l’injustice n’est pas loin
C’est une très grande et rude épreuve que d’être voué au sentiment de lâcheté qui nous habite et ne nous quitte pas à chaque fois que les informations nous parviennent concernant nos frères et sœurs humains et/ou musulmans qui se font massacrer sans autre raison que l’injustice qui prédomine notre monde.
On est alors invités par ce bon « nous-même »a « s’en foutre », parce que selon la logique, selon la morale, on ne peut rien changer.
En effet on est encerclés par la police aux quatre coins de nos rues et changer le mode « citoyen-consumériste » de nos vies est rendu péniblement délicat du fait de l’enchevêtrement intrinsèque à nos fonctionnements de tous les jours, qui font presque notre identité d’occidentaux et qui de surcroit nous empêchent de changer les codes d’accès à plus de justice sur terre.
On est là, les bras ballants devant notre écran.
Des enfants pleurent, terrorisés et le visage boursouflé de pleurs-terreur liés aux traumatismes qu’ils sont entrain de subir. D’autres ne pleurent pas car ils ont le visage vide, déjà prêts à « être parmi les morts »
D’autres s’activent à mille à l’heure pour tenter de sauver des restes de vie ; ils réfléchiront ensuite à ce qui leur arrive, ou préfèreront ne pas penser mais plutôt sourire et donner de l’amour avec ce qui d’eux est resté ; Avec ceux d’entre eux qui sont restés parmi les décombres de la vie.
Nous, on croit (parfois)qu’on fait partie des privilégiés, mais on se trompe.
Y’a rien de pire qu’être spectateur sans capacité d’œuvrer et de freiner l’injustice. On est dans la pire des situations, sans compter que cette injustice qu’on ne freine pas progresse
Et que les prochains c’est nous, sans compter tous ceux qui dans un monde prétendument développé moderne et confortable se suicident du fait de l’hypocrisie et du grand mal-être croissant qui y règne.
Nous vivons dans un monde toxique où on devra lutter au plus fort pour garder la foi, car nos vies perdent tout leur sens en commençant par l’interdiction de stopper l’injustice.
Quel genre de vie menons-nous ?!
Quel genre de déshonneur s’abat sur nous ?
Est-ce un châtiment ? Une épreuve ?
Une chose est sûre, même si l’épreuve de la chair et des carnages ne nous a pas encore touchés, nous sommes assurément les suivants d’ici quelques années et c’est sans parler des libertés qui rétrécissent, des essais pharmaceutiques faisant de nous des cobayes, de notre bouffe en boîtes de conserves, en surgelés, de notre paralysie croissante face aux écrans et de notre incohérence, de notre incompétence toutes croissantes à l’unisson.
Noyés dans les divertissements les conforts et les interdictions, la voie de la dénature s’offre à nous comme par nature et bientôt nous serons soit perdus soit tous nus et il ne rimera(presque) plus à rien d’invoquer Allâh.
J’ai une pensée particulière pour toutes les jeunes mères et les jeunes pères déchus qu’on a encouragés à forniquer et qui ont succombé au conseil d’avorter parce que soit disant c’était trop tôt machin.
Je pense à leur lèvre qu’ils mordent en silence
Au poing qu’ils serrent en détournant la tête alors qu’il n’y a plus moyen de fuir.
Les taghout et tout ce qui en découle, vivre dans les thagout, « devoir » suivre les taghout, en voilà une épreuve, et nous ne sommes pas éloignés du mal qui a déjà touché nos frères.
Qui vivra verra, on souffre tous
Avec certes un pic de souffrance à Gaza mais nos pics de douleur ne sont pas loin,
On est tous dans un même corps.
L’injustice n’est pas si loin.
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