Essence et jour

J’aurais voulu te dire combien je t’aime
Mais tu ne pouvais pas l’entendre ;
Tu ne le retenais qu’à l’ici-bas.

J’aurais voulu te dire combien je t’aime, mais tu ne pouvais pas comprendre ; tu ne voulais que mon trépas ici-bas, tandis que moi je t’aime pour l’au-delà ;
Et d’un amour que je n’ai pas choisi pour toi
Mais qui me va et qui m’appelle
Là où les pieux séjournent,
Là où les croyants retrouvent de leur vie le saint éclat
Là où la satiété satisfait sur les visages la promesse de l’éternel séjour.