Musulmanes
A ces femmes, on ne pouvait rien offrir qui ne s’éteigne devant l’aura de leurs trésors cachés. A ces femmes, on ne retirait rien qui ne soit une ressource intarissable en leur sein de piété.
A ces femmes je proposais l’attirail que chez moi on aime à appeler « progrès »; mais il ne fut rien que je leur aie présenté ; rien dont je leur aie parlé ; qui ne se soit éteint dans leurs regards chastes.
Ces femmes étaient du matin nées.
Leurs prières les arrachaient au sommeil des morts ; leurs tâches ménagères, lumières de rationalité, les purifiaient d’avantage qu’elles ne ménageaient quotidiennement le foyer parental. Le temps dans leurs mains, sous leurs pieds et dans leurs soupirs s’apparentait devenir cet or qui ne valait le nôtre. Leur vie était de pauvreté et d’esprit ; de simplicité et de vie ; un or qui face au nôtre transcendait nos…
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