Les d’âmes
La libido n’est pas un aliment. C’est une culture sacrée.
La maladie porte bien le maquillage, mais le maquillage ne guérit pas.
La fille pas si vieille mais plutôt mûre, finalement maman de plusieurs enfants, enduit son visage de crème. Dans la composition de son pot fétiche, l’acide hyaluronique. Il fait paraître plus jeune, plus fraiche, avec une peau moins fine et plus épaisse ; il fait monter l’eau.
La meuf prend soin de s’épiler, de se colorer, se retracer ses sourcils, de galber ses lèvres et d’ajuster sa coiffe.
La lumière est bonne, le filtre aussi. le maquillage la fait paraître plus bonne. Comme une poupée qui bouge, avec tellement de passion qu’à travers l’écran, à l’autre bout du web et du monde, tu crois avoir capté son parfum et senti la chaleur des émanations de sa peau.
A fleur de peau la meuf. Musulmane d’étiquette, non pas simplement maquillée un peu, mais ultrasexualisée, bimbo enturbannée.
Les bricolages de styles s’adaptent parfois si bien sur l’humain à ses risques et périls. S’éloigner de la mesure du réel n’est jamais une bonne chose, quand bien même on essaye de se sécuriser en fuyant nos peurs.
La fille nous attend.
Elle va faire une vidéo et la mettre sur internet.
Elle a divorcé pour pouvoir faire ça, elle en crevait d’envie.
Elle voulait être désirable, et gonfler plus librement son énergie de cette délicieuse libido en la libérant du poids d’un mari assigné.
En fait j’avais du mal à comprendre quoi au juste, mais y’avait un truc vraiment malsain.
Peut-être parce qu’elle était à fond dans le chirk, alors qu’il y a tant de filles si belles, si nues et presque innocentes de l’être. Et de tant de femmes divorcées ou mariées, qui sont la lumière même.
Un truc vraiment malsain, un gros problème.
Elle prend plus plaisir à s’afficher dans les regards qu’elle n’en aurait de faire l’amour avec un homme qui l’aime pour elle, pour lui et eux, mais surtout qui l’aime en Dieu, à l’abri des regards.
Elle ne sait plus la valeur de l’humain en elle et en l’autre, parce qu’elle a pris goût à l’idée de comment elle peut susciter le désir chez un maximum de monde, au point qu’elle flippe de la réalité de l’équilibre humain entre enfance et vieillesse, entre santé et maladie, dans laquelle elle sent lui monter l’angoisse de ses propres péchés accumulés.
Les péchés, tu sais, ces incohérences vis à vis d’Allah qui a ramené à la vie, et qui exhorte à la mesure, à l’égalité, à l’équité et à l’utilité assignée à toute chose.
Elle se dit musulmane, pourtant elle veut être plus vue et plus plébiscitée, elle veut être « plus quelque chose » qu’autrui, quand mille filles en colère de ne pas être entendues, sont elles, pures légitimes et polies. Elle se cache derrière l’idée de Dieu pour aller très loin dans ses fantasmes à elle, et ne se sentir exclue au final, d’aucun des deux groupes dont elle se prétend pourtant en vivant sa duplicité charnelle, Plus fornicatrice en désir que tant de libertins.
Elle a assigné à sa libido la place de Dieu, au point qu’elle se joue de tous, dont elle se sert pour mettre son cirque en scène, où chacun de ses membres s’agite avec langueur comme les animaux sont en rut.
Elle se cache aussi derrière l’idée d’une liberté de la femme, pour sexualiser au maximum sa générosité hypocritée de style.
Cette femme est malade, ce n’est pas la liberté qu’elle cherche, mais s’enfoncer d’avantage dans l’aliénation où la pousse son angoisse existentielle parce qu’elle n’est pas véritablement apaisée en Dieu. Son plaisir sexuel a pris la place de la divinité dans son inconscient, la coupant de la vie simple sans strass ni faux semblants. La chose qu’elle rechigne le plus, c’est d’être égale aux autres, et elle croit l’issue et le bonheur dans le sexe, quand cet idéal associationiste occulte jusqu’au soleil et rend le ciel noir et irrespirable.
Se doper de ce qui nous aliène et éloigne de l’apaisement est bien la pire des choses qui soit, et certes, de même que la fille bien n’est pas forcément la sexualisée, la libido n’est certainement pas l’énergie fondamentale à se valoriser, à se sécuriser… et se lier d’un lien d’amour sincère.
L’énergie, l’avenir, la lumière et le succès, c’est Lui, Allah, qui a assigné une mesure à chaque chose.
59.21. Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu l’aurais vu s’humilier et se fendre par crainte d’Allah. Et ces paraboles Nous les citons aux gens afin qu’ils réfléchissent.
22. C’est Lui Allah. Nulle divinité autre que Lui, le Connaisseur de l’Invisible tout comme du visible. C’est Lui, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
23. C’est Lui, Allah. Nulle divinité autre que Lui; Le Souverain, Le Pur, L’Apaisant, Le Rassurant, Le Prédominant, Le Tout Puissant, Le Contraignant, L’Orgueilleux. Gloire à Allah! Il transcende ce qu’ils Lui assoent.
24. C’est Lui Allah, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. A Lui les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et la terre Le glorifie. Et c’est Lui le Puissant, le Sage.
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