Identité
Je voudrais que tu saches,
Ma poussière dans le vent,
Qui s’en va, consacrée, au Tout Rayonnant
Que tu saches,
Mon être qui se fend,
Face à l’évidence de la puissance,
Du Tout Rayonnant.
Je voudrais que tu saches,
Que le silence dont je me plaignais tant
Devient peu à peu ce radieux matin,
Qui semblait éclipsé par les tempêtes d’images, aux signaux déchirants.
Que tu saches,
En moi le sablier du temps,
Qui s’inverse, bouleverse, et suspend.
Pendant ce temps, certains crient de douleur et supplient ;
D’autres savourent un délice ravageur provoquant torpeur et printemps
D’autres s’apaisent et détendent plus encore leur divertissement
D’autres, tourmentés, se figent ; comme pour augurer le temps
Et moi je suis de mes couleurs,
Un pissenlit scindant le temps
Avec mon goût pour les espaces,
Avec mon geste, montrant le vent, dans son invisible altesse.
Que je te dise comment j’esquisse ? Cela n’est guère très amusant,
Que je te montre avec mon âme,
Animant cet habit du temps,
C’est là la vie de ce bas monde :
Vis dans ton corps, pas autrement !
Tes émois te connectent à tant de mondes comme l’est le tien, mais autrement
Et de tous, sois sensible, et bienveillant,
A l’unité berçant nos corps
D’un tambour intraveineux !
Que la beauté ne t’illusionne à te laisser désorienté !
La vie est belle lorsqu’elle détonne,
Soumise au Tout Miséricordieux ;
Et disparaît quand elle s’étonne,
De nos moments plus douloureux.
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