Je préfère avoir le regard allumé d’amour d’Allah, et le corps frissonnant de se prosterner en ayant tout donné pour Lui.

Frétiller d’hypocrisie, d’ostentation, de quête du regard des gens et de leurs approbations, cela ne m’inspire pas la postérité, je sais que ce ne peut pas être ma voie, ni mon succès, ni mon amour, ni mon type d’existence temporaire.
C’est une voie vaine, c’est une voie sans transcendance et sans au-delà.

Je ne sais pas ce qui me tire plus loin et plus haut que tout cela, mais en tout cas j’y crois plus que l’illusion de moi-même, ou encore des autres, parce qu’Allah nous enseigne que les gagnants sont ceux qui synthétisent, ceux qui cherchent l’intérêt commun et ne cherchent d’intérêt personnel que pour cet intérêt fraternel qui fortifie tous les autres d’intérêt et de renfort d’existence évident.

Se rendre intéressant, donner à voir, donner à se faire aimer des gens temporaires, des mortels, qui passent, ou leur donner de quoi passer le temps, qui passe très sérieusement pourtant.

SubhanAllah, de quoi veut-on que notre vie présente soit faite ?
De jeux, d’insouciance, de plaisirs confortables et faciles ?

Ou d’équité, d’équité, et encore d’équité, ancrée ici-bas par l’au-delà, dans ce qui demeure. De piété et de liens de piété, de liens de vertu et de bienveillance, dans ce qui demeure ; dans cette recherche de l’Eternité et de ce qui y mène.

Car nous avons en nous une source, une origine, une harmonie, une corde sensible qui est en elle-même fitra et guide.
C’est avec le Quran qu’on la retrouve, qu’on entretient son suivisme, et qu’on s’y attache à mesure qu’on se réforme des excès et des surplus, des superficialités, des gourmandises, des méchancetés, des avidités mais encore des amertumes.

Ceux qui bossent pour l’au-delà et ce qui y mène seront ceux qui sauront se rendre les plus utiles.
Ceux qui auront nettoyé leur démarche des connivences et des vices, ceux qui auront fait de leur vie une soumission à l’ordre, une conformité à la parole, parce qu’Allah raffermit les croyants par une parole ferme, ici-bas et dans l’au-delà, tandis qu’Il égare les injustes.