Aboubakr al Siddiq
Mon grand-petit frère
tu promènes avec toi un doux mystère,
Sans doute est-ce ta patience quand tu espères
Tu transportes avec toi une douce lumière, sans doute ta foi et ta douceur
Tu démarches tel le ruisseau, met en émoi la nature, et comme nuit prépare la lueur.
Tu disparais dans Sa splendeur, sans mot de trop, quelle pieuse odeur,
Tu transformes la douleur en douceur,
en un parfum de serviteur,
Ô lumière allumant les coeurs
Tu es ce toi, grand-petit frère,
Tu es cet homme qui porte l’honneur,
ces yeux ouverts face au labeur, visage d’amour et de candeur, posant ton front vers Son seigneur
Qui t’assigne des anges en prière,
Bénit ta mère, bénit ton père,
Et fait de moi cette petite soeur, qui se rallume de ta lumière.
tes mots ta voix me rassérènent
ton souffle dit, Allah transporte
ta foi sourit mon coeur revit
Tu es cette endurance qui en prière, traverse le temps pour faire à temps
qui tend la main, offre son visage,
respecte la terre comme un cristal
tu es cette cohérence cardiaque,
Qui s’essoufle et qui transpire,
Qui s’épuise et qui soupire,
Et s’abandonne pur et porté,
Et repentant à bout portant
tu crains Allah d’amour confiant,
En dépendant Adorateur.
40.6. Ainsi s’avéra juste la Parole de ton Seigneur contre ceux qui ont mécru : « Ils seront les gens du feu ».
7. Ceux (les Anges) qui portent le Trône et ceux qui l’entourent célèbrent les louanges de leur Seigneur, croient en Lui et implorent le pardon pour ceux qui croient : « Seigneur! tu étends sur toute chose Ta miséricorde et Ta science. Pardonne donc à ceux qui se repentent et suivent Ton chemin et protège-les du châtiment de l’Enfer.
8. Seigneur! fais-les entrer aux jardins d’Eden que Tu leur as promis, ainsi qu’aux vertueux parmi leurs ancêtres, leurs épouses et leurs descendants, car c’est Toi le Puissant, le Sage.
9. Et préserve-les [du châtiment] des mauvaises actions. Quiconque Tu préserves [du châtiment] des mauvaises actions ce jour-là, Tu lui feras miséricorde ». Et c’est là l’énorme succès.
D’une Soluté Explicite

Associaux, fous et marginaux
Ils étaient sur la voie d’Allah, nul n’est semblable à Lui,
Ils révéraient l’Unique, pas de divinité à part Lui,
Ils adoraient Allah, pas d’idéal à part Lui,
Ils étaient pris pour des indésirables, pour des fous,
Des marginaux, des associaux criminels
Parce qu’ils ne vivaient pas d’égo, cet égo dorant de caprices et de passions les idoles
Les prophètes ne doraient pas l’égo, mais la vérité qu’Allah décrète,
Contre les idoles scélant les connivences secrètes à l’encontre des humains éclairés, désintéressés et sincères
Appelant à Allah sans Lui donner d’égaux.
Associaux, fous et marginaux d’abord,
Puis reconnus par les cieux et les pieux de tout bord
Serviteurs
Le silence brasse la valeur des âmes
Et la lumière éclaire ce vide dense et rassurant,
Emplissons le de grâce comme la grâce nous sert et nous éclaire à chaque instant Gratitude d’être fourmi, et de traverser les instants
Sublimation au champ de nos regards
Leur foi est belle, elle court parmi les airs
Et emplit nos poumons
Elle irrigue les rivières du lait d’une saine inclination,
Prosterne moi Ô Allah, ne me lâche pas un seul instant,
Pas de divinité à part Toi,
Tu es l’Unique, le vrai, à travers tout, à tout moment
12.53. Je ne m’innocente cependant pas, car l’âme est très incitatrice au mal, à moins que mon Seigneur, par miséricorde, [ne la préserve du péché]. Mon Seigneur est certes Pardonneur et très Miséricordieux.
8.24. O vous qui croyez! Répondez à Allah et au Messager lorsqu’il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie) vie, et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son cœur, et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés.
Les Versets détaillés
Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’est cela (le Coran), la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute chose?
Ne m’idéalise pas
La musique, et son terme, coulent dans mes veines
La respiration, mais aussi l’étouffement
La mélodie, mais aussi le poison,
La rivière mais aussi la sécheresse
L’amour mais aussi la haine
Le parfum, mais aussi la merde plus que la puanteur
Ne m’idéalise pas fût-ce l’éclat d’un instant,
Car cet éclat pourrait te tuer tandis qu’Allah te rend l’éclat de la félicité
Ne m’idéalise pas car je suis périssable,
La préremption ne concerne pas que les denrées périssables ;
De son néant elle convoite aussi ton visage et le mien,
Qui paraissent aussi vitaux que l’éternité qui nous sert de liens,
Visages qui pourtant demeurent impuissants et parfois hostiles au bien.
Alors souviens moi que la moisissure nous guette,
Avertis moi d’un jour où le jeu et la complaisance lointaine ne m’aideront pas
D’un jour où le plaisir fuira la joie infestée par la lèpre ;
Un jour où le coeur tremblera comme la terre, s’ouvrant et vomissant les fardeaux.
Voilà ce dont tu t’éloignais dans ta prétention d’exceller
Toi qui t’idéalisais entouré de douces vanités !
Et sache qu’en vérité, la ilaha ila Llah,
Tout doit périr, sauf Son visage
Si chacun pouvait se dire, et s’y tenir
J’ai en moi une connaissance que j’ai oubliée
J’ai en moi un savoir que j’ai assourdi
Je porte en moi une conscience etouffée,
Une vision aveuglée,
Je porte en moi l’oubli et la conscience,
Vais-je donc ouvrir l’inconscience et m’y perdre,
Vais-je ouvrir l’apparence du savoir en me détouranant des mystères
Ou bien transformer mon oubli en mémoire vivante, qui se rappelle, et s’humilie d’obéissance et de soumission à Allah ?