu seras vieux ?
Et tes garçons, tu comptes t’y prendre comment ? en leur achetant toi-même leurs préservatifs en mode « cadeau » ? hein, faut être fier de sa virilité, fier, faut cultiver ça !
Sans l’intelligence émotionnelle à la lumière du Quran, il n’y aura que du fracas, des disputes, des déchirements, des cassures familiales, des violences, des divorces et de la haine.
Ô toi le gars qui te crois sur la sunna, si tu as une femme soumise qui se résigne, se sacrifie d’une dévotion touchante et ne se pleins de toi qu’à Allah Remercie Le.
Si tu as une épouse qui t’en fais voir de toutes les couleurs Remercie-le aussi. c’est un tremplin pour te réveiller inshaallah.Et inshaAllah que tu te réveilleras.
Ô toi me macho, Si tu as une ou des filles qui te donnent envie d’être violent, fais des pompes et fracasse ta tête contre un mur. arrache tes dents à la clé à molette, coupe toi un bras à la scie sauteuse mais sois correcte avec tes filles qui seront des mamans.
Et demande toi ce dont l’humain a besoin, homme ou femme, fille ou garçon, pour être en paix dans cette société de consommation mondiale, pendant que toi ton souci c’est de « faire une maison au bled » avec du sable de plage, si possible avec une épouse par étage !!!! pour qu’ inshaAllah, à la moindre secousse, tout s’écroule sur ta tête, comme un château de cartes !!!
La polygamie aussi demande de l’intelligence émotionnelle.
Toute dévotion demande de la conviction.
Et c’est cela qu’Allah nous demande : de la dévotion convictionnelle.
Jte dis pas le jour où les épouses se ligueront contre toi, ce sera l’empowerment de ta mort.
C’est déjà le cas d’ailleurs avec le féminisme dans ses diversités qui a haut la main sur les boulahia qui nont de cerveau que dans leurs slips.
Les lions ne sont pas ceux qu’on croit, les lions pleurent, sont sensibles et aiment les chats, quitte à se balader pleins de poils sur leurs qamis ou costumes de beaugosse.
Les apparences on s’en chie. Ce qui compte c’est l’arrivée sereine et l’âme apaisée, mais la plupart des gens ne le savent pas.
39.53. Dis: « Ô Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d’Allah. Car Allah pardonne tous les péchés. Oui, c’est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux ».
66.6. Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu’Il leur commande, et faisant strictement ce qu’on leur ordonne.
Je D’outre Tombe
Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’Apres Jambon -Jambon M 50 UN FILM LM DE BIGAS LUNA S 0’
 
 
 
 

chercher la piété jusqu’à sy retrouver à la chercher ensemble


Imagine le sol rocailleux ou alors du sable.
Dans notre jarre, de l’eau recueillie à 20 km. Sous notre tente de l’ombre, mais pas de tapis. Pour manger, du pain et des dattes sèches ainsi que de la viande séchée. Dans une petite jarre du lait de chèvre. 
Les ablutions seront sèches. Quand c’est l’heure de la prière c’est l’heure de la meilleure chose qu’on aie à faire dans la vie. Mieux que manger et boire qui sont source de soucis de provisions. Prier c’est la prédilection. 
Avec la prière, pas besoin de se ravitailler, avec la prière on a tout en nous. Quand on prie on se sent à notre place au bon moment, en sécurité et sans soucis. C’est Allah qui s’occupe de nous et de ce qu’on doit faire comme de ce dont on se nourrira.


Mais aujourd’hui est un autre jour.Notre islam manque d’authenticité : il y a toujours une part d’action que l’on fait qui n’est pas née de l’islam pour l’islam mais du système ego-capitaliste hyper distrayant pour le système-égo capitaliste lui-même dans son tourbillon de consommation, d’objets et d’actions. On fait pour faire, pour remplir, se montrer, pour avoir fait quelque chose ou avoir à faire. On s’occupe. On « tue le temps » comme on dit. 

J’assouvis mon ego au nom de la religion, par un acte cultuel à terminer, donc je joue le jeu du système  de consommation tandis que je faillis à l’islam car je n’obéis pas vraiment pour « Être comme il faut » quand bien même je prétends servir l’islam et me satisfaire du bien-fondé de mes actes de devotion. 

Pourtant il fut un temps, où assouvir son égo, c’était accomplir des actes de pleine soumission à Allah et donc, en cherchant à Lui obéir, à bénéficier d’une grande sagesse qui raisonne  et vibre longtemps entre chacun de ces actes. C’est pour ça qu’Allah nous dit « la salât préserve de la turpitude et du blâmable ».

En faisant actes de se soumettre notre être gagnait en détachement, en engagement, en droiture en miséricorde. 

 Aujourd’hui, on a trop de mal à soumettre nos égos à Allah. Car notre religion est sommée de pétiller comme du champagne. 

à l’heure de la glorification de soi, le religieux c’est mal perçu mal vu, sauf pour faire du buzz et pour faire style. Parce que la religion, ça nous absente un peu, ça nous vole au mondain, ça ne gratifie pas l’égo, c’est trop sage, trop sobre, pas assez sympa. 

Remarque ça peut malgré tout faire « genre » : on a bien des images de la vierge marie ou de Jesus sur la croix. Ces images circulent et on s’y identifie. Le religieux aurait donc une place dans la société d’aujourd’hui ; puis il en faut de la diversité et il en faut de la tolérance pour être un monde civilisé n’est-ce pas.

Bref question de style aujourd’hui, notre religion est sommée de pétiller comme du champagne. 

 Le marketing pétillant est trop disséminé, il est trop partout, excitant de sa voix ceux qu’il pourra en rassemblant contre nous cavalerie et artillerie. Une artillerie neurotechnologique. 

On est envahis, hypnotisés commandés dictés infiltrés, on est dénaturés et encouragés à le faire. Il y a toujours une part de système dans la religion, et toujours une part de présence profane dans nos actions et nos prières.

Le profane s’est normé, il a remplacé la nature sacrée.

 La nature -toujours sacrée- devient profane – parce qu’on la profane – par l’absence de foi fervente en celui qui fait pousser l’alimentation de la terre comme Il fera revivre les morts. 

On se perd et on laisse se créer un lien avec les choses qu’on veut, qu’on désire et quon achète. Le gratuit on s’en fout, alors qu’il devrait faire naitre en nous…cette gratitude vibrante de la piété, de la sagesse à travers la religion. Puis après on jette.

sans s’en rendre compte on sacrifie notre nature comme on sacrifie notre islam, pour des choses éphémères après lesquelles on se trouve distraits avec des besoins accessoires, des détails fourmillants, des détails pétillants auxquels on attribue du pouvoir, qui ne s’arrêtent même pas le temps de prier : on prie distraits. 

On prie avec le corps mais notre esprit danse encore. 

Normalement la présence du rappel d’Allah -qui est ce qui est de plus grand- rend l’ambiance du monde, des actions, et des relations sacrée ; pleine de pouvoirs et de possibles insoupçonnés.

Car oui nous avons à travers notre aspect imparfait une mission d’Islam : quelque chose à préférer, quelque chose à rechercher, quelque chose à aimer plus.  

On a à rechercher un lien aux choses et au monde plus pur et plus durable :

2.25. Annonce à ceux qui croient et pratiquent de bonnes oeuvres qu’ils auront pour demeures des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux; chaque fois qu’ils seront gratifiés d’un fruit des jardins ils diront: « C’est bien là ce qui nous avait été servi auparavant ». Or c’est quelque chose de semblable (seulement dans la forme); ils auront là des épouses pures, et là ils demeureront éternellement.

