Mode d’emploi d’une vie sensorielle qui passe. Mon goût inconditionnel du Quran.

La base est manquante à beaucoup d’entre nous.
On prend trop souvent nos expériences individuelles, temporelles et situationnelles comme normes, et nous attendons que quelqu’un nous miroite notre histoire, nos échecs et nos victoires ; nos goûts mais encore nos frustrations.

Quand nous trouvons tel plaisant asile nous fonçons ; nous nous donnons en oubliant que nous ne trouverons en dehors de la parole d’Allah, aucun refuge.
C’est la raison pour laquelle je ne suis intéressée que par les personnes ayant fait du Quran leur vie et leur Être.

Celles et ceux pour lesquels le bonheur consiste à vivre et célébrer le Quran, sa sagesse, son dépôt, sa miséricorde.
Ceux et celles pour lesquels le bonheur consiste à reconnaître la grandeur d’Allah ; ceux pour qui le bonheur c’est quand Allah nous sauve du châtiment du feu ; ceux pour qui l’aveugle et le malade, ne sont non pas des malédictions mais l’annonce que la vie est vraiment future, et que nous n’en connaissons qu’une basse caricature donnant quelques indications, pour ceux qui se rappellent.

J’ai trouvé trop de gens qui se célébraient eux-mêmes à travers leurs relations éphémères et leurs vides amitiés incapables.
Incapables d’écouter une histoire, de recevoir l’expression d’une sincérité, de concevoir une existence, une conviction, une joie, une peur, un trouble, ou toute autre émotion qui à première vue ne leur ressemble pas spécialement.

Incapables d’être avec et d’être ensemble, avec cette pressante fuite vers ce qui, avec apparence et facilité, leur ressemble.

En réalité les personnes profondes sont nombreuses mais elles hésitent, elles se cachent et craignent souvent d’autre qu’Allah, d’où nos difficultés à nous lier au-delà de nos différences de forme.

Leur référent est un mimétisme aussi fragile que la toile d’une araignée. Leurs peurs non domptées les amènent à reproduire toujours les mêmes schémas de fuite et d’évitement sans laisser place à la célébration relationnelle de La ilaha ila Llah, Car s’ils oublient, je leur rappellerai qu’Allah nous éclaire sur nous-mêmes quand nous faisons de l’ombre sur nos frères et nos soeurs.

Le référent que j’ai adopté pour mon passage sur terre est pour ma part le message qui met les bébés et les vieillards sur la même longueur d’ondes, et les anciennes prostituées ayant embrassé l’islam pour se laver et retrouver leur petite fille, sur la même longueur d’onde que celui qui n’a jamais forniqué.

Ce message qui élève la foi et l’invisible, tout en établissant la lumière d’une endurance relationnelle tissant la piété des frères et des soeurs parmi les pieux.