Une mémoire solide
Aujourd’hui j’aurais voulu parler de nos photographes, amoureux de ces instants aussi somptueux que terribles.
Je voulais leur rendre un hommage, car il n’y a pas de hasard dans la recherche d’un instant à figer, à rendre visible à tous.
Non, il n’y a jamais de hasard, jamais.
Il n’y a jamais d’errance, ni d’abandon.
Tout est parfaitement à sa place, pour celui qui sait regarder, écouter, et capter l’énergie en harmonie dans l’espace.
Notre mental parfois s’égare, mais notre esprit photographe, lui, se rappelle.
Ce photographe, c’est notre mémoire, qui nous parle, qui nous tire par le bas de la chemise, et qui veut nous montrer quelque chose du doigt à défaut d’avoir le mot juste pour le dire.
Notre photographe, c’est notre antenne parabolique, cette quête intérieure du sens, cette oreille cachée dans nos poitrines.
C’est cette âme en éveil, qui veut faire lien et faire merveille, mais qui se heurte à l’absence d’amour et de profondeur.
Le support n’importe pas toujours puisqu’il est souvent plat, mais ce qui compte plus que tout chez le photographe, c’est son amour, son regard, son sens de l’harmonie, de l’émotion, de l’attention, de la tendresse, et par dessus tout, de la profondeur.
Notre photographe, c’est cette spirigraphie, qui trouve dans la lumière couchée sur toile ou sur feuille par le biais de matières chimiques ou virtuelles, le moyen de traduire cet instant harmonieux, psychique et magique, au milieu du sang et de la douleur.
Et Je t’aime de tout mon coeur, ce coeur qui sera dévoilé sans que rien en lui ne soit caché à Allah.
D’ailleurs, La ilaha ila Llah !
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