Sur moi, On a dit
On a dit que j’étais comme les filles de lallab, animée de vœux d’innovation en religion
On a dit que j’étais une mauvaise, talentueuse – oups rembobinage – orgueilleuse,
On a dit que j’étais vulgaire, grossière, méchante, violente,
On a dit que j’étais un cas psychiatrique,
On a dit que j’étais hypocrite,
On a dit que j’étais une poète et un philosophe,
On a dit que j’étais possédée par le démon,
Mais attention, le démon c’est pas le Quran.
On a dit que j’étais une vilaine fille,
Mais aussi que j’étais trop pieuse attention, c’est pas fini.
On a dit que j’étais sacrificielle pour ma foi et pour ma religion,
Que j’étais parmi les cas extrêmes, mais aussi parmi les laxistes et les faux musulmans.
On a dit que je faisais de la peinture et du dessin,
Que j’écoutais de la musique wahou, et même que je la rendais halal.
Que je n’étais pas assez soumise parce que je défends l’âme de la petite fille, – oups rembobinage -, que j’étais trop soumise étant donné que j’aime la polygamie.
On a dit que j’étais pas gentille, parce que j’étais pas tout à fait une crème qu’on peut se taper (miam-miam-bye-bye, peuchère.)
On a dit que mes shouyouks étaient ceux de l’art et de la psychologie,
On a dit que j’étais hypocrite,
Parce qu’en polémique, j’suis une casseuse de délires.
On a dit que j’étais une mangeuse de caca, même, c’est pas fini !
Mais ça ne me dérange pas, parce que j’aime bien les notes et la musique, qui me font voir comment le monde il est vraiment.
Puisque je sais bien ce que je veux sur terre, et j’ t’avertis, c’est sûrement pas, tes commentaires, ton copinage, tes compliments.
on a dit tellement, que le tableau est passé du noir, au blanc.
Alors j’préfère, pour te réveiller,
te rappeler qu’au delà des surfaces,
Allah connaît la trahison des yeux, et sait ce que les poitrines cachent.
Je n’ai pas d’ami, je n’ai pas d’ennemi, puisque mon deal c’est avec Allah.
Dis ce que tu veux, pense ce que tu veux, je serai là pour toi en cas de panne inshaAllah, mais à mon humble avis tu ne m’auras pas pour ami intime.
Parait-il je suis quelqu’un de difficile, et seuls les destinés fraternels me sont proches et connaissent l’amour de mon visage.
Et quant à toi qui crains de moi des étincelles explosives ou peccadilles, bouh !
Reste loin dans tes fantasmes mythomaniques, bien loin depuis tes retranchements !
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