Notre Islam dans la pratique est donc pris en défaut ici bas et il n’est jamais parfait, mais en cet islam « pratique » toujours imparfait, c’est vers Allah qu’on doit tendre plus que toute envie de passer à autre chose. 

Chercher Allâh c’est parfait. Lutter contre l’égo, lutter contre sa hâte, son envie de régner. Chercher Allâh, chercher Allah, chercher Allah. 

« Le rappel d’Allah est ce qu’il y a de plus grand et Allah sait ce que vous faites ».

C’est le fait de tendre plus que tout vers Allah qui nous permet de ne pas nous égarer  dans notre quête des bienfaits de cette vie, c’est le fait de tendre, d’aimer, de désirer, d’aspirer à Allah qui nous permet de cheminer comme mille fourmis aveugles, petit à petit, vers la victoire d’Allah attendue par les plus necessiteux d’entre nous.

Chercher Allah est parfait. Avec nos biens et nos personnes. Lutter pour Allah est parfait. ça donnera des fruits c’est Sa promesse : Luttez pour Allah avec tout l’effort qu’Il mérite. 

C’est également le fait de tendre plus que tout vers Allah qui nous permet d’aimer ce qu’il aime et de détester ce qu’Il déteste afin de cheminer plus forts et plus purs pour amener Sa victoire sur nous.

Car quand je nous observe, je vois des marionnettes qui s’animent qui rigolent et qui sourient, qui se vantent, qui exultent, qui élèvent leurs égos, leur style, leurs avoirs, leurs savoirs, leurs achats, leurs constructions, leurs investissements ou encore leurs projets.
Des marionettes qui obéissent au marketing quelles que soient ses formes et s’évertuent de se penser protégés par cette voie.

Sans la quête exclusive d’Allah pourtant nous ne créons que division, égarement et effacement de la voie. 

Quand bien même on fait un bizness qui marche c’est de la poudre aux yeux pour nous faire croire en quelque sorte, à des égos-baraka et nous encourager à exulter encore pendant qu’on prend en fait la mauvaise voie. 

Nous serions devenus  magiques, ne nous étonnant plus du tout des massacres qui ne nous concerneraient pas. 

Dis : Voulez-vous que Nous vous apprenions lesquels sont les plus grands perdants, en œuvres? Ceux dont l’effort, dans la vie présente, s’est égaré, alors qu’ils s’imaginent faire le bien. Ceux-là qui ont nié les signes de leur Seigneur, ainsi que Sa rencontre. Leurs actions sont donc vaines. Nous ne leur assignerons pas de poids au Jour de la Résurrection.

Parce qu’il ne faut pas se laisser aller : si Allah nous teste de mille et un trucs à écouter à voir, à faire ou à obtenir, c’est pour Le chercher Lui. C’est pour le remercier Lui, c’est pour le glorifier Lui, c’est pour s’aimer en Lui car c’est Lui Seul qui reste après la consommation, après le jeu, l’égo et l’illusion. 

Allah nous éprouve en donnant plus et mieux à certains égos qu’à d’autres ; mais il donne aussi mieux à certains cœurs plus purs que d’autres  : est-ce qu’on va arriver à nous égaliser par la quête de fraternité pieuse, malgré qu’Allah en a élevé certains au dessus des autres ? c’est possible et c’est une promesse qui va se réaliser : chercher Allah est parfait.

Est-ce qu’on va arriver, parvenir à se détacher un peu de nos poids mondains pour se trouver entre frères et soeurs comme on se retrouvera alignés au jour de la résurrection ? La promesse d’Allah est vérité, ne laissez pas la vie présente vous tromper. 

Si nos avoirs matériels ont une densité et un poids, si nos oeuvres ont une valeur narcissique et financière, qu’en est il de nos oeuvres vis à vis d’Allah qui Lui connaît chaque recoin de nos âmes ?

Que valent nos oeuvres ? Quelle en est la teneur ? Gain de dounia ou akhira ? Ou alors les deux ? 

Concrètement, nos biens et nos personnes sont des constructions sensationnelles qui nous détournent beaucoup de la piété, de la sagesse.

 Oui, nos biens, nos personnes, nos parcours scolaires professionnels ou procréationnels, conjugaux ou humanitaires pour certains, sont des passions dans nos miroirs qui font sensation sur nos âmes et nous détournent de la piété, de la sagesse.
Rappelons nous : « tout bien qui t’atteint vient d’Allah et tout mal qui t’atteint vient de toi-même ».

 Où est donc cette piété qu’Allah nous demande de cultiver en nous et entre nous pour réussir en islam ici-bas et au-delà.

 Comment s’y prend-t-on pour la chercher à s’y trouver ensemble malgré nos caractères disparates ?

Personnellement je crois qu’on se prétend pieux mais qu’on est pas ensemble du tout ! On est individualistes, comme le consumérisme le veut ! individualistes comme l’hypocrite le veut ! On comptabilise et on thésorise par habitude tellement on s’adore, mais Allah tient compte de tout. 

 Il faut pourtant qu’on arrive à chercher la piété jusqu’à sy retrouver à la chercher ensemble, en toute sagesse, malgré nos biens, nos maisons, nos couples, nos enfants, nos parents et nos familles qui font naître en nous la peur et la déraison. 

 je répète, il faut qu’on cherche la piété jusqu’à s’y retrouver à la chercher ensemble, en toute sagesse, malgré nos biens, nos maisons, nos couples, nos enfants, nos parents et nos familles qui font naître en nous la peur et la déraison. 

Parce qu’il manque nos familles, complètement absentes du jeu !
Oui il manque nos familles qu’on cache et qu’on laisse derrière pour les protéger ! comme si produire des familles était le but le plus sacré alors que le but sacré est celui de la communauté au sein de laquelle la famille se trouve protégée.
Et qu’on s’y tienne : nos liens du sang seront toujours plus proches, mais la foi sera toujours plus forte !
La foi est une prescription pour laquelle on lutte avec tout l’effort qu’Allah mérite tandis que nos familles sont une tentation. 

Je répète : nos liens biologiques seront toujours plus proches, mais la foi sera toujours plus forte !

Et c’est là tout bénéfice : la foi forte fortifie la ouma qui protège nos familles. La Ouma Protège nos familles par la piété qui sèle ses liens parfaits. 

C’est à travers les liens de la ouma, ces liens de foi que nous appellent nos frères Ouigours, nos martyrs palestiniens et syriens, yéménites, centrafricains, Rohingyas et tous les autres.

 La force de leurs invocations ne vous est-elle pas parvenue en recherchant Allâh ?

Je sais bien que nos familles ne sont pas ennemies de l’islam. 

Mais c’est souvent  par cette nidation égoïste masquée de bienfaisance envers enfants, épouses et pères et mères que l’on tourne le dos à nos frères et soeurs massacrés dans le monde !

Il faut donc prendre en compte quelque chose en nous et le rectifier.  C’est ce que nous enseigne notre religion : « Repousse le mal par ce qui est meilleur, et voici que celui qui avait contre toi une animosité devient tel un ami chaleureux. Mais (ce privilège) n’est donné qu’à ceux qui endurent et il n’est donné qu’au possesseur d’une grâce infinie. »

 Allah ne s’interpose-Il pas entre l’homme et son coeur ?

Allah n’a -t-il pas placé à l’homme un seul coeur dans sa poitrine pour y loger la foi ?

Pourtant on cultive un tout autre feeling qui affaiblit la ouma. On pense d’untel qu’il nous ressemble ou qu’il peut nous rapporter, on dit d’un tel qu’il est de bonne famille et d’un autre qu’il n’est pas de bonne famille tandis qu’il nous apparaît sous un mauvais jour.

