« Tu as honoré on Tawhid, Entre donc au Paradis ! «
Si je ne sais pas quand-est-ce que je vais mourir, une chose est sûre, je veux mourir sur la ilaha ila Llah.
Et je sais durement, profondément, comme une lance reçue en pleine poitrine pendant un difficile combat, que rien ni personne ne m’y sera utile, si ce n’est mon propre combat pour la ilaha ila Llah, ainsi que les frères et les soeurs rencontrées en miroir de cet effort.
Ce combat est difficile. Il demande de secouer son égo jusqu’à le vider de tout autre qu’Allah, de ne pas se retourner et de regarder droit devant. D’avancer malgré les pertes et de rester confiant, sachant que l’ultime arrivée, inéluctable pourrait être pire qu’une perte, et que nous sommes encore et toujours au combat.
Combat contre les illusions, qui doivent faire de nous ceux qui s’égarent en œuvres et en raisonnements, combat contre l’esthétique fallacieuse, celle qui change le bien avec une forme de corruption du coeur,
Combat contre la légèreté pseudo bienveillante et le pseudo souci hypocrites, qui oublient leur vraie perte et l’estiment uniquement dans le temps qui pourtant passe.
Combat contre la confiance mal acquise, celle qui se fait en oubliant Allah, roi de toute rectitude.
Combat pour une légèreté de profondeur, une légèreté qui sait que tout retourne à Allah Créateur de merveilles et que tout Lui est dû, combat pour une fraternité sans mirages, une fraternité sans barrages, en rangs serrés, comme une prière qui arrête tout pendant que le temps passe, cramponnée à Celui qui surveille et que rien ne lasse.
Je ne sais pas quand est-ce que je vais mourir ni quand.
Mais je sais que ma mort est présente, active et banale,à même ce temps qui passe, et que je suis inscrite dans une succession de morts qui défileront par le temps, quand bien même on rigole souvent.
Je veux malgré la banalité de ma mort, qu’Allah m’accueille avec Son agrément, et que si mon âme est pesée, je sois parmi les bienveillants fi Llah, les endurants fi Llah, les frères et soeurs fi Llah, les tout fi Llah n’agréant jamais qu’une turpitude soit admise dans ce tout qui est un tout sacré.
Je veux mourir en soeur et non en femme, je veux mourir fraternellement et non en larmes.
Je veux être libre des passions, rationnelle à profusion, et réaliser chaque jour cette spiritualité rationalisante qu’est l’Islam : croire en l’Invisible sans être une tarée, croire en ma Religion sans être une bédouine frustrée, croire en moi sans faire de mon égo une divinité, croire que je suis là pour un temps de scène donné ;
Est-ce que je vais vivre selon ma foi ou selon d’autres principes ?
Est-ce que je vais oublier mon humanité en oubliant Allah ?
Est-ce que je vais oublier ma mort en suivant des concepts populistes, mondialistes, progressistes ?
Est-ce que ma sincérité, est-ce que mon Engagement pour Allah auront réussi ?
Aurai-je oeuvré à réveiller et regrouper ma foule ?
Puis, …
Notre foule disparaîtra ; le cimetière l’intègrera. Cherchons bien cette foule, car actuellement elle est dispersée
J’espère qu’on s’en réveillera avec la lumière pleine nos visages, faisant une foule de lumières au Yawm el Qiyama, nos lumières courant devant nous et à nos droites, avec en cette main, un Livre réjouissant remis.
« -Lis ton écrit, sois ton comptable »
Puis Il dira
» Effectivement tu as honoré on Tawhid, Entre donc au Paradis ! «

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