Fornicatrice
La foi c’était pas dans le coeur, non, mais dans la manière d’une pieuse habitude.
Voilà pourquoi la meuf avide de faire sa belle dans les regards n’avait pas la conscience de sa perversité.
Elle se moquait pas mal d’Allah en vérité, ce pourquoi, ce dont elle se moquait, l’avait enveloppée.
Elle s’était entourée de pantins arguant que la foi est dans le coeur, et que seul peut nous juger le Créateur.
Elle savait bien pourquoi elle évitait les religieux, rêvant de se coller, aux stars des plateaux de la télévision païenne.
N’étant capable de chercher Allah sincèrement, elle avait en elle l’irrépressible besoin de se consumer en consumant les autres.
Une beurette parmi les autres, sauf que celle la, elle prétendait avoir la foi.
Y’en avait une, qui s’appelait Zahia, avec ses allures de pute, elle me semblait plus respectable car elle au moins, elle ne cachait ni son idéal, ni son jeu de charme.
Et me revoilà, à songer à l’hypocrite, celle qui aimait plus que tout transformer les gens en théâtre dans lequel son égo se produit sans rétribuer ses actes.
Ce théâtre qui prostitue l’idiot regardant vers la vile, celle qui n’a pas pire soucis que ceux, qui pieusement, détournent d’elle, et de son jeu leur regard.
Alors je te dis sincèrement, si t’es valide, ne transforme pas les gens en spectateurs de tes fardeaux, range ta fanfare, tes seins, ton maquillage et tes gros plans intimes. Tes cheveux attache les, porte ton précieux voile,
Et sois avec les braves gens dans une position aussi pure que celui qui considère vraiment Allah.
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