Goût mondain et bourgeois, tandis que les liens de la ouma s’effacent. il faut y jouir un maximum de l’effet miroir ; ainsi il n’y aurait pas d’effort d’adaptation, de tolérance et de compréhension à fournir, mais on aurait au contraire la jouissance et l’exultation de nos clans élargissant leurs pouvoirs et leurs marques distinctives, narcissiques et bourgeoises !

L’Islam nous rappelle de ne pas suivre les passions et d’observer strictement la justice; l’Islam nous enseigne que nos biens et nos enfants ne sont qu’une tentation, qu’Allah ne change pas l’état d’un peuple tant que les individus qui le composent ne changent pas ce qui est en eux mêmes.

On sent bien la charge de la consommation et le souci de confort non stop. C’est ça qui nous allourdit pour aider nos frères opprimés dans le monde. On sacrifie la nature et la saine nature, et notre Islam est une façade avec écrit dessus « muslim ». Derrière quoi on ne cherche plus Allah.

Faut-il que je vous rappelle l’importance de la piété ? le jour où les amis seront ennemis les uns des autres, excepté les pieux ; le jour où l’homme fuira son frère, sa mère, son père, son épouse et ses enfants, chacun, ce jour-là, sera tellement préoccupé [par son propre sort] qu’il ne prêtera aucunement attention [aux autres].  Ce jour-là, il y aura des visages rayonnants, souriants et réjouis, de même qu’il y aura des visages couverts de poussière et  enveloppés de ténèbres.

Alors, je nous demande : 

Débordons nous de bonté pieuse envers des « étrangers » ?

Exportons sous la même ambiance qu’à la Mecque dans nos mosquées et nos quartiers ?

Est-ce que dans ces « bonnes familles » de forme Allah en Sa Révélation et sa Bonté est élevé par dessus tout avec l’amour des pauvres et de nécessiteux ?

Est-ce que dans ces « bonnes familles » de forme, le racisme, l’orgueil et l’égoïsme sont détestés plus que tout ?

Est-ce que l’altruisme et l’amour de la ouma du Prophète Muhammad sala Llah 3aleyhi wa salam y es une réalité, une richesse qui lutte contre le dégoût de ces autres musulmans qui ont bel et bien reçu d’Allah une puissante Ouma ?

La Ouma première de l’islam c’est celle qui fait des étrangers des frères de vrai, des frères de vie, des frères en Lui, des frères d’éternité, et non pas de danse, de foot, de repas copieux, de complaisances éphémère et je jouissances trompeuses. 

 La « bonne famille » n’est prônée par déraison qu’en guise de protection de référence, à commencer par les chouyouk eux-mêmes ; cela est fait avant tout par l’idée d’une familiarité, d’une citadelle de proximité ; par obsession de la propriété et de la filiation, de l’organisation matérielle ou de la rentabilité.

 Ainsi on se désintéresse de ce qui ne nous reflète pas en égo, sans plus tenir compte d’Allah et son messager venus nous unifier et nous purifier en nous rappelant que l’Héritier est Allah et que les croyants ne sont que des frères.

Ô vous qui croyez ! n’élevez pas la voix au dessus de la voix du Prophète quand vous l’entendez parler. 

En temps de guerre il n’ya que le combat pour se sauver la vie, point de dégoût de l’autre dont on lui trouve forcément ses qualités d’équipier, de frère.  C’est comme cela qu’on bonifie sa foi. La vie est une lutte tandis que « satan est pour vous un ennemi. Prenez le donc en ennemi. Il ne fait qu’appeler ses partisans pour qu’ils soient des habitants de la fournaise. »

Mais on  prône plutôt la « bonne famille », cette construction des passions, en laissant un non dit envers tous ceux que nos yeux méprisent et que nos coeurs effacent par des biais cognififs abêtissants devenant insupportables. 

On prône la « bonne famille » dans un registre des apparences mondaines, la piété étant muée en académies aux dorures en or, on prône la bonne famille de l’aisance du matérialisme, de la bourgeoisie, du confort de l’égo à l’encontre de l’effort de se lier par et pour la religion d’Allah ; d’un lien capable de rendre fort un faible, de rendre vertueux un mendiant, de rendre plus humble un orgueilleux ; lien qui n’est pas filial ou amical mais qui traverse les barrières des clans, des corps et sonde les âmes vers l’éternité de la demeure dernière.

Les croyants ne sont que des frères. Satan est pour vous un ennemi, prenez le donc en ennemi. Il ne fait qu’appeler ses partisans pour qu’ils soient des habitants de la fournaise.

N’élevez pas la voix au dessus de la voix du prophète et répondez à son appel quand il vous appelle à ce qui vous donne la véritable vie. 
Vos biens et vos enfants ne sont qu’une tentation, tandis qu’auprès d’Allah est une énorme récompense/.
Imagine le sol rocailleux, le manque d’eau, et l’économie poussée au paroxisme. 

8.24. Ô vous qui croyez! Répondez à Allah et au Messager lorsqu’il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie) vie, et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son coeur, et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés.

25. Et craignez une calamité qui n’affligera pas exclusivement les injustes d’entre vous. Et sachez qu’Allah est dur en punition.

26. Et rappelez-vous quand vous étiez peu nombreux, opprimés sur terre, craignant de vous faire enlever par des gens. Il vous donna asile, vous renforça se Son secours et vous attribua de bonnes choses afin que vous soyez reconnaissants

27. Ô vous qui croyez ! Ne trahissez pas Allah et le Messager. Ne trahissez pas sciemment la confiance qu’on a placée en vous !

28. Et sachez que vos biens et vos enfants ne sont qu’une épreuve et qu’auprès d’Allah il y a une énorme récompense.

29. Ô vous qui croyez! Si vous craignez Allah, Il vous accordera la faculté de discerner (entre le bien et le mal), vous effacera vos méfaits et vous pardonnera. Et Allah est le Détenteur de l’énorme grâce.

3.14. On a enjolivé aux gens l’amour des choses qu’ils désirent: femmes, enfants, trésors thésaurisés d’or et d’argent, chevaux marqués, bétail et champs; tout cela est l’objet de jouissance pour la vie présente, alors que c’est près d’Allah qu’il y a bon retour.

15. Dis: « Puis-je vous apprendre quelque chose de meilleur que tout cela? Pour les pieux, il y a, auprès de leur Seigneur, des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement, et aussi, des épouses purifiées, et l’agrément d’Allah. » Et Allah est Clairvoyant sur [Ses] serviteurs,

16. qui disent: « Ô notre Seigneur, nous avons foi; pardonne-nous donc nos péchés, et protège-nous du châtiment du Feu »,

17. ce sont, les endurants, les véridiques, les obéissants, ceux qui dépensent [dans le sentier d’Allah] et ceux qui implorent pardon juste avant l’aube.

18. Allah atteste, et aussi les Anges et les doués de science, qu’il n’y a point de divinité à part Lui, le Mainteneur de la justice. Point de divinité à part Lui, le Puissant, le Sage!

19. Certes, la religion acceptée d’Allah, c’est l’Islam. Ceux auxquels le Livre a été apporté ne se sont disputés, par agressivité entre eux, qu’après avoir reçu la science. Et quiconque ne croit pas aux signes d’Allah… alors Allah est prompt à demander compte!


