Les réseaux asociaux
Parle-t-On suffisamment de la dimension virtuelle?
À ce qu’elle induit de fausseté et de prétentions, comme étant des réalités?
Au rêve et au fantasme qu’elle nous expose, comme un parfait personnage vivant de qualités ?
Un personnage qui en réalité est multiple et complexe, mais qui choisit de s’afficher selon l’angle d’un tout autre complexe.
Ce complexe, c’est celui de l’égarement. C’est celui notamment, de l’ostentation.
Ce complexe, c’est celui d’une supériorité qui se rêve, au point de ne trouver aucune contradiction à utiliser un marchand de rêves et de Prétentions en guise de communication.
Combien de regards volés? Combien d’attentions violées ?
Combien de cœurs détournés par avidité de paraître et d’exister dans ces web-spectateurs passivisés, amoindris et rabaissés à l’état de mouches d’amour venant bourdonner des « j’aime » sur des publications d’une toute autre réalité.
Ce Web-spectateur étant bien évidemment un frère ou une sœur observateurs depuis le tunnel étroit de leur misère et de leur isolement,
cliquant un « J’aime » dont ces « Piétés » sont étrangement si gourmandes.
Et l’indigence, sous ces noblesses affichées et imposées ?
N’est-elle pas nécessaire à révéler en soi, le besoin de transcender ?
Mais qu’en est-il des réseaux si bien marketisés, qui affirment que nos sheyks et nos sheykhettes sont des saints immaculés ?
Doivent-ils laisser en ligne telles publications qui n’ont pas été likées ?
Parce que les réseaux sociaux nous occupent à paraître dans un faste qui nous égare à de nombreux égards,
Il convient de rappeler que le marketing des égos ne convient pas aux personnes pieuses et craintives d’Allah, qui trouveront certes de meilleurs moyens d’agir qu’un marketing offensant Moise en prétendant, la droiture même.
Idriss
Il faisait partie de ceux qui ont l’amour de faire entendre
Il n’était pas un beau-parleur ordinaire
Il était de ceux qui se battent pour faire entendre
Qui observent pour faire comprendre
Qui taquinent pour être ensemble
Qui ironisent en restant tendres
Qui se disputent pour correspondre.
Il était de ceux qui ne connaissent la faiblesse
Qui s’utilisent avec l’hardiesse ; Auprès de nos nécessiteux.
Au sein de l’homme en son faciès, petit garçon gentil et pieux
refusant le faste des princesses
sachant qu’un être dans sa noblesse,
Sert son prochain par allégresse,
Soucieux du Tout Miséricordieux.
Des épouses et une mère
Il était une fois un petit garçon qui était pur. Tout le monde pensait qu’il était fort, d’autres pensaient qu’il était méchant mais lui savait au fond de lui combien il était fragile.
Sa maman qui l’avait éduqué était son renfort le plus subtil, et aussi savait il retrouver cette alchimie maternelle, ce modèle rassurant et structurant, auprès de celle qui était son épouse.
Des femmes et des mères pour le petit garçon à l’âme si pure. Des femmes et des mères pour cet homme sensible et parfois envahi d’un modèle qui parfois s’essouffle.
Car ce petit garçon était maintenant un homme qui sut faire de ses faiblesses des forces, mais le chemin qu’il reste à parcourir est vaste d’une terre et de gens n’appartenant qu’à Allah.
Le chemin qu’il reste à parcourir est celui d’une religion irréductible, qui n’appartient à aucune forme et aucun habit, mais à des codes essentiels auxquels restent attachés les adhérents à la cause d’Allah ; une cause sans représentants en ce que les composants demeurent d’attentifs lecteurs qui marchent sur un chemin sensible à l’équilibre…
