Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

Mon Islam en tant qu’examen de conscience

 

En fait, et c’est trop important de le dire, l’Islam nous est venu en tant qu’examen de conscience.

C’est se dire qu’un jour il y a eu des gens, et par la grâce d’Allah, il y en aura encore, qui se demanderont, qu’est-ce qu’ils sont censés faire pour être justes, indépendamment des influences des gens, du peuple qui pourrait les conditionner.
Parce que chaque fois, les environnements ont eu des effets sur les personnes.

Aujourd’hui, on a par exemple des musulmans et musulmanes, qui cachent leur foi et essayent de la vivre à travers des subterfuges en tous genres.
Comme telles et telles jeunes femmes très très brillantes intellectuellement parlant, qui conquièrent les amphis et les universités du monde séculier, sourire au lèvres maquillées et décolletés plongeants, fesses moulées dans des habits imposés par l’industrie de la mode et ses coulisses séculières, pour nous apprendre lors de colloques et de conférences, où serait notre liberté.

A chaque fois que je vois de ces soeurs, je suis mitigée et perturbée par la contradiction qu’elles portent.

Parce qu’elles portent l voeu de la liberté, par ce qui nous l’arrache et nous avilit.

Elles savent pertinemment qu’avec le voile, elles ne seraient pas là où elles sont malgré leurs qualités intellectuelles, alors elles sécularisent leur apparence, pour conquérir des gens incapables de choisir la vérité. Elles se mêlent à ces semblants de liberté toujours tronquées par le refus de la religiosité accomplie.

Je ne dis pas qu’elles n’ont pas de mérite, car Allah dit qu’Il ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi nous a fait.

Mais ce que je dis, c’est qu’en tant qu’ambassadrices de l’intelligence, elles doivent militer pour la religiosité qu’elles portent autrement qu’avec la sécularité qui la détruit et la freine.

Moi, en tant que musulmane porteuse du Quran, je suis blessée par toute cette nudité exhibée dans mon regard fidèle au Livre. ce n’est pas grave, puisque c’est au nom de ma foi que j’en souffre ; c’est bon signe et je préfère en souffrir qu’imposer à autrui de m’apaiser par l’extériorité.
Mon coeur n’en souffrira plus lorsque mes soeurs auront compris la chasteté et la pudeur par elles-mêmes. Je patienterai et n’imposerai rien du tout à es soeurs, dans tel amour inconditionnel, mais je veillerai à ce que leur comportement ne soit pas normalisé car il est une anomalie religieuse en tant que norme de sécularité.

Car mon Dîn, est un examen de conscience intime auquel elles ne se sont pas soumises malgré tous les examens qu’elles ont passé, pour lesquels elles ont travaillé durement, et qu’elles ont réussi.

Elles se sont donné du mal pour briller en société, et leur sourire éclate et excelle de plaisir passé et présent, mais elles ne se sont pas donné de mal pour l’examen qu’Allah est entrain de nous faire passer par ce temps qui s’écoule, et ce sang qui tourne dans nos circuits sacrés.

Elles sont si intelligentes ; et si nues.

Elles sont si intelligentes, et si mal habillées.

Elles ont conscience de la complexité, mais j’ai conscience de devoir leur rappeler, que l’Islam est venu en tant que libération de la peur, en tant que libération de la domination de l’homme sur l’homme ; quand elles sont conditionnées par ce même dictat des apparences et des relations visuelles et superficielles au détriment des choses profondes qu’au plus profond de leurs efforts, elles sont allées chercher.

Le domaine du savoir et de la connaissance n’est pas un jeu ni un long sourire, mais une lutte où le sourire peut certes nous aider.

Le bien qui est fait est un bien, mais le mal qui est fait, est son frein.

Alors j’aurais voulu qu’on se rappelle, qu’il ne faut pas avoir peu de mourir et s’effacer, mais craindre de tuer les principes de la préservation et de la postérité.

Il ne faut pas avoir peur du jugement des gens ou de leur rejet, mais craindre d’être soi-même en opposition et en rejet des principes qui nous font naître et peuvent nous protéger et nous préserver.

C’est l’histoire d’une fille, qui ressent les conditionnements et les assujettissements à l’humain comme la pire des entraves ; et qui la voyant chez ses frères et soeurs, a voulu rappeler que l’Islam est venu en tant que libération d’un intellect, resté trop longtemps sous les jougs des taghout : ces conditionnements idéologiques nous empêchant de libérer toute vraie et universelle, la vérité dont les intelligences sincères ont soif pour l’unité.

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