Ramadan moubarak

On essaye trop d’édulcorer le Mois de Ramadan qui se retrouve « noyé » sous les lampadaires et les enseignes de l’hyperconsommation, de l’hyperproduction, de l’hypercapitalisme, de l’hyperactivité.
On essaye trop de vivre notre mois de Ramadan de façon vertueuse en proposant mille programmes, des cours et des vidéos, des recettes cuisine et pâtisseries, en oubliant l’essentiel :
Ramadan est le mois de la simplicité, du dépouillement, des paroles en moins, de la nourriture dans l’estomac en moins, de l’eau qui étanche la soif en moins, de la faim qui nous rend « moins présents quant à notre appétit de la vie ».
Cette faim qui coupe court à un certain type d’élan de vie pour asseoir et inviter un autre type d’élan de vie : on va être attirés vers les choses que l’on doit faire avec une forme d’énergie en moins, avec une forme de brillance en moins, avec une forme de charme, de tonus en moins, de présence d’esprit différente.
Le mois de Ramadan a été révélé dans le désert et les montagnes arides, entre ciel et terre, là où il y avait peu de mets et de nourriture.
Tout y était moins que ce que nous, nous avons.
Nous disposons de trop et nous avons perdu le sens du groupe, enfermés dans nos maisons, parmi nos seuls amis ou parents, avec des recettes culinaires fétiches et des approches « cristmaniennes » de notre mois béni….
on ajoute maintenant des dorures, un décor étoilé baigné d’un beau croissant de lune, et ce vrai croissant qui nous fait saliver, alors que les vrais jeuneurs ne salivent même pas, ils ont la bouche sèche, parfois l’haleine qui pue à force de garder la bouche fermée, et ils invoquent Allah à toute haleine, dans leur for intérieur comme à voix audible par eux-mêmes, méditant sur ce que c’est qu’un mois sacré parmi douze et qu’un seyamm quotidien parmi quatre autres mois sacrés.
Pourquoi et comment en est-on arrivés à vivre parmi des jours et des mois, parmi le jour et la nuit, avec une lune et un soleil chacun voguant dans leurs orbites,
comment en est-on arrivés à l’autorisation de se nourrir à la vue d’une étoile se détachant sur le fonds de crépuscule ?
Comment en est-on arrivés à psalmodier le Quran de jour et de nuit, la bouche sèche et après avoir pu étancher nos soifs ?
Comment en est-on arrivés à vivre de pareils chamboulements dans nos chairs et nos âmes? ainsi sommes nous sollicités par Le créateur des cieux et de la terre afin que nous obtenions la piété, et force est de dire, que la portée réelle de ce mois sacré nous échappe dans les sociétés hyper modernes et hyper industrialisées.
Jeuner dans le désert et partager quelques dates, une jarre d’eau n’est pas comme la sauce kebab ou le gras des gâteaux…
Et puis Allah nous a prescrit les bonnes nourritures, pas la bouffe industrielle…
Je suis quant à moi bouleversée : on est coupés de l’essence de notre Islam, baignés dans un monde artificiel et désaxé, et Ramadan est arrivé comme un habit pur voulant se déposer sur nos corps possédés par les divertissements, remplis de saletés, d’habitudes frivoles, de soucis égocentriques.
Ce mois qui vient est tout le contraire de notre individualisme, il ne craint pas les microbes, les doigts ou la bave des autres,
Il partage et adore, en rangs serrés.
Regarde moi ce gel hydroalcoolique… cette obsession de l’avoir avant la confiance en l’Être…
Ya Rabb guide nous et pardonne nous notre médiocrité consumériste ambiante
Ramadan Moubarak mes frères et soeurs
 

Sexualisation inter-relationnelle diffuse (1)

On a dit à la femme :
-tais-toi et sois sage,
-laisse tes pensées et sentiments,
-fais la bouffe et le ménage !
Puis là les enfants,
N’avaient qu’une mère en surmenage,
Incapable de leur répondre,
Pour l’intelligence de l’Héritage.

On a dit à l’homme :
-Sois comme un mur,
-Sois bien-portant !
-N’écoute pas une fille, ne sois pas affecté,

Les larmes c’est plutôt pour les enfants !
Puis là l’homme dur et haut,
S’effondre au dessus du vide à défaut,
d’un coeur-sanctuaire et vivant.

je voudrais rompre le cou à un fameux fantasme,
Cette fée entournant son mari comme l’abeille entournant du nectar,
Cette femme qui ne construit sa vie
qu’autour de la question du mâle, des enfants, du ménage.
Cette femme sans fonction khalifale ; cette femme ouvrière-prisonnière-animale.

J’ai beau être une femme en islam,
Aucun homme ne saisira mon âme.

Ô frères et soeurs !

Allah n’a pas demandé à l’homme de ne rien ressentir !
Il lui a ordonné de choisir ; élever les meilleurs sentiments !

Allah n’a pas demandé au croyant de ne rien ressentir,
Il Exhorte d’accueillir pleinement, Et choisir ce que rendre agissant,
Pour asseoir parmi nous
Son Ordre Qui Descend !

Allah n’a pas demandé aux gens, d’être à poil détendus ou tendus ;
Il nous ordonne de couvrir nos nus,
Ne montrer que l’affect agissant
Et Lui Seul honnorant !

Allah nous dit d’être Ses adhérents,
Traverser tentations et obstacles,
Les rendre comme un vent, invisible et transparent
Allah ne nous dit pas de nous figer comme roche,
Mais d’agir électriques, comme des astres éclairants ;
Au niveau électron, être éveil et adoration ;

Au niveau électron et micron,
Musulman, sur lequel
N’agit nulle tentation !


un fantasme

Une femme du bled de la campagne qui tourne autour de son mari comme une abeille autour du nectar,

qui ne construit sa vie qu’autour de la question du mari et des enfants, du ménage.


penser l’amour à travers le temps et l’espace

On oublie la question du temps et de l’espace, qui permettent d’éclipser et de montrer à nouveau, c’est à dire de séparer et d’unir alternativement. Un couple dysfonctionnel peut mettre 3, 5, 7 ans à se séparer ou à se réparer. Pour la question des enfants, dans les deux cas ils n’en souffriront pas puisque c’est le temps qui leur apprendra les choses.

Le couple parental peut durer mais pas forcément le couple amoureux.

Pour qu’un couple amoureux fonctionne il faut  » que les échos émotionnels se répondent », mais on peut « faire fonctionner » un couple sur d’autres modèles, comme on fait bien fonctionner des voitures à l’huile de tournesol.

Il ne faut jamais oublier qu’Allah 3azawadjel a parlé d’affection et de bonté au sein du couple, que la seule passion vraie est celle qui est due à Allah Seul, et que c’est en cette piété qu’on peut trouver « la joie des yeux » et espérer être des guides pour les pieux.

Allah nous dit qu’Il a tiré de l’homme son épouse, et a mis de la quiétude entre eux.

C’est à mon sens plus la compréhension réciproque et la quiétude qu’on a tendance à appeler « amour », nous pauvres occidentaux leurrés. et on mélange ça à la Hollywood crème glacée qui fond et devient du caca d’oiseaux sur nos habits.

C’est pas l’amour qu’il faut chercher ou attendre ou espérer mais la quiétude et la tranquillité. c’est ça qui est le nid de l’amour, lieu où la sérénité règne et où on ne fait subir aucune pression/tension à son conjoint/sa conjointe parce qu’on ne serait pas d’accord ou qu’on désapprouve ou alors qu’on aime pas tel trip contrairement à l’autre. c’est ce nid de sérénité et de quiétude qui permet d’aborder les différences du conjoint et de les accueillir avec confiance, chaleur et bienveillance comme une poule couve ses oeufs.

