Une émanation négligée
On en arrive à un niveau d’entourloupe telle, que les dévots prétendent pratiquer l’Islam sans comprendre le sens d’un verset parce que le sens d’un verset n’est éclairé que par l’ensemble du Quran, de même que par la vie dans sa sensitivité, dont ils sont paradoxalement coupés tout en jurant de vivre quelque chose meilleure nommée « modernité » ; cette chimère sectaire qui aseptise et isole du monde et de sa relativité.
Ils prétendent pratiquer les rites et les accepter, se référer au Livre, mais sans respirer sa moralité et sans aucunement en saisir la fibre ; qui donne goût aux meilleurs combats quand bien même ils sont les plus difficiles.
Comment se référer dans notre vie de tous les jours, à ce Livre-code, dont on ne récite aujourd’hui les versets qu’à fleur de peau ?
A quoi donc accordons-nous tout le crédit, puisque le Quran, en discrédit, ne rayonne plus en nous ?
Comment se dire Muslim si le livre n’est pas au coeur de nos raisonnements ; mais encore au coeur de nos perspectives ?
Quelle place avons-nous donné, quelle place avons-nous laissé au Quran dans nos vies ?
Qu’est-ce donc qui a bien pu prendre la place qui lui revient, au point que nos entendements tiennent leurs tendances de tout sauf du Quran bien que prétendant représenter l’Islam.
Photo : Petite fille écrivant « Allah Akbr » sur un minaret fraîchement abattu à Douma, Syrie.
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