Être Femme, pour sauver Adam s’il aime avant tout Allah

Une femme, ce n’est pas simplement la féminité des narcissismes et des plaisirs, des artifices et des bavardages. Une femme, ce n’est pas seulement le plaisir de rêvasser en parlant des autres, en cachant ses défauts et en cherchant les leurs.
Une femme, ce n’est pas simplement le plaisir d’avoir une famille, des enfants et une belle maison ; quand bien même une étiquette d’islamité y serait collée.

Une femme, ce n’est pas couver ses enfants et nourrir leur narcissisme en dénigrant secrètement les autres ; car Allah n’aime pas celui qui cherche à accroître ses biens au détriment des biens d’autrui.

Mais alors, qu’est-ce qu’une femme ?

Une femme aura beau être épouse, elle est aussi une soeur d’humanité de tous les autres. Elle aura beau être belle, être douce et séduisante, être aimable et donner encore plus envie d’être amoureux d’elle, une femme, c’est aussi une soeur, c’est le corps d’une mère transi d’épreuves et de douleurs.

Le corps d’une future mère qui fait une fausse couche, dans le sang et les pleurs.

Le corps d’une mère qui endure la grossesse, qui accouche dans la douleur pour mettre au monde la douleur d’un enfant qui souffre d’une maladie, d’un handicap ; d’un miracle-épreuve.

Une femme, c’est ce paradoxe qui a mis l’homme au monde ; c’est la faiblesse et l’éphémère incarnant la puissance de l’éternité.

Une femme, quand elle est pieuse, quand elle est aimée pour sa piété, est une porte de la miséricorde sur nos corps nos coeurs et nos têtes.

Une femme, quand elle est intègre, quand elle est entière et sincère à la lumière d’Allah, cette femme là est la maison d’une saine humanité.

Une femme, quand elle ne craint qu’Allah sans Lui associer, est une bagarreuse, une soldate de l’équité.
Mais quand elle oublie Allah, toute son énergie va dans l’égoïsme du narcissisme dans ses mondanités de façade et d’apparences, comme les plaques tombales massives et ornées, qui renferment l’opprobre d’une spiritualité reniée et ignorée pour les plaisirs passagers de la vie présente qui assurément va passer.

Rien ne vaudra jamais la piété des coeurs avec l’égalité et l’équité qu’elle porte.

Le Quran nous a éclairés et guidés ; tandis que ceux qui le jettent derrière leurs dos et en oublient une partie ne s’emplissent le ventre que de feu en faisant diversion dans leur avidité angoissée, de ceux qu’Allah n’éprouve que pour mieux nous éclairer et nous combler du rappel de l’éternité.

Ne savent-ils pas que c’est vers Allah qu’il faut fuir pour trouver le secours ; et non pas produire des opprimés ?

Mais à la compréhension de l’équité et de l’endurance, à la fraternité de foi, ils préfèrent, l’illusion des mondanités et les plaisirs éphémères qu’elles offrent.

Ostentatoires ennemis de l’équité, couvrant de leurs prétentions et de leur arrogance la voix de Rassoul Allah.
Ceux là n’aident pas la femme, ni son frère ni son époux ni son fils ni sa fille… Ils se prétendent de l’islam qui a interdit d’enterrer la fille tout en l’écrasant discrètement avec leurs pieds ainsi que son petit frère.

Ceux-là, ces « musulmans » de la Dunia, qui portent l’islam comme un bijou narcissique au lieu de le porter en simple et pur habitat/ habit de piété. Ils n’aident pas tous ces jeunes gens perdus qui ne savent plus ni aimer ni endurer ni se marier ni adorer. Au contraire ils les enfoncent et les égarent, associant à l’Idéal leurs mondanités.

Allah ! Pas de divinité à part Lui : La ilaha ila Llah ; louanges à Allah ! Mais la plupart ne raisonnent pas et s’en vont, hardis, vers leurs maisons et leurs familles et leurs alliés de narcissisme, sans se soucier du shirk qui gangrène les fondations de leur demeure dernière.