La société de consommation pousse au suicide
L’aristocratie bourgeoise des médias et des politiques s’acharne à cataloguer le terrorisme par l’étiquette antinomique « Islam », alors que la terreur est un phénomène social moderne lié à la virtualisation de l’existence…
Un phénomène voulant rompre avec l’idée reçue et la norme ambiante, un phénomène caractérisé par la rupture avec la manufacture, le conformisme oppressant et l’aseptisation mentales ; le pouvoir et la liberté personnelles réduits aux mimétismes, parmi lesquels les fous-criminels semblent avoir choisi de s’identifier à l’exclusivité terrible des tueurs ; des effaçeurs ; des arrêteurs ; des détenteurs de la grâce, du « bouton final. »
Un mal-être qui n’a pour médicament que le retour à une vie plus saine et plus équitable, plus proche de la nature et plus en adéquation avec les besoins affectifs spirituels et existentiels.
Le terrorisme n’est ni musulman, ni fou ni autre ; il est une production de la société de consommation qui ne laisse aucune place à la conception et représentation mentale et spirituelle véritablement apaisante par une synthèse du monde en soi-même grâce à la compréhension.
Il suffit de recenser tous les crimes et faire le parallèle avec la perte de contrôle et de repère liée au VIRTUEL, qui est tant chronophage qu’il impose des successions d’idées et d’images sans permettre ni leur synthèse, ni leur rangement, ni leur apaisement ; produisant l’excitation d’une terrible détresse identitaire voulant s’éteindre dans le suicide.
Votre commentaire