ascension sur le fil
Dans l’obscurité, seul le fil de la rampe,
boisé et verni,
M’indiquait l’ascension à prendre.
Me guidant de ma main,
Fardée en mon dos jusqu’à sentir ployer mes jambes
Et se couper mon souffle,
Et vaciller mon pied sur une pierre faisant craindre,
que tout puisse subitement s’écrouler.
Le fil blanc de la rampe était le chemin seul,
Dont mon corps suive l’équilibre
Et la lumière bleutée,
Venait d’assez haut ;
Oui, elle provenait de loin
N’éclairant ni les marches,
Ni le vide menaçant de son plein.
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