Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

Même si on me fuit, et même si je suis seul, j’accuse.

Les méga blabla censés sauver le monde cachant à peine leur inefficacité latente sont entrain de me dégoûter.

On voit des vidéos tourner, des nouvelles frasques prendre la parole avec ces superméga gadgets vidéo aussi puissants qu’ils réduisent à néant la valeur pour la chimériser ; chacun fermé dans son moi-moi-moi en self service comptant les vues et les like.

Bientôt les imams dansent la salsa sur des airs de Marseillaise remixée au sein de la Mosqué après une khotba glorifiant Mariane l’allégorie de la patrie marâtre, et Poutine le libérateur pour symboliser ses acolytes qui aiment le muscle, l’arme, l’argent mais pas le partage.

Bientôt, les diplômes en histoire d’un sheyk lui font office de sainteté auprès des pommés ne sachant plus vers quoi ni Qui se vouer.

Bientôt, le nombre de dévots idiots scotchés à une vidéo font la qualité d’un blabla complètement mégalo et désarticulé puisant plus du Rap, que de l’Islam qu’il se déclare représenter.

Bientôt, le monde et son ordre sont entrain de se renverser.

Les bons seront délaissés et les vils sont suivis et glorifiés.

Les patients et les silencieux, ceux qui réfléchissent par crainte et dépendance d’Allah, ne sont pas jugés intéressants quand ils jugent venu le moment de s’exprimer.

Tandis que ceux qui cogitent par stratégie commerciale pour faire tourner leur boîte parviennent à faire preuve du fun si fondamental à bien s’entourer dans le système, qu’ils sont bientôt le nouveau média religieux via la mode du fashion hijab et du fashion sarouel.

Le fun, le fun, à tout prix le fun.
Du divertissement…

Divertissez-nous, faites nous sourire et rigoler, captivez nous par des blabla frivoles ou rythmés, soignés ou coupés de médisances, de bêtises et de rires.

Complaisez nous d’émotivité récréative, de sérieux intronisé, mais évitez nous les émotions terribles tels les cris et déchirements de douleur qui quelque part nous attendent là où plus rien ne rassure la terreur dont nos indifférences criminelles préparent l’accueil.

Et moi,
Je me demande chaque jour comment c’est possible que je me réveille à l’aise dans la chaleur et le confort de mes couvertures, pendant que des miens, des humains innocents, qu’ils soient châtains, blonds roux ou grisonnants, sont assassinés impunément par des gouvernements composés de rats, de cailles, de mouettes et de chiens aux abois, mais aussi de rapaces et de vautours, entre autres diables aux manteaux de soie.

Comment est-ce possible, que tous les jours, on ne puisse pas parler de ça.
Avec ceux qu’on croise en bas dans la rue, et qu’on aimerait tellement serrer chaleureusement dans nos bras, et prier avec eux dans une même trajectoire, dans une même dynamique ; celle de simples et réfléchis humains, qui se tiennent par la main, et se serrent les coudes, éveillés de leurs points communs, et choyés de leurs différences ;
Amoureux de la vie le matin, et amoureux d’elle encore quand le soir vient.

Amoureux de l’équité, qui assure nos avants et nos arrières, cet amour du vivant qui vibre en nous comme un doux vent, une caresse d’antan mais toujours au présent.

Parce que le temps passe, et que la traitrise trépasse ;
J’me demande tout le temps, pourquoi des villages encerclés, enflammés et poudrés dans les bombes, effrités par les balles et piqués par le sang pendant que nos villes jouent avec des liasses au gaspillage à bout de temps mais l’évidence est là comme un pouls qui bat et qui l’artère frappe ;

Nous y sommes pour beaucoup ; nous les indifférents.

Alors de grâce, ne faisons plus les pauvres, ne jouons plus aux aimables impuissants et indifférents ; de grâce ne faisons plus semblant ;
Car notre indifférence au monde global est un crime contre la justice globale ; tout simplement

Si les discours accusateurs ne font pas bon ménage avec la complaisance, alors j’accuserai, de sorte que l’évidence joue ce jour en ma faveur même si on me fuit, et même si je suis seul.

7.96. Si les habitants des cités avaient cru et avaient été pieux, Nous leur aurions certainement accordé des bénédictions du ciel et de la terre. Mais ils ont démenti et Nous les avons donc saisis, pour ce qu’ils avaient acquis.
97. Les gens des cités sont-ils sûrs que Notre châtiment rigoureux ne les atteindra pas la nuit, pendant qu’ils sont endormis?
98. Les gens des cités sont-ils sûrs que Notre châtiment rigoureux ne les atteindra pas le jour, pendant qu’ils s’amusent?
99. Sont-ils à l’abri du stratagème d’Allah? Seuls les gens perdus se sentent à l’abri du stratagème d’Allah.

100. N’est-il pas prouvé à ceux qui reçoivent la terre en héritage des peuples précédents que, si Nous voulions, Nous les frapperions pour leurs péchés et scellerions leurs coeurs, et ils n’entendraient plus rien?
22. 46.Que ne voyagent-ils sur la terre afin d’avoir des coeurs pour comprendre, et des oreilles pour entendre? Car ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent, mais, ce sont les coeurs dans les poitrines qui s’aveuglent.

jemile i

 

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