Et dire, que le Quran est délaissé
Quand on pense que tout ou presque dans la vie moderniste nous détourne de la compréhension du Quran et nourrit un fatras de croyances aux taghout engraissées par un amour immodéré du confort et un extrémisme de la sécurité.
Et cela prendra des points de suspension.
Dès le plus jeune âge, on subit un programme médicalisé qui est en fait un attrape-corps ; puis les modes qui oppressent d’abord nos yeux, ensuite nos cœurs puis notre conception du monde et de la vie ; au point que notre existence en soit tarie.
Puis les idées impérialistes qui violent nos oreilles ;
Puis les publicités, encore, qui nous renvoient combien on est jamais assez bien que dans la rêverie voulant que le système a tout ce qui existe de meilleur.
Entre campagnes vaccinales et fêtes païennes saisonnières.
Histoire, architecture et archéologie, médecines et dialectique ; génie biologique et génie électromécanique sont enfermés dans les prisons des écoles ; ces forts dont seuls les plus asservis ressortent libres d’exercer le conditionnement en force.
Et ce portable dans ma main, avec lequel j’écris mais par l’intérieur duquel je ne connais rien.
Ne sachant ni le construire ni le réparer.
Voilà les bonnes questions.
Voilà comment se présente mon misérabilisme, à moi le musulman qui prétend être soumis au Dieu unique ; moi qui prétend être libéré du joug des hommes par cette liberté en Lui.
Je ne suis pas si différent des suiveurs aseptisés pour lesquels la seule vie est celle du système de par l’inconscience insidieuse de ses systèmes ; alors que d’autres civilisations plus fastueuses encore ont régné avec tant de différences, tant de richesses, de vanité ; mais aussi de prétentions effacées par la Grâce de Celui qui renouvelle ; et qui efface la mémoire, et dont les quelques traces ne révèlent pas le moindre murmure.
Combien de générations nous ont précédées qui avaient plus de biens, d’orgueil, d’hypocrisie et de puissance ; et auxquelles tout ce qu’elles avaient acquis et tout ce qu’elles prétendaient ne leur a été d’aucune utilité le jour où leur fin pourtant promise est venue les rencontrer.
Certes, il se peut qu mon Islam me donne cette liberté de critiquer le système avec foi et intelligence bien avant la famélique libertaire d’expression séculière qu’un taghout moderniste me tend dans l’espoir que j’abandonne ma religion.
Oui, mon coeur a besoin de se référer au Quran à chaque instant,
Et non, ne suis pas un terroriste pour autant ; bien au contraire : je suis un vivant et j’aspire à toujours plus d’entendement et de voie libre pour délier les jougs et rétablir un ordre plus universel et plus équitable.
Alors je me permets de te dire d’aimer et lire le Quran.
Jusqu’à ce que ta suffisance se brise, et qu’éclose l’indigence au Dieu Sublime qui crée chaque jour la nouveauté en toi et à l’extérieur de toi,
Aime et lis le Quran.
Au Nom de Celui qui te renouvelle à chaque instant,
Aime et lis le Quran avant qu’il ne soit trop tard pour raisonner et pour déployer les ailes de ton esprit ; et soumettre le poids de ton fardeau au Souverain Omnipotent
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