La quiétude et la sérénité, l’affection et la bonté, c’est ça qui permet la love story. Et stp dégagez moi les sénars d’Hollywood et de Disney de vos gamberges, c’est des virus qui vous font bugguer

*Perso la tranquillité des bricolages je pense qu’elle a saboté la ouma

je pense sincèrement qu’il y a une question d’échos émotionnels qui se répondent et une certaine » même longueur d’ondes » entre les deux à marier, sinon c’est un couple mort qui va être mécaniquement existant mais pas essentiellement actif…

la question du temps et de l’espace en amour n’est que trop importante. C’est même elle qui permet de rompre l’alliance « et respectez le délai prescrit » « et comptez la période »

mais justement quand on pense à l’amour on arrive pas à réfléchir parce qu’on pense avec ce Fouad qui se retourne, se remplit et se vide

on pense avec notre égo et pas avec notre Quran

l’amour c’est comme la croissance d’un enfant, c’est toute une histoire c’est trop vaste et pour en revenir à l’essentiel il y a le temps et l’espace

Allah élargit nos poitrines et met dans nos coeurs la sakina, Il nous couvre d’un manteau et nous révèle des choses très importantes

sans l’espace et le temps(23 ans) c’est tout simplement impossible

donc une des composantes essentielles pour penser l’amour en islam c’est l’espace et le temps

si on pense l’amour avec notre égo on le vomit.


Il y a tant de choses qui sont impossibles à dire, à écrire ou même à chanter.
Tant de choses à ne pouvoir entendre et ne pouvoir penser.
Tant d’amour à ne pas percevoir et ne pas caresser,
Alors même qu’il nous anime et nous donne à oeuvrer, à penser et endurer.

La vie d’ici-bas n’est pas notre ennemie, elle n’est pas notre amie
Elle est comme toute chose,
Une servante assujettie

Vas-tu t’en servir comme tremplin vers Allah,
Ou t’y complaire avec les ennemis d’Allah ?

Vas-tu faire de tes frères et de tes soeurs des torchons,
ou les Considérer, malgré le fait qu’on ne peut pas tout partager ?
Vas-tu faire de tes frères et de tes soeurs des chiffons, ou nous consolider, malgré le fait qu’on soit un peu fragiles ?

J’avoue parfois que des gens me dégoûtent,
Et que je me détourne à cause de quelque chose qui laisse à désirer.
Alors je me souviens la Aya qui dit « c’est vers Allah que va tout notre désir »,
et je me contente de Ceux qu’Allah m’amène à aimer,
En veillant à ne pas dénigrer
malgré mon sens critique !

Car les croyants ne sont que des frères,
Oui les croyants ne sont que des frères
qu’ils soient époux, épouses ou célibataires ils ne sont Que des frères…


rétrospection

Quand tu es jeune tu cours partout, tu fonces dedans, tu déchires tout par tes frétillements
Puis tu vieillis et tu survoles ces moments clefs qui faisaient tes constituants !

Notre énergie semble passer 
De l’argile noble à l’homme habile ; 
Pour devenir Louange à Dieu
Pourvoyant ces merveilleux scintillements ! 

Scintillez Ô tremblements malhabiles,
De la vieillesse et des regrets 
Qui grelottent et se résignent !
Oui la faiblesse nous touchera ; 

C’est pas si mal d’être un humain banal
Plutôt qu’une incarnation d’animal, 
C’est excellent d’être Serviteur 
Par Les merveilles qui illuminent !

Gloire à Toi qui donne la mort et la vie
Gloire à CeLui nous assigne à la fraternité qui brille
Gloire à Allah Le Sublime 

Qui a tiré de l’homme ce qu’on nomme « épouse » ; 
Gloire à Celui qui rapproche, 
Qui unit et qui éloigne en souvenirs ! 

Gloire à Toi qui permets à l’aigle un survol tournoyant sans faillir !
Gloire à Toi qui as créé les frères et soeurs et qui as fortifié les coeurs ! 


Microscope

La Beauté appartient à Allah
Approche toi pour y voir près,
et voilà qu’elle s’éloigne et te promet
De t’enseigner qu’elle n’appartient, qu’à Allah.

La beauté appartient à Allah,
Pas de snaptchat
pas d’instagram
pas de tiktok ni de smartphone

La bonté appartient à Allah
Il la détient,
Il la dépose,
Il la préserve et la conserve
Pendant que ta batterie dégringole.

La bonté appartient à Allah.
L’étincelle appartient à Allah
Il connecte le vrai avec le vrai
Il n’agrée pas la fausseté

La vérité n’est pas un jeu
c’est une quête dont Il est Le Seul Vrai
Toi et moi on disparaît déjà,
On s’efface, on se risque ici et là

Tel et tel jour tu n’es pas mort
Tel et tel jour tu n’es pas handicapé
Tel et tel autre tu n’es pas infecté
Mais bientôt ta mort dira ta vérité.


Mixité en islam


Ils ont dit que c’était Haram
Croire que plus loin nous appartient,
croire que demain sera plus bien,
croire que tout homme n’est pas un chien,
croire que toute femme n’est pas du vin,
tant volatile que diluvien,
Croire que les soeurs n’altèrent pas l’esprit
Dès qu’on leur parle ou qu’on les contrarie,
Croire que demain nous serons frères,
Car les croyants sont d’avantage que congénères,
Espérer que la poésie comme la pluie
vienne adoucir ces coeurs pourris,
Une poésie sans parti pris,
Tellement utile à la vraie vie !
La vraie vie, celle qui sillonne mes veines et se finit
celle qui accélère mon pouls
celle qui t’inquiète et t’assaillit
La vraie vie, celle qui nous fait des dents pourries,
et de l’arthrose comme de la rouille
garde l’esprit clair n’aie pas la trouille,
sois une prière non pas une pierre,
vois toutes tes soeurs :
Que des épouses tu dis ?
Non c’est pas vrai, bien que la polygamie
renforce les liens et familles grandit ;
les épouses ne sont pas que des épouses
elles sont des soeurs que l’on chérit
Les vraies chérissent polygamie,
quoique défauts à leurs maris
sont reprochés et bien inscrits.
Vas-y mon frère joue donc au fier,
bientôt le ver te met à terre.
Allah connaît tous tes secrets,
Il sait les miens, si bien gardés.
Allah n’aime pas les orgueilleux,
Et ma poésie m’a bien manqué.
Jt’écris ces vers parce que débattre ne sert à rien,
ce qu’il nous faut c’est des combats
c’est pour Allah que mon coeur bat
Hier j’ai regardé un film,
C’était un flirt entre deux hommes.
On vit des jours sombres, d’ailleurs c’était la nuit,
Envahis ces deux amoureux ont joui ;
Regarde bien la réalité en face
Avant que par derrière elle te fracasse ;
Je suis ta soeur pas ton amie,
Je te conseille et je te suis ;
Je ne suis pas ta psychologue,
Je ne suis pas non homologue ;
Je suis ta soeur, j’ai pas de couilles,
Mais Allah est mon témoin la nuit.
Je suis pas là pour m’amuser,
Pour te troler, pour te draguer.
Ouvre les yeux écoute bien,
Si ton coeur est assez assuré
Demain je meurs Insha Allah,
L’index levé ;
On verra bien
le Parti de la vérité.


« Tu as honoré on Tawhid, Entre donc au Paradis ! « 

Si je ne sais pas quand-est-ce que je vais mourir, une chose est sûre, je veux mourir sur la ilaha ila Llah.

Et je sais durement, profondément, comme une lance reçue en pleine poitrine pendant un difficile combat, que rien ni personne ne m’y sera utile, si ce n’est mon propre combat pour la ilaha ila Llah, ainsi que les frères et les soeurs rencontrées en miroir de cet effort.

