Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

Oui, je commence à te connaître, mon virtuel

Tu viens de dire que je commence à te connaître, mon cher frère.
Cette phrase me fait réfléchir beaucoup, et me donne le sentiment particulier que tu vis à travers le net comme à travers une armure mon frère, peut-être au point d’oublier cette composante virtuelle entre nous, qui fait que tu n’es que partiellement là bien que ta présence soit quelque part et que tu aparaisses à nos sens de temps en temps.
Ton existence et tes apparitions à mes côtés ne sont pas rythmés par le train-train quotidien, le partage d’une activité commune, le partage d’une proximité physique et d’apparitions réelles.
Tu n’es pas parmi le vrombissement des voitures, du métro, tu n’apparais pas dans les lieux que je traverse. Nous ne partageons pas d’espace en commun, ni salle de cours, ni lieu convivial, et même si je perçois des échos de ta personne je ne sais pas si je peux dire que je commence à te connaître, ni si je te connais vraiment, bien que je t’aime en Allah avec certitude.
Tu m’apparais comme en binôme avec le virtuel ; un virtuel auquel je réfléchis souvent. Et qui m’est de plus en plus désagréable à envisager. Toi tu es toujours aimable mais le virtuel est détestable, car il donne une image et une voix d’un frère qui n’est jamais là, qui ne rend pas visite, qui ne prend pas la main, qui n’aide pas à porter les courses. Qui ne bâtit pas de ses mains, qui donne de son image et de sa voix qui se répètent, mais personne ne construit avec un visage et une voix quand bien même ces deux composantes expriment les plus beaux discours.
Personne ne vit longtemps avec un coeur artificiel et aucune relation virtuelle ne remplace la connaissance réelle. Évidemment « connaître » exprime la satisfaction de savoir, savoir quoi ?
Je ne pense pas qu’il y ait une fraternité qui se vive via internet, je pense qu’internet nous perd et nous égare, nous frustre et nous offre simplement une soupape à une réalité si dépourvue d’islam et de fraternité, qu’on fantasme l’Islam sur la toile, en faisant passer le temps de nos vies misérables et manquées.
Ne pense pas à une attaque ou quelque véhémence, je parle en toute sincérité.

Le virtuel n’est pas notre ami, c’est un outil que nous utilisons beaucoup par lâcheté et par individualisme normalisé

Le virtuel n’est que le cache misère de nos vies égarées et islamiquement dépourvues de fraternité.
L’individualisme nous a refaçonnés et conditionnés à reproduire l’individualisme. La fraternité nous a quittés de même que l’Islam, celui qui nous apprit sous l’égide du Messager d’Allah, que les croyants ne sont que des frères, et que c’est une abomination que de dire ce que vous ne faites pas.

Qu’Allah nous aide à sortir de l’individualisme et son virtualisme libéral, amîne.
Qu’Allah nous aide à sortir des conforts vers lers confrontations et les heurts utiles, ceux qui feront triompher la Vérité, quelque répulsion qu’en aient les criminels.


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