Le suicide des nôtres
Je ne sais rien de ma mort mais,
J’y pense beaucoup.
Mieux que de penser, je dirais simplement
Que je l’espère comme une fête prospère.
Dans mon silence,
Il me semble, que j’ai trop pensé.
Trop fixé le vide,
Trop attendu quelque chose, de spontané.
Vous savez, ce qui est spontané ne s’attend ni ne se prépare ;
Ce qui est spontané se vit et tourne la page
Vers d’autres contrées vers d’autres mers et d’autres paysages.
Quand on est déprimé dans la permanence,
Que la peur sur nos épaules pénètre nos entrailles et nous tord,
Quand les fils s’emmêlent et se bloquent,
Que le cerveau fatigue et empoigne la paire de ciseaux
Il n’y a plus à dénouer, et donc plus à construite sur la fragilité
Deux lames jointes sonnent alors
Un nouvel horizon, un nouvel ustensile dans la lumière qui brille.
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