Ce combat est difficile. Il demande de secouer son égo jusqu’à le vider de tout autre qu’Allah, de ne pas se retourner et de regarder droit devant. D’avancer malgré les pertes et de rester confiant, sachant que l’ultime arrivée, inéluctable pourrait être pire qu’une perte, et que nous sommes encore et toujours au combat.

Combat contre les illusions, qui doivent faire de nous ceux qui s’égarent en œuvres et en raisonnements, combat contre l’esthétique fallacieuse, celle qui change le bien avec une forme de corruption du coeur,

Combat contre la légèreté pseudo bienveillante et le pseudo souci hypocrites, qui oublient leur vraie perte et l’estiment uniquement dans le temps qui pourtant passe.

Combat contre la confiance mal acquise, celle qui se fait en oubliant Allah, roi de toute rectitude.

Combat pour une légèreté de profondeur, une légèreté qui sait que tout retourne à Allah Créateur de merveilles et que tout Lui est dû, combat pour une fraternité sans mirages, une fraternité sans barrages, en rangs serrés, comme une prière qui arrête tout pendant que le temps passe, cramponnée à Celui qui surveille et que rien ne lasse.

Je ne sais pas quand est-ce que je vais mourir ni quand.

Mais je sais que ma mort est présente, active et banale,à même ce temps qui passe, et que je suis inscrite dans une succession de morts qui défileront par le temps, quand bien même on rigole souvent.

Je veux malgré la banalité de ma mort, qu’Allah m’accueille avec Son agrément, et que si mon âme est pesée, je sois parmi les bienveillants fi Llah, les endurants fi Llah, les frères et soeurs fi Llah, les tout fi Llah n’agréant jamais qu’une turpitude soit admise dans ce tout qui est un tout sacré.

Je veux mourir en soeur et non en femme, je veux mourir fraternellement et non en larmes.

Je veux être libre des passions, rationnelle à profusion, et réaliser chaque jour cette spiritualité rationalisante qu’est l’Islam : croire en l’Invisible sans être une tarée, croire en ma Religion sans être une bédouine frustrée, croire en moi sans faire de mon égo une divinité, croire que je suis là pour un temps de scène donné ;

Est-ce que je vais vivre selon ma foi ou selon d’autres principes ?

Est-ce que je vais oublier mon humanité en oubliant Allah ?

Est-ce que je vais oublier ma mort en suivant des concepts populistes, mondialistes, progressistes ?

Est-ce que ma sincérité, est-ce que mon Engagement pour Allah auront réussi ?

Aurai-je oeuvré à réveiller et regrouper ma foule ?

Puis, …

Notre foule disparaîtra ; le cimetière l’intègrera. Cherchons bien cette foule, car actuellement elle est dispersée

J’espère qu’on s’en réveillera avec la lumière pleine nos visages, faisant une foule de lumières au Yawm el Qiyama, nos lumières courant devant nous et à nos droites, avec en cette main, un Livre réjouissant remis.

« -Lis ton écrit, sois ton comptable »

Puis Il dira

 » Effectivement tu as honoré on Tawhid, Entre donc au Paradis ! « 


Cette « loi de l’attraction »très en vogue est-elle du shirk ?

Prise tel quel, cette loi est contraire à ce qu’Allah a fait descendre car le principe fondateur de cette loi est autre qu’Allah Connu et Reconnu, glorifié dans toute la Magesté de ce qu’Il nous a appris sur Lui grâce au Quran et la Sunna.
Cette « loi de l’attraction » est une croyance provenant des humains non-islamiques, une superstition pour se guider et se réconforter, Alors que justement l’Islam est Le guide de l’Humanité descendu à nous par ALLAH : tu peux retrouver des choses qui ressemblent à une logique de l’attraction dans la religion d’Allah : quand on se détourne d’Allah on s’attire des démons qui deviennent nos compagnons inséparables, qui nous enjolivent le faux et nous décridibilisent le vrai, tout bien qui nous atteint vient d’Allah et tout mal qui nous atteint vient de nous-même, Allah nous attire vers la lumière et les autres lois(Taghout) que celles ayant pour convergence Al HAQQ nous tirent vers les ténèbres, vagues de ténèbres entassées les unes au dessus des autres, celui qui étend la main ne la voit presque plus.
Si tu veux qu’une attraction ne soit pas du chirk, sois attirée par Allah et Allah te fera adhérer, te rendra intéressée, te fera aimer
et rechercher ce qu’il y a de mieux pour toi, Lumière sur Lumière. Il est le connaisseur de l’inconnaissable des cieux et de la terre, la grâce est dans Sa main et Il est Omnipotent.
Mais si tu laisses Allah de côté/ que tu Le Zappes pour croire que tu as en toi une sorte de télécommande magique, OUI cela est du SHIRK, d’autant que tu te dotes, par croyance inventée, d’un super pouvoir imaginaire en négligeant ton lien à ALLAH, alors qu’il n’y a en vérité de force et de puissance qu’en Allah. Car nous ne sommes plus des enfants, nous portons la responsabilité de l’engagement envers Allah.
La loi de l’attraction est au mieux une croyance d’errance vers le bonheur alors que le Bonheur est en Allah et notre proximité en Lui qui nous apaise et nous éprouvera à coup sûr. C’est Allah qui donne le bonheur largement à qui Il veut comme Il veut(la grâce est dans Sa main et Il accorde Ses largesses à qui Il veut). La loi de l’attraction dont tu parles est issue d’un système de croyance contraire à la Royauté d’ALLAH. Si tu as un pouvoir c’est de remettre tout le pouvoir à Allah qui t’accorde ta part de pouvoir à sa juste mesure pour vivre la vie d’ici bas de la manière la meilleure pour toi. Si tu veux le pouvoir tu dois le chercher auprès d’Allah, pas ailleurs. C’est par la suite Lui qui t’évitera de dévier/t’égarer dans les Systèmes De Pensée faisant appel aux intuitions où la limite entre science et croyance est floutée.
Mais je crois que la question que tu voulais poser était aussi : « Est-ce que les gens qui croient/espèrent en cette loi font du shirk ? » Et bien dans ce cas il s’agit de « cas par cas », car une personne qui croit cela par ignorance en estimant qu’Allah a rendu cette loi possible, Allah ne la lui comptera peut-être pas comme du shirk/comme un système opposé et rebelle, négligeant, indépendant à Lui Glorifié Soit-Il.
Mais comme je te l’ai expliqué L’Islam met la Royauté d’Allah au coeur de nos actes et de nos psychés. S’il y a une attraction c’est celle que le Coran exerce sur ceux qui ont la foi(ils le reconnaissent comme on reconnait nos propres enfants) et c’est de là que vient la baraka car Ceci, Le Coran est un guide, le guide des pieux.
Tout le problème est de savoir si des musulmans qui ont pratiqué des rituels avec la croyance en ce pouvoir d’attraction avaient Allah au centre de leurs espoirs, ou pas.
Ne soyez pas comme ceux qui oublient Allah, Allah a fait alors qu’ils s’oublient eux mêmes. Ne sont pas égaux les gens du paradis et les gens de l’enfer. les gens du Paradis sont eux les gagnants. « O Allah fais moi entrer par une entrée de vérité et fais moi sortir par une sortie de vérité et accorde-moi de Ta part, un pouvoir bénéficiant de Ton secours ».
Et dis : « La Vérité (l’Islam) est venue et l’Erreur a disparu. Car l’Erreur est destinée à disparaître ».
Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants. Cependant, cela ne fait qu’accroître la perdition des injustes.
Fi amani LLAH


Prisonniers du buzz

Prisonniers du buzz…

Quand l’adrénaline nous prend on se croit plus vivants et légitimes que tout

Mais au dessus de nous la lune et les étoiles brillent…

Est-on dignes de sagesse ?

