Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

Archives de juillet, 2018

Avec nos Autres

 


La possession. Une mise en lumière

C’est facile de pointer la possession, et de cristalliser ce concept pour s’en faire un talisman. ça permet une mise au banc de la société des personnes incompréhensibles ou plus simplement malaimées, indésirables et gênantes, ça permet de se sentir valorisé et chanceux, ça permet aussi, ne pas explorer le domaine des sentiments, des émotions, et de la médecine, qui demande bien trop de travail, de qualités, de persévérance, d’engagement moral, intellectuel et d’endurance …
Sous un certain angle de vue, ça permet aussi de prendre en patience et de ne pas s’intoxiquer de rancune, de retrouver la pitié, la miséricorde… ou encore de nager allègrement dans le mépris qui fait se sentir supérieur malgré notre impuissance.
la possession existe et j’en suis persuadée, mais elle commence dans un déraillement vis à vis du rail d’Allah(le Quran), avec les ténèbres éclipsantes de l’orgueil dont font preuve tous ceux qui se croient à l’abri de l’ignorance faisant qu’on ne se prémunit qu’en restant d’honnêtes indigents d’Allah.
Dans ce cas, une simple blessure émotionnelle devient une impasse et un gouffre de notre propre psychisme échauffé, égaré, qui ne comprend plus son épreuve et ne la met pas en harmonie avec le reste de son édifice psychique, faisant l’effet d’une occupation sous-jacente, d’une possession.

La possession, c’est aussi une expression à large spectre qualifiant toutes sortes de cas de personnes, de la tristesse dépressive à la simple personne paraissant amorale ou nerveuse suscitant une menace de rupture avec le confort des habitudes.

donc il faut rappeler que c’est Allah qui sait, et vous ne savez pas. Le Prophète Muhammad a été traité de possédé. La sourate Nun est descendue le Défendre, car il n’est pas par la grâce de Son seigneur, un possédé. On verra par la grâce d’Allah qui a perdu la raison. car Allah voue au châtiment ceux qui ne raisonnent pas.
Et dis Seigneur fais que j’entre par une entrée de vérité et que je sorte par une sortie de vérité et accorde moi de Ta part un pouvoir bénéficiant de Ton secours.
Et dis : la vérité est venue et l’erreur a disparu. car l’erreur est destinée à disparaitre Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants. Cependant, cela ne fait qu’accroître la perdition des injustes.
Et quand Nous comblons l’homme de bienfaits, il se détourne et se replie sur lui-même; et quand un mal le touche, le voilà profondément désespéré.
Dis: «Chacun agit selon sa méthode, alors que votre Seigneur connaît mieux qui suit la meilleure voie».
Et ils t’interrogent au sujet de l’âme, – Dis: «L’âme relève de l’Ordre de mon Seigneur». Et on ne vous a donné que peu de connaissance. Si Nous voulons, Nous pouvons certes faire disparaître ce que Nous t’avons révélé; et tu n’y trouverais par la suite aucun défenseur contre Nous.
Si ce n’est par une miséricorde de ton Seigneur, car en vérité Sa grâce sur toi est grande.

 

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Sur moi, On a dit

On a dit que j’étais comme les filles de lallab, animée de vœux d’innovation en religion
On a dit que j’étais une mauvaise, talentueuse  – oups rembobinage – orgueilleuse,
On a dit que j’étais vulgaire, grossière, méchante, violente,
On a dit que j’étais un cas psychiatrique,
On a dit que j’étais hypocrite,
On a dit que j’étais une poète et un philosophe,
On a dit que j’étais possédée par le démon,
Mais attention, le démon c’est pas le Quran.
On a dit que j’étais une vilaine fille,
Mais aussi que j’étais trop pieuse attention, c’est pas fini.
On a dit que j’étais sacrificielle pour ma foi et pour ma religion,
Que j’étais parmi les cas extrêmes, mais aussi parmi les laxistes et les faux musulmans.
On a dit que je faisais de la peinture et du dessin,
Que j’écoutais de la musique wahou, et même que je la rendais halal.
Que je n’étais pas assez soumise parce que je défends l’âme de la petite fille, – oups  rembobinage -, que j’étais trop soumise étant donné que j’aime la polygamie.
On a dit que j’étais pas gentille, parce que j’étais pas tout à fait une crème qu’on peut se taper (miam-miam-bye-bye, peuchère.)
On a dit que mes shouyouks étaient ceux de l’art et de la psychologie,
On a dit que j’étais hypocrite,
Parce qu’en polémique, j’suis une casseuse de délires.
On a dit que j’étais une mangeuse de caca, même, c’est pas fini !
Mais ça ne me dérange pas, parce que j’aime bien les notes et la musique, qui me font voir comment le monde il est vraiment.
Puisque je sais bien ce que je veux sur terre, et j’ t’avertis, c’est sûrement pas, tes commentaires, ton copinage, tes compliments.
on a dit tellement, que le tableau est passé du noir, au blanc.
Alors j’préfère, pour te réveiller,
te rappeler qu’au delà des surfaces,
Allah connaît la trahison des yeux, et sait ce que les poitrines cachent.
Je n’ai pas d’ami, je n’ai pas d’ennemi, puisque mon deal c’est avec Allah.
Dis ce que tu veux, pense ce que tu veux, je serai là pour toi en cas de panne inshaAllah, mais à mon humble avis tu ne m’auras pas pour ami intime.
Parait-il je suis quelqu’un de difficile, et seuls les destinés fraternels me sont proches et connaissent l’amour de mon visage.
Et quant à toi qui crains de moi des étincelles explosives ou peccadilles, bouh !
Reste loin dans tes fantasmes mythomaniques, bien loin depuis tes retranchements !

