Aux dépens de mon mauvais caractère, la gloire de l’Eternel

J’ai appris, que le soleil ne brillait pas qu’en été,
Et que la fraîcheur de l’eau, était un parfum régulier,
Dans les coeurs vivants, et ouverts à l’altérité.

Ces poitrines saines,
Qui ne s’enflent pas d’orgueil ;
Et permettent à leur enfant interne,
D’éternellement respirer et aimer.

J’ai appris, aux dépens de mon égo râleur,
Que la vie était parfois d’avantage que moi polie.
Qu’elle m’offrait les monts et les merveilles,
Au raz des étangs, au raz des marrées,

De l’odeur des fumiers dans les douces fermes,
Aux printemps sans années,
Dans les coeurs animés d’une foi ferme.

J’ai appris que l’amour n’était pas réservé qu’aux gens de l’apparence.
Qu’il se révélait un jour, comme on trouve de l’eau source au milieu de l’aride conformité.

J’ai appris que l’amour, peut déverser Son eau, ou Ses foudres.

J’ai appris que j’étais l’enfant, éternellement indigent, de l’amour,

Cet amour qui nous refuse à nous l’orgueil, parce qu’Il nous aime, et qu’Il nous destine à éternellement respirer, d’une façon qui nous sera nouvelle

Sous un ciel nouveau, et sans pareil.

Car je croyais avant, que j’étais mon idéal ; mais j’ai compris que j’étais ce support, à reconnaître et m’affranchir vers Lui, comme l’hirondelle parvient à regagner le ciel, après que la vie l’ait retenue au sol.

Alors j’ai compris que le souhait de l’hirondelle,
C’était aussi le mien, sans jamais m’habituer au bitume des vies mondaines.
Les flairer était suffisant ; car pour ma part j’avais besoin, ni de flairer, ni de flirter, ni de préjuger, mais d’aimer vraiment les gens, qu’ils soient éveillés, égarés, ou méchants envers l’humanité dans sa destinée.

52.30. Ou bien ils disent : « C’est un poète ! Attendons pour lui le coup de la mort ».
31. Dis : « Attendez ! Je suis avec vous parmi ceux qui attendent ».