A l’heure de réseautages sectaires et de clans cupides

Sous lesquels prolifère un peuple grouillant de vulgarité et de malveillance dans les commentaires

Foi virtuelle, tantôt chiche à faire un don d’argent pour une peine,

Tantôt chiche à manger la chair du frère mort pour une haine !

Est-ce cela le peuple victorieux de principes ?

Est-ce cela qu’une éducation historique ?

Imams prisonniers du buzz, êtes-vous sérieux?

Prêcher la religion d’Allah ainsi,

Dans un mélange de mésange et de crocodile ?

Sauver celui que l’on tuera demain ?

Donner le souffle quand on étouffe ?

Caresser la joue que l’on gifle ?

Tendre une main, pour tendre un piège ?

Nourrir quelqu’un, frapper un autre ?

Le monde est-il devenu fou ?

Ouma de caniveau !

N’eut été la grâce d’Allah sur vous et sa miséricorde…

et n’eut été QuAllah est pardonneur et miséricordieux…

ouma de faux niveau !

Nul d’entre nous n’aura jamais été pur !

Je D’outre Tombe


bien la famille !

Espérance
Ton équation de l’Islam serait fausse 
Notre équation de l’Islam serait fausse
Votre équation de l’Islam serait fausse 
Leur équation de l’Islam serait fausse
Leur équation du faux permanent se joue
Notre équation de la famille serait fausse 
Notre équation de la monogamie serait fausse
Notre équation de la polygamie-seconde main tout aussi fausse 
Notre équation de l’Islam-belle apparence sur fonds obscurs de taghouts se joue
nous sommes dans le faux vous êtes dans le faux
Flirtons-nous encore avec nos conforts et nos vices ?
Quelle est cette femme qui baisse les yeux pour étaler le maquillage de ses paupières et ses faux cils ?
Quel est ce frère qui pense toujours qu’une femme est un vagin plutôt qu’un cerveau blindé de foi
Un front-armure qui se prosterne ?
Qui est cette femme qui est soumise « avant-bébés » et fait des cornes une fois marâtre ?
Qui est ce frère qui joue le doux par amour-propre mais n’est au fonds qu’un macho ?
Dayouth par ci dayouth par là, un mot que le Quran ne contient pas
Prières à l’heure soit-disant
Psyché tel le Cerbère des Enfers
Psyché dormante de malheur
Quels sont ces gens qui sont Islam à l’extérieur, 
Désordres intenses à l’intérieur, 
Patience une heure, traitrise dix ans ?
« Salam ma soeur, on va au lit » ? 
Prends garde au jour où seront lus les intérieurs
Allah sait tout Allah te voit, 
Allah connait ton charabia,
Allah connait tes frustrations et tes désirs, 
Mets-y de l’ordre tout sera droit,
On apprend pas le Coran
Pour être des rois,
Pour sur Insta jouer aux lois, 
Monétiser bien nos Khotbas, 
Et puis nos cours, là dans dans la cour 
Quels doux pourtours !
Pour nos enfants et ceux des nôtres,
-Bien la famille !
Loin des combats
On aime bien ça

Prenons bien garde… dans les miroirs,
Les Bruits sont là.


Essayer, faire, le possible

La fourmi déambule et s’affirme
Sur le terrain sinueux et boueux.
Ses pattes fines rivalisent dans les fluides
Qui s’avèrent violents et noueux.
En guerrière elle s’incline à l’ordre
Dans son armée sans autres armes que son âme
-On va essayer de faire ce qu’il est possible !

Le cheval escalade un versant très brutal
Sans supports aux talons pierreux ;
Une pente glissante abyssale
Difficile au superbe caballin.
-On va essayer de faire ce qu’il est possible !

La poule naïve encerclée de renards,
De chats sauvages et affamés attaque et contre-attaque,
Plumage gonflé, ailes déployées, bec acéré ;
Poussins éparpillés.

-On va essayer de faire ce qu’il est possible !

L’exerçant aux mains fluides, gantées et aseptisées, au cerveau entrainé
Entouré de confrères, d’infirmières aux aguets
Opère à coeur ouvert cette fillette que l’on dit condamnée.

-On va essayer de faire ce qu’il est possible !

Voilà à quoi se résume l’existence d’un être exercé à lucidité :

-On va essayer de faire ce qu’il est possible.


Volte-Face

Les phrases du Coran écrivent les phases de nos vies
Les phrases du Coran allègent nos angoisses
Les phases du Coran abrègent nos errances nos regrets nos volte-faces
Les versets déversent le poids de fardeaux qu’on ne porterait qu’avec peine
Et que l’on sait traverser comme des plaines dont l’aboutissement
Est … La Mort
Que nous ne sommes pas censés craindre
Parce qu’elle n’est que la création d’Allah
Venant scanner nos âmes normalement affûtées, polies et prêtes comme ces Êtres
Qui ne dépendent que de CeLui qui
-Jamais ne meurt-Jamais ne dort
-Existe bien avant cette vie éphémère et cette mort !


La haine

Ainsi faisons-Nous alterner les jours favorables et défavorables parmi les gens » (al Imran)

Et

La connaissance de l’Heure est auprès de Allah; et c’est Lui qui fait tomber la pluie salvatrice; et Il sait ce qu’il y a dans les matrices. Et personne ne sait ce qu’il acquerra demain, et personne ne sait dans quelle terre il mourra. Certes Allah est Omniscient et Parfaitement Connaisseur.(luqman)

Ce n’est pas l’être humain qui est beau, mais Celui qui l’a créé.

Ce n’est pas le temps qui est sublime, mais celui qui l’a créé.

Ce n’est pas l’épreuve qui dans sa grande couleur est sublime, mais Allah qui a créé ces larmes qui viennent le souligner.

La vie éphémère est vacillante et fragile.

Aimons-nous. Détestons le détestable plus que les personnes qui sont à ses prises : aimons-nous secrètement pour Allah et voyons le mal comme il rend laid, imbuvable, abject, inadmissible aux jardins du Firdaws. Ne regardons pas le mal comme une vérité mais comme une épreuve qui passe et qui cache la vérité.

Il en est ainsi parce qu’Allah est la vérité et que c’est Lui qui redonne la vie aux morts et Il est omnipotent.

Quand bien même le temps te fait croire que c’est la merde absolue, c’est faux, c’est juste un petit caca de moustique, et qui donc qu’Allah est capable de créer un moustique ?

Fais donc confiance à Allah concernant le moustique, la piqure, et le caca du moustique. Ce n’est qu’une épreuve censée activer le gyrophare/sirène t’avertissant que la vie d’ici bas nous indique une vie beaucoup plus grande et grandiose, où les couleurs , les fruits et les sons sont meilleurs, où les regards et les sourires sont plus purs et pénètrent instantanément les coeurs y laissant un salam qui rayonne, lumière sur lumière

« Tu les croirais unis tandis que leurs coeurs sont divisés. C’est qu’ils sont des gens qui ne raisonnent pas. »(al hashr)


« Ils n’atteindront pas leur but. Implore donc la protection d’Allah, car c’est Lui l’Audient, le Clairvoyant. »(al grafir)

Je D’outre Tombe


Seul Lui

Je suis subjuguée par le jour de ma mort
Un truc de fou
J’y pense tt le temps
Est-ce un moment qui m’appartiendra ou pas ?


l’injustice n’est pas loin

C’est une très grande et rude épreuve que d’être voué au sentiment de lâcheté qui nous habite et ne nous quitte pas à chaque fois que les informations nous parviennent concernant nos frères et sœurs humains et/ou musulmans qui se font massacrer sans autre raison que l’injustice qui prédomine notre monde.

