Cet aimé qu’on aime, notre aimé mortel
Cet aimé qu’on aime, notre aimé mortel ; ce scintillement signalant la présence éternelle.
Dans tout amour il y a une forme de folie, celle nous menant à l’instabilité et l’excès d’un amour se voulant absolu.
Quand on dit à notre aimé qu’on l’aime, cela ne suffit jamais vraiment, et tout l’amour qu’on a pour cet aimé qu’on aime, n’a de sens qu’en celui qu’Allah nous inspire pour demeurer en Son culte et avec nos aimés en Lui, éternels.
Quand on aime ardemment notre aimé mortel, il n’y a pas d’autre indice que la vie éternelle.
Aimer dans la sagesse, c’est aussi rendre à Allah cet amour qui devra lui aussi mourir un jour, Car Allah c’est Lui qui donne la mort et la vie afin de savoir qui de nous est le meilleur en oeuvres, et c’est Lui le puissant, le pardonneur.
Quand on aime notre aimé mortel, on ne peut que renchérir d’amour d’adorer Allah plus ardemment encore.
Ne pas se séparer de Lui, de Sa parole et la Sagesse qu’Il a faite descendre au Messager d’Allah.
Ne pas suivre la pulsion qui voudrait l’emporter sur la raison, d’avoir été créés Adorateurs.
Car la pulsion consume la piété des coeurs, si elle n’est pas administrée par cet amour exclusif, du Créateur.
la pulsion d’amour est parfois destructrice quand elle oublie Celui pour Qui elle est destinée en premier lieu.
Celui qui nous impulse à vivre comme à mourir, en Sa Royauté capable de donner la vie et la mort ; d’allumer et d’éteindre ; de faire scintiller, ou de disperser, comme le vent disperse les dunes pour les reformer.
Aimer notre aimé mortel, c’est d’abord s’apaiser de simplement l’aimer, juste ça.
Aimer, c’est un miracle tout droit descendu du ciel, et préserver, c’est avant tout aimer qu’Allah nous ait accordé la sagesse.
Aimer notre aimé mortel, pour devenir égoïste et angoissé, ce n’est pas la peine.
Aimer notre aimé mortel pour Adorer Allah d’équité plus ferme, telle est l’attitude et le ferment des adorateurs.
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