Tiers monde
Que dire de ces gens qui vont plus vite que moi, qui communiquent plus vite entre eux, s’amusent d’une manière qui m’échappe ; et qui m’excluent sans m’introduire ?
Ai-je le droit de conjuguer mon « je » avec cette émotion dépressive, ou dissociée ?
Si je nomme cette émotion, et que je lui connecte mon « je », je crois que je dirais que je les déteste ; mais je préfère la patience, qui est un mystère menant vers Sa promesse ; et qui me permet de rester digne, de viser plus toujours plus d’honneur sans me farder d’être une mauvaise personne.
Non, mon âme pure vaut bien mieux que cette vie de pulsions éphémères.
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