N’attendons pas que le religieux soit valorisé sur les scènes institutionnelles, marchandes, politiques et médiatiques. La scène et le support de notre art, c’est nous. Un art d’adorer Allah et d’aimer le monde qu’Il nous assujettit, de bien le réfléchir et de bien le penser, de le ressentir avec justesse, le peser et le panser. Le religieux de la sagesse nous a été donné pour prévaloir sur tout autre type de système organisationnel.

Avec de quoi rester motivés jusqu’à nos dernières heures, car la vie présente annonce une vie future qui se mérite ; et par laquelle Allah nou a donné de quoi ne jamais nous pervertir, et ne jamais travestir la bonne foi par des agissements d’hypocrites stratèges désespérés du programme médiocre et sans futur qu’ils avaient jusqu’alors aussi bien fomenté que suivi.

À Allah nous sommes et à Lui nous retournons, tôt ou tard.
À Allah nous sommes et à Lui se fera le décompte de nos actions, tôt ou tard.
Et Allah ne lèse personne fût-ce d’un creux de noyau de datte. Quant à eux qui ne croient pas, ils ont pour défenseurs les taghout qui les font sortir de la lumière aux ténèbres des injustices liées aux ignorances et indifférences à la justice.
Allah est avec les bienfaisants et les honnêtes. Pas de contrainte en religion. La religion et la foi sont l’expression et la mise en oeuvre de l’intelligence-la synthèse ; et Allah nous enseigne que si les suiveurs seront récompensés de suivre le Messager d’Allah, le Dîn lui, est une affaire d’intelligence et de courage plutôt que de convoitation, de prétentions, d’exultation, de vengeances ou d’angoisses.