 

je (3)


Hypocrisie dévote à l’ère moderne

WAFFENSTILLSTAND, NAHOSTKONFLIKT, ANGRIFF, ISRAEL, PALAESTINA, GAZA, GAZASTREIFEN, OFFENSIVE,

Il était une fois des gens qui craignaient plus ce que les gens allaient dire ou penser d’eux, qu’ils ne craignaient Allah de cette crainte préservant la guidée des pieux.
Ils craignaient la moquerie et la médisance à leur égard d’avantage qu’ils ne craignaient Allah.
Ils se mirent ainsi par complaisance entre eux, à ériger en loi cette belle apparence jugée solidement protectrice dans leurs mondanités vitales, au détriment de l’intériorité forte, aux racines fermes, capable de la colère, du rire aimant, et de pardon compréhensif, de repentir; d’endurance, et de combattivité.
Ceux qui s’étaient acoquinés à la belle apparence n’avaient plus besoin de se repentir. Ils avaient troqué souplesse et finesse, nuance et sagacité. Ils accumulaient les avoirs sous formes d’acquis monolithiques, de titres de noblesse figeant toute projection viable en l’avenir, et s’estimaient parfaits et bien guidés, bâillonnant tout élan vital, afin de demeurer sur les prérogatives qu’ils voulaient fixées.
Leur jugement était facile, mais ils ne jugeaient pas d’après la pénétrante et lourde révélation d’Allah.
Leur arrogance huilée de douceurs leur tissait des amis d’intérêts réciproques.
Leur idole était belle, elle se présentait sans défaut à l’œil habitué, tout autant qu’ils oeuvraient sans relâche pour en perpétuer la tradition.
Ils devenaient des gens de plus en plus fiers, les regards leur rendant l’effet qu’ils aiment produire et rechercher, jusqu’à ne plus voir l’obscurité germer solidement au fond d’eux.
Le mal devenait ces autres, que l’imbu voyait au milieu de ses yeux, comme la menace aveugle, sensible au moindre tremblement d’inattendu. La menace était grande, face à la fragilité de leur éphémère construction. Ceux qui adoraient leur apparence avaient peur, non pas d’Allah, mais de leur propre construction sans fondation, incohérente et vacillante au gré des spéculations mondaines.
Ils disaient que les meilleurs des hommes étaient morts, oubliant que par le Quran Glorieux, le Messager d’Allah est parmi nous.
Les adhân et les sourates, malgré leur psalmodie envoutante et mélodieuse n’étaient plus d’aucune solution pour les opprimés de la Terre.
Les cœurs de ces gens avaient été scellés, car ils avaient pris leurs savants et leurs moines pour protecteurs en dehors d’Allah.

Alors la peur et l’ignorance figeait la communauté de Muhammad, et l’Islam, emmuré au fond sous l’arrogance acclamée des beaux infidèles, demeurait dans l’attente perspicace de donner la victoire aux croyants ne craignant le blâme d’aucun blâmeur.

Et les opprimés à qui ne restait que la vibration discernante du Quran, bénéficiaient de la promesse et de la qualité voulant que la victoire n’appartiendrait qu’à Allah. Et de cela ils étaient pleinement satisfaits.

L’ordre d’Allah arrive. Ne le hâtez donc pas.
Gloire à Lui ! Il transcende ce qu’ils Lui associent.