L’hypocrisie du capitalisme humanitaire
Quand un peuple entier est touché par les difficultés primaires, quand un groupe de gens sont touchés par des difficultés au niveau des choses vitales, quand un groupe de personnes se voient lésées en plusieurs domaines dans leur vie quotidienne que ce soit en matière de soins médicaux ou d’enseignement, d’accès à l’eau ou aux droits fondamentaux, on ne les aide pas en achetant des bonbons, ni en s’invitant dans un restaurant joli ou en achetant une boite de chocolat.
On les aide pour les aider, car les aider est une adoration.
On les aide pour les aider, car c’est un devoir moral et un dessein spirituel.
Alors il est sérieusement temps, de se demander pourquoi Kinder nous a appris à manger chocolat en s’amusant au lieu de manger chocolat en disant « BismiLlah ».
Temps de se demander pourquoi on mange en s’amusant, au point d’aider, soit-disant, en mangeant des bonbons ou en mangeant luxe lors de galas caritatifs.
Mon Dîn m’a appris que tout cela ne peut pas aboutir, car mon dîn est un Dîn parfait, qui ne tolère pas les entourloupes : il est conscience et par cela, il est solution.
Mon Dîn m’a appris que quand on veut aider, on s’en donne les moyens quitte à se priver un peu.
Mon Dîn m’a pas appris à ne pas partager mon adoration, et ne pas en faire une désinvolture.
On ne peut pas aider sincèrement une vie en mâchouillant tranquillement un chewing-gum ; dans la réalité, on le crache car on pourrait s’étouffer avec dans le vif de l’action.
Mais pourtant, ce que le capitalisme nous a donné l’habitude de faire, c’est de savourer le chewingum pendant que l’enfant et sa maman se noient ; que la petite fille meurt de faim ou brûlée par le phosphore blanc.
Alors mes frères et soeurs je vous dis, même si vous faites partie de ce commerçant de bonbons, de ce commerçant de chocolat, de ces restaurateurs, vendez, mais aidez séparément pour que votre aide soit réelle.
Il n’existe pas d’aide qui ne soit pas sérieuse ; tout autant qu’il n’existe pas d’adoration qui ne soit pas sincère.
Et s’il est une manière de massacrer nos frères, c’est bien de mêler le faux à la vérité.
2.40. Ô enfants d’Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés. Si vous tenez vos engagements vis-à-vis de Moi, Je tiendrai les miens. Et c’est Moi que vous devez redouter.
41. Et croyez à ce que J’ai fait descendre, en confirmation de ce qui était déjà avec vous; et ne soyez pas les premiers à le rejeter. Et n’échangez pas Mes révélations contre un vil prix. Et c’est Moi que vous devez craindre .
42. Et ne mêlez pas le faux à la vérité. Ne cachez pas sciemment la vérité.
43. Et accomplissez la Salat, et acquittez la Zakat , et inclinez-vous avec ceux qui s’inclinent.
44. Commanderez-vous aux gens de faire le bien , et vous oubliez vous-mêmes de le faire, alors que vous récitez le Livre? Êtes-vous donc dépourvus de raison?
45. Et cherchez secours dans l’endurance et la Salat : certes, la Salat est une lourde obligation, sauf pour les humbles,
46. qui ont la certitude de rencontrer leur Seigneur (après leur résurrection) et retourner à Lui seul.
47. Ô enfants d’Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés, (Rappelez-vous) que Je vous ai préférés à tous les peuples (de l’époque).
48. Et redoutez le jour où nulle âme ne suffira en quoi que ce soit à une autre; où l’on n’acceptera d’elle aucune intercession; et où on ne recevra d’elle aucune compensation. Et ils ne seront point secourus.

Photo : Kata Legrady, 2011, expo « masks and guns »
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