beauté, grâce, et cohérence infinie
La beauté et la grâce infinie se dégageant du non-ego.
Il y a des gens, ils dégagent une aura tellement purifiée de toute once d’orgueil
Qu’on a l’impression de voir un nuage de ciel sous forme humaine devant nous. Ces gens là nos yeux ne suffiront pas à les cerner. Notre cœur s’y trouvera d’emblée impliqué.
à côté de ça il y a des gens qui se servent de la religion comme terreau pour cultiver la mauvaise plante de leur orgueil. Ces gens là n’atteindront pas leur but puisqu’ils s’en écartent. Leur effort s’est égaré alors qu’ils s’imaginaient faire le bien puisqu’ils font à dessein occulte ce qu’Allah n’aime pas : mêler le faux à la vérité, et rejeter la verité quand elle leur est donnée dans sa cohérence ; verité qui ne met pas à l’honneur leur ego mais la piété des pieux, qui elle met à l’honneur la seule grandeur d’Allah, que l’orgueilleux malade en son coeur perçoit comme un effacement, une ‘néantisation’ alors que le pieux s’en apaise.
L’orgueil et le non-orgueil ne sont pas pareils.
Le calcul caché et l’amour inconditionnel selon la loi d’Allah ne sont pas pareils.
Pharaon et Allah ne sont pas pareils.
Khawaridj et Sali7în ne sont pas égaux.
Ni les ténèbres et la lumière.
Les uns raisonnent et se mettent en oeuvre avec leurs biens et leurs personnes, les autres calculent comment exercer un contrôle en se cachant, craignant de se mêler à leurs frères et craignant de se prosterner avec eux, tout autant qu’ibliss ne voulut pas se prosterner devant un homme dont la tribu fonctionnerait sur le principe exigeant que le plus noble est le plus pieux.
Certes Allah nous a fait descendre un guide.
Et par ce guide Allah nous rappelle à nos sincérités que les plus grands perdants sont ceux sont l’effort dans la vie présente s’est égaré tandis qu’ils s’imaginaient faire le bien.
La piété ne s’imagine pas, ne se fantasme pas du haut d’une tour jugée imprenable.
Elle se vit dans les palpitations, dans la sueur, la rencontre et le partage issu de tout amour sincère nous amenant à nous regrouper en rangs au nom de Celui qui nous réunira tous au jour du jugement dernier.
La piété ne se sirote pas ; elle s’avale à grandes gorgées parce qu’on dépend d’elle et puis surtout elle se caractérise par cette soif non étanchée qui nous fait courir après l’eau présente dans une autre forme, dans ce ciel créé à l’image de la foi sans brèche, purifiée et élevée, dont Allah nous dit : » ramène sur elle le regard : ton regard te reviendra humilié et frustré. »
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