Humanitaires salafistes, émotionnels, touristiques, bling-bling…

Moi aussi je peux et moi aussi je veux ! Qui n’a pas rêvé d’être une super héros ?

Il était une fois des donateurs qui voulaient réduire le zèle militant de l’humanitaire à la mendicité.

L’humantaire issu d’une société de consommation basée sur l’apparence ça fait toujours des rebondissements.
L’humanitaire est un salarié avec sa vie privée et ses dépenses, besoins et goûts et problèmes, challenges personnels.
Vous n’avez pas à le juger au prix de ses chaussures. Il achète – parce que dans le temple de la consommation occidentale il faut consommer pour exister – ce qu’il veut avec son salaire, et quand bien même vous voudriez faire de lui un clochard sacrifié à l’idéal générosité, si vous ne cernez pas les contraintes d’une société de consommation islamophobe et que vous ne repondez pas donnant-donnant en restant en phase dans son canal de comunication vous échouez tout autant que l’humanitaire en général est vouéà l’échec en telle société parce que c’est une entreprise reposant paradoxalement elle aussi sur la guerre et l’injustice ; une entreprise qui voudrait soigner les bobos de guerre, mais sans couper le nerf de cette machine de guerre, capitaliste et libérale encore une fois.

Tout est question de cohérence.
Tout est question de regard juste, de patience et de raisonnement ; de référenciation au Livre : un salam vaut mieux qu’une aumône suivie d’un tort ; et Allah sait ce que vous faites tandis qu’il voue au châtiment ceux qui ne raisonnent pas.
L’humanitaire tôt ou tard devra soit s’arrêter soit se transformer et devenir plus intelligente.

Bref seul le fou cherche à satisfaire un monde qui ne se satisfait pas d’Allah.
Et seul l’écervelé pense que son devoir s’arrête à faire des aumônes en négligeant l’ordre selon lequel les victoires se succèdent par la permission d’Allah.