Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

Face au Qur’ân, distinguer la connaissance

Face au Qur’ân, il faut distinguer la connaissance de notre approche hâtive et avide d’acquérir : nous ne sommes pas la connaissance, mais la science divine nous connait mieux. C’est pour cela qu’elle nous enjoint de toujours revenir au Qur’ân, parce qu’Allah nous connaît mieux, qu’il connaît notre passé et notre futur, et que l’on n’embrasse de Sa science que ce qu’Il veut. 

Le muslim s’en remet entièrement à Allah tout en se mobilisant pour œuvrer de son mieux : Allâh guide certes sur un droit chemin, il se charge de cette guidée tant qu’on se charge de Le chercher. Allâh nous permet de garder en conscience que l’idéalité est liée sinon au Divin, sinon à l’au-delà émanant de Lui : son paradis aussi large que les cieux et la terre est en réalité le but de tout notre désir. Allah nous offre de nous détacher d’autres idéaux que Lui, qui nous promet au Paradis éternel, et celui à qui la sagesse est offerte c’est un grand bien qui lui est offert, car cette sagesse permet la liberté de vivre et de mourir conformément à la volonté divine plutôt que subir les désirs tôt ou tard forcenés, lésés, dépassés et détrônés par la vie éphémère, qui promet au châtiment ceux qui ne raisonnent pas.

***

 (…) » Ceux qui ne croient pas en l’au-delà donnent aux Anges des noms de femmes,

alors qu’ils n’en ont aucune science : ils ne suivent que la conjecture, alors que la conjecture ne sert à rien contre la vérité.

Ecarte-toi donc, de celui qui tourne le dos à Notre rappel et qui ne désire que la vie présente.

Voilà toute la portée de leur savoir. Certes ton Seigneur connaît parfaitement celui qui s’égare de Son chemin et Il connaît parfaitement qui est bien guidé.

A Allah appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre afin qu’Il rétribue ceux qui font le mal selon ce qu’ils œuvrent, et récompense ceux qui font le bien par la meilleure [récompense],

ceux qui évitent les plus grands péchés ainsi que les turpitudes et [qui ne commettent] que des fautes légères. Certes, le pardon de Ton Seigneur est immense. C’est Lui qui vous connaît le mieux quand Il vous a produits de terre, et aussi quand vous étiez des embryons dans les ventres de vos mères. Ne vantez pas vous-mêmes votre pureté; c’est Lui qui connaît mieux ceux qui [Le] craignent.

 Vois-tu celui qui s’est détourné,

donné peu et a [finalement] cessé de donner?

Détient-il la science de l’Inconnaissable en sorte qu’il voit?

Ne lui a-t-on pas annoncé ce qu’il y avait dans les feuilles de Moïse

et celles d’Abraham qui a tenu parfaitement [sa promesse de transmettre]

qu’aucune [âme] ne portera le fardeau (le péché) d’autrui,

et qu’en vérité, l’homme n’obtient que [le fruit] de ses efforts;

et que son effort, en vérité, lui sera présenté (le jour du Jugement).

Ensuite il en sera récompensé pleinement,

et que tout aboutit, en vérité, vers ton Seigneur,

et que c’est Lui qui a fait rire et qui a fait pleurer,

 et que c’est Lui qui a fait mourir et qui a ramené à la vie,

et que c’est Lui qui a crée les deux éléments de couple, le mâle et la femelle,

d’une goutte de sperme quand elle est éjaculée

et que la seconde création Lui incombe,

et c’est Lui qui a enrichi et qui a fait acquérir.(…) »

Sourat an Najm (- l’Etoile)

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