Vos morts sont vivants mais vous en êtes inconscients
On ne voit vraiment ceux qu’Allah aime, que lorsqu’il les rappelle, nous laissant interdits et ingrats ; bredouilles et humiliés ; incapables et scélérats. On n’a alors que nos regards hagards et vides, qui se baissent et parfois se mouillent quand la vie n’est plus là ou on la croyait être.
Le quotidien de ces croyantes qui récoltent l’amour de leurs hommes et la mort de leurs enfants ;
Ces croyants chérissant leurs enfants qu’on leur arrache en les laissant couverts de sueur, de poussière, de larmes et de sang.
Que dire de ces femmes somptueuses, à la foi plus stable que les montagnes qui pleurent la vie fauchée, de leurs enfants.
De ces pères doux et dignes, dont les efforts n’ont pas suffi à protéger leurs descendants.
De ces enfants rescapés des bombes, des balles et des flammes ;
Qui sans parents regardent ce monde fantôme tenter de leur voler leurs rêves et leur amour vivant.
Penses-tu vraiment qu’Allah ne cerne pas de tous côtés les infidèles,
Et qu’Il leur permettrait comme ceux qui font le bien,
De franchir les portes de Ses Jardins éternels ?
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