Islam, un printemps pour l’âme

Comment reconstituer une ambiance dans laquelle nous n’avons pas vécu si ce n’est en revivifiant le plus vivant et profond de soi dans le meilleur que nous puissions vivre ?
Faire de son mieux, s’adapter aux gens mais ne craindre qu’Allah qui preserve et conserve alors notre intégrité est-ce trop difficile ?
Comment osons nous prétendre que l’islam consiste à deux trois hadith qu’on récite comme des perroquets en jetant derrière nos dos le livre sur lequel il n’y a aucun doute ( al Quran ).
Ce message ne s’adresse pas aux partisans du facile, de la surface et de la polémique ; mais touchera en plein mile les adeptes du courage et de la confiance en Allah. En effet, si tu dis que tu aimes allah, c’est que tu Le connais ; et tu dois savoir autant que moi qu’Allah n’est pas injuste et te laisse de quoi réfléchir et comprendre sans te terroriser.
Donc, si tu exagères en peur, que tu es incohérent, que tu considères la feuille en ignorant le tronc, ou que tu restes occupé à critiquer les autres au lieu de t’employer avec confiance sur le chemin du jugement et du lien à Allah, c’est ton approche qui boîte et manque de vision claire ; et non pas l’islam qui est foireux pour autant que toi tu foires.

Le Dîn est une affaire de cohérence.
Tu sais bien que tu n’es pas en confiance et que ton lien à Lui est faible parce que tu es floué ; focalisé sur l’enfer au lieu d’être détaché de confiance en Allah au bénéfice de Ses largesses ; et alors tu délègues et laisse les autres réflechir pour toi. Sache que cette confiance se construit en ne craignant que Lui qui te donne forme te preserve et t’assiste. tu dépends de Lui et Il est très bienveillant !
Craindre Allah ce n’est pas s’en terroriser à en prôner l’inactivité ce qui reviendrait à L’amputer injustement de toute sa misericorde comme de Ses sublimes attributs.
Ou bien tu t’engages depuis longtemps avec confiance ferme et fidélité dans la voie pour répondre à l’appel de Celui qui te préserve lorsque tu veilles à préserver en toi Sa parole.
Tu vois, les deux n’ ont pas la même valeur ; et entre les deux il y a une phase jonchée d’erreurs et de repentirs avec la guidée ; Celle qui réajuste et rééquilibre, rabote et polit ; harmonise et réharmonise; celle qui purifie.

Avec la guidée : ce point est très important. Qui ne tente rien n’a rien. Qui craint la souffrance , physique ou psychique, n’a pas vraiment craint Allah. Qui a craint pour son image ou son confort également. Par contre, rechercher le bénéfice durable vivant et éternel, c’est bien là le coeur de notre Islamité.
Pour arriver sur un port ferme il faut nager envers et contre la mer déchaînée avec sa masse ses freins et son fouet.
Si tu ne réponds pas à Son appel tu laisses alors ton cœur mourir : il ne palpitera pas et ne pèsera pas non plus.

Et certes, nombreux sont ceux ayant oublié que leur présence est l’engagement en lui-même : honorer son engagement envers Allah, L’intime par excellence, se fait par soi et non par des tiers.