Beauté en demeure
Beau, comme un regard d’enfant
Un regard adressé à ce monde maternel
Un regard adressé à ce ciel paternel,
Dont la main est si large, qu’elle englobe tout ton regard d’enfant.
Beau, comme les bras de papa qui t’enveloppe,
Qui te porte contre son torse,
Et te dépose en tenant ta petite main.
Beau, comme le papier peint à l’école,
De la petite cuisine de jeu, qui renferme légumes et fruits en plastique peint.
Beau, comme le regard de tous ces enfants, qui se répète pourvu que chacun retrouve à lui seul l’écho de ses parents.
Beau, comme un baiser de maman, qui se dépose sur ta joue, comme un doux papillon.
Beau, comme un fraternel en religion,
Que tu aimes comme un ciel pourvu qu’il soit à Dieu fervent.
Beau, comme une mer qui ne fait pas semblant,
Et repose en son sein un monde, sans vantardise ni artifice ni faux-semblant.
Beau, comme les nuages qui passent,
Et caressent d’invisibles étages, invitant les vents et les orages dormants.
Beau, comme une foudre dissoute dans le ciel,
Qui ne montre ni colère ni étincelle, tant le destin demeure miséricordieux et clément.
Beau, comme une saine colère,
Qui du ciel orageux se déploie, et foudroie comme un soldat,
se prosterne au souvenir du Roi.
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