On est alors invités par ce bon « nous-même »a « s’en foutre », parce que selon la logique, selon la morale, on ne peut rien changer.

En effet on est encerclés par la police aux quatre coins de nos rues et changer le mode « citoyen-consumériste » de nos vies est rendu péniblement délicat du fait de l’enchevêtrement intrinsèque à nos fonctionnements de tous les jours, qui font presque notre identité d’occidentaux et qui de surcroit nous empêchent de changer les codes d’accès à plus de justice sur terre.

On est là, les bras ballants devant notre écran.

Des enfants pleurent, terrorisés et le visage boursouflé de pleurs-terreur liés aux traumatismes qu’ils sont entrain de subir. D’autres ne pleurent pas car ils ont le visage vide, déjà prêts à « être parmi les morts »

D’autres s’activent à mille à l’heure pour tenter de sauver des restes de vie ; ils réfléchiront ensuite à ce qui leur arrive, ou préfèreront ne pas penser mais plutôt sourire et donner de l’amour avec ce qui d’eux est resté ; Avec ceux d’entre eux qui sont restés parmi les décombres de la vie.

Nous, on croit (parfois)qu’on fait partie des privilégiés, mais on se trompe.

Y’a rien de pire qu’être spectateur sans capacité d’œuvrer et de freiner l’injustice. On est dans la pire des situations, sans compter que cette injustice qu’on ne freine pas progresse

Et que les prochains c’est nous, sans compter tous ceux qui dans un monde prétendument développé moderne et confortable se suicident du fait de l’hypocrisie et du grand mal-être croissant qui y règne.

Nous vivons dans un monde toxique où on devra lutter au plus fort pour garder la foi, car nos vies perdent tout leur sens en commençant par l’interdiction de stopper l’injustice.

Quel genre de vie menons-nous ?!

Quel genre de déshonneur s’abat sur nous ?

Est-ce un châtiment ? Une épreuve ?

Une chose est sûre, même si l’épreuve de la chair et des carnages ne nous a pas encore touchés, nous sommes assurément les suivants d’ici quelques années et c’est sans parler des libertés qui rétrécissent, des essais pharmaceutiques faisant de nous des cobayes, de notre bouffe en boîtes de conserves, en surgelés, de notre paralysie croissante face aux écrans et de notre incohérence, de notre incompétence toutes croissantes à l’unisson.

Noyés dans les divertissements les conforts et les interdictions, la voie de la dénature s’offre à nous comme par nature et bientôt nous serons soit perdus soit tous nus et il ne rimera(presque) plus à rien d’invoquer Allâh.

J’ai une pensée particulière pour toutes les jeunes mères et les jeunes pères déchus qu’on a encouragés à forniquer et qui ont succombé au conseil d’avorter parce que soit disant c’était trop tôt machin.

Je pense à leur lèvre qu’ils mordent en silence

Au poing qu’ils serrent en détournant la tête alors qu’il n’y a plus moyen de fuir.

Les taghout et tout ce qui en découle, vivre dans les thagout, « devoir » suivre les taghout, en voilà une épreuve, et nous ne sommes pas éloignés du mal qui a déjà touché nos frères.

Qui vivra verra, on souffre tous

Avec certes un pic de souffrance à Gaza mais nos pics de douleur ne sont pas loin,

On est tous dans un même corps.

L’injustice n’est pas si loin.


Celui qui nous l’a rapporté aurait écrit le Coran ?

Question : -Imam pourriez vous nous raconter des faits marquants de l’islam…beaucoup de moulhiddines disent que le coran a été écrit par Mohamed ssl ou bien par des gens qui ont manipulé le coran ..qu’en pensez vous!?que dieu n’a pas besoin de messagers pour se faire connaître et entendre…j’aimerai bien connaître votre avis là dessus…merci

Réponse : -Allah éprouve les gens par leur narcissisme ou cette propension à tout ramener à eux-mêmes, leurs caprices, leurs gâteries et leurs avis épicés. Ceux qui sont humbles, c’est à dire qui ne s’enflent pas d’orgueil sur la terre vont reconnaître la parole d’Allah comme leurs propres enfants dit le Coran. Peu importe qui le récite, la parole d’Allah est divine, elle a été donnée à Muhammed comme messager pour éprouver les coeurs des orgueilleux qui discutent la vérité et la rejettent. Et l’Islam nous enseigne que seuls les humbles, ceux qui ne s’enflent pas d’orgueil et ne cherchent pas la dissension ni les égards d’autres êtres humains sont aptes à vibrer au son du Coran et à reconnaître sa réalité divine et transcendante.
Pour qui, par rapport à qui, à quels personnes éphémères et passagères vous intéressez-vous à la « problématique » de l’authenticité du message ?Dès lors que vous cherchez votre propre secours, alors le Coran est une nature première et salvatrice et plus du tout une « problématique ».Dans la vie on est animés, motivés, manipulés, attirés, charmés, enjoués, stimulés par des tiers, et pour eux, sans s’en rendre compte, on se met comme eux à se poser les mauvaises questions. Mais quand on se met à réfléchir profondément à ce coeur qui bat en silence dans cette poitrine et qui va cesser de battre et de porter ce corps d’un moment à l’autre, Quand on écoute dans le sanctuaire de ce corps, la caverne de ce crâne et dans les voûtes de ces poumons, alors les pulsations nous avalent et nous rejettent comme Jonas l’homme au poisson : Gloire à Toi Seigneur. J’ai été du nombre des injustes !


Eduquer

Eduquer signifie également « prendre soin de », « guider », « rendre adroit et observateur » ; éduquer c’est un échange mutuel d’attention ; c’est absorber de l’autre ce que cet autre attentionné à à nous léguer de plus sincère.

Eduquer ce n’est pas mettre 30 élèves dans une salle aux murs durs et au tableau noir, ou 1000 élèves dans un sanctuaire républicain privé de ruisseaux, d’empathie et d’animaux.

Eduquer c’est ouvrir à la vie et permettre que cette vie s’exprime ; ce sans quoi il n’y a que rétention, violence, explosion et traumatismes.


Le suicide des nôtres

Je ne sais rien de ma mort mais, 

J’y pense beaucoup.

Mieux que de penser, je dirais simplement 

Que je l’espère comme une fête prospère.

Dans mon silence, 

Il me semble, que j’ai trop pensé. 

Trop fixé le vide, 

Trop attendu quelque chose, de spontané.

Vous savez, ce qui est spontané ne s’attend ni ne se prépare ; 

Ce qui est spontané se vit et tourne la page

Vers d’autres contrées vers d’autres mers et d’autres paysages.

Quand on est déprimé dans la permanence, 

Que la peur sur nos épaules pénètre nos entrailles et nous tord, 

Quand les fils s’emmêlent et se bloquent, 

Que le cerveau fatigue et empoigne la paire de ciseaux

Il n’y a plus à dénouer, et donc plus à construite sur la fragilité  

Deux lames jointes sonnent alors

Un nouvel horizon, un nouvel ustensile dans la lumière qui brille.


ascension sur le fil

Dans l’obscurité, seul le fil de la rampe,
boisé et verni,
M’indiquait l’ascension à prendre.
Me guidant de ma main,
Fardée en mon dos jusqu’à sentir ployer mes jambes
Et se couper mon souffle,
Et vaciller mon pied sur une pierre faisant craindre,
que tout puisse subitement s’écrouler.
Le fil blanc de la rampe était le chemin seul,
Dont mon corps suive l’équilibre
Et la lumière bleutée,
Venait d’assez haut ;
Oui, elle provenait de loin
N’éclairant ni les marches,
Ni le vide menaçant de son plein.