Les réseaux asociaux
Parle-t-On suffisamment de la dimension virtuelle?
À ce qu’elle induit de fausseté et de prétentions, comme étant des réalités?
Au rêve et au fantasme qu’elle nous expose, comme un parfait personnage vivant de qualités ?
Un personnage qui en réalité est multiple et complexe, mais qui choisit de s’afficher selon l’angle d’un tout autre complexe.
Ce complexe, c’est celui de l’égarement. C’est celui notamment, de l’ostentation.
Ce complexe, c’est celui d’une supériorité qui se rêve, au point de ne trouver aucune contradiction à utiliser un marchand de rêves et de Prétentions en guise de communication.
Combien de regards volés? Combien d’attentions violées ?
Combien de cœurs détournés par avidité de paraître et d’exister dans ces web-spectateurs passivisés, amoindris et rabaissés à l’état de mouches d’amour venant bourdonner des « j’aime » sur des publications d’une toute autre réalité.
Ce Web-spectateur étant bien évidemment un frère ou une sœur observateurs depuis le tunnel étroit de leur misère et de leur isolement,
cliquant un « J’aime » dont ces « Piétés » sont étrangement si gourmandes.
Et l’indigence, sous ces noblesses affichées et imposées ?
N’est-elle pas nécessaire à révéler en soi, le besoin de transcender ?
Mais qu’en est-il des réseaux si bien marketisés, qui affirment que nos sheyks et nos sheykhettes sont des saints immaculés ?
Doivent-ils laisser en ligne telles publications qui n’ont pas été likées ?
Parce que les réseaux sociaux nous occupent à paraître dans un faste qui nous égare à de nombreux égards,
Il convient de rappeler que le marketing des égos ne convient pas aux personnes pieuses et craintives d’Allah, qui trouveront certes de meilleurs moyens d’agir qu’un marketing offensant Moise en prétendant, la droiture même.
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