Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

Archives de juin, 2015

Lit de mort et vie

Quand tu seras sur ton lit de mort,
InshaAllah,
Pense à ce voyage, qui emplit ton coeur de délectation.
Quand tu seras sur ton lit de mort,
Rappelle toi ceux qui empruntent la mer les vents,
Pour rejoindre une contrée sans pareille ;
Comme l’est le monde du côté du Levant.
Et si ton coeur s’angoisse quand la douleur te tord,
Souviens toi comment le vent,
Caresse ton sourire ton regard et tes boucles d’enfant


De l’importance d’un commandement

Être attaché au pilier du jeûne envers et contre la morale du Coran, qui a assigné des règles, dont la connaissance et la révérence de l’harmonie, comme si le fait de ne pas jeûner quand on est malade allait enfreindre notre islamité.
Chercher l’allégeance de l’au-delà à travers l’abandon de ses droits est l’embrouille dans laquelle sont tombés nombreux d’entre nous, quand nos droits sont aussi des devoirs.

Avoir appréhension des autres, aussi, à l’heure où la pratique rationnelle constante et globale se fait nulle au profit lacunaire d’une pratique symbolique qui dépasse le boom. Cette appréhension des autres à la pratique accessoire et pour qui le jeûne représente toute la religion, toute la foi et tout le « sacrifice » .

Voilà dans quel dilemme certains de nos parents, voisins, de nos frères et soeurs se trouvent, à l’heure du mois béni de Ramadhane ; sans se rendre compte qu’Allah n’a pas besoin de notre jeûne , que notre religiosité n’a pas besoin de notre jeune si l’on est malades ; parce que le jeûne est prescrit aux personnes en bonne santé ; et que si la bonne santé signifie dans l’inconscient collectif n’avoir aucune maladie incurable, elle signifie surtout, la capacité : Le jeûne n’a pas pour but de nous accabler, mais de nous éduquer ; de nous structurer.

2. 183. Ô les croyants! On vous a prescrit as-Siyam comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété,
184. pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d’autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu’avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. Et si quelqu’un fait plus de son propre gré, c’est pour lui; mais il est mieux pour vous de jeûner; si vous saviez!
185. (Ces jours sont) le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc quiconque d’entre vous est présent en ce mois, qu’il jeûne! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu’il jeûne un nombre égal d’autres jours. – Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants!
186. Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi.. alors Je suis tout proche : Je réponds à l’appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu’ils répondent à Mon appel, et qu’ils croient en Moi, afin qu’ils soient bien guidés.


Chambre du Ramadan, belle expérience

Quand tous les excès du corps sont gommés et qu’on en arrive à un équilibre constant et mesuré, quand l’égo s’efface, que toutes les âmes sont égales dans le même rituel ; et indifférenciées en leur soumission ;
Quand l’intelligence, petit à petit, reprend le dessus à toute rogne et toute rancœur ; tout état d’âme sauvage.
Quand le serviteur revient aux saines commandes, et délaisse les fausses commandes de l’excès, de l’impulsivité et de l’éphémérité.
Quand la surprise profane de tous les jours, excitant nos égos comme des marionnettes tyranniques et bouffonnes, laisse place à la surprise de merveille, celle qui a lieu silencieusement dans l’édifice mouvant de notre corps.
Quand la douleur de l’effort est endurée et qu’elle laisse place à l’équilibre…

11.6. Il n’y a point de bête sur terre dont la subsistance n’incombe à Allah qui connaît son gîte et son dépôt; tout est dans un Livre explicite.


Que je sois toi ou moi

Que je sois toi ou moi ?
Hm,
Cela n’a pas d’importance,
N’oublie pas, que les croyants se retrouvent en leurs frères,
Comme une fleur retrouve ses arrières, dans un champs varié, dont la terre, ne fait germer que par l’eau.
N’oublie pas, que le monde est une vaste prière,
Où l’on ne vit que pour faire respirer aux frères,
L’Islam venu, nous décharger des fardeaux.

Que je sois moi ou toi, cela n’est tout au plus la meilleure des affaires,
Car quand je suis roi alors tu es avec moi, et quand je suis bas, alors tu m’aides en me tenant le bras !


En se gardant à Dieu

A Babylone les pollutions nocturnes nous empêchent parfois de percevoir le scintillement des étoiles, Mais Allah a donné des frères aux frères, comme Il a donné aux gens les étoiles par lesquelles ils se guident.
Les Serviteurs du Tout Rayonnant d’Amour malgré les pollutions saturnales, n’oublient pas les étoiles, ces météores qui nous appellent à allumer nos lumières dans les ténèbres de la misère mentale faisant que les dignitaires de tristesse muette consomment et se consomment d’avantage, qu’ils ne réalisent et se réalisent dans la vraie vie qui les appelle.


Se tenir à Lui

Si ça ne tenait qu’à soi, nous n’aurions de cohésion que la plus médiocre qui consiste à craindre servilement les autres comme cela a lieu dans tout effet de groupe.
Mais comme cela tient à Dieu, nous pouvons obtenir, produire et réaliser la cohésion des coeurs dans un mouvement durable, continuel, transcendent et non seulement des profits asservis et conditionnés.


Pollutions à Babylone

A Babylone les pollutions nocturnes nous empêchent parfois de percevoir le scintillement des étoiles, Mais Allah a donné des frères aux frères, comme Il a donné aux gens les étoiles par lesquelles ils se guident.
Les Serviteurs du Tout Rayonnant d’Amour malgré les pollutions saturnales, n’oublient pas les étoiles, ces météores qui nous appellent à allumer nos lumières dans les ténèbres de la misère mentale faisant que les dignitaires de tristesse muette consomment et se consomment d’avantage, qu’ils ne réalisent et se réalisent dans la vraie vie qui les appelle.


Lumière de la révélation

L’ambiance des métropoles nous distrait , subhanAllah ; mais quand on pense que le Coran est descendu sur un environnement comme la Mecque, on est en mesure de comprendre que la lumière de l’Islam est d’un noor particulier qui se répand de manière particulière qui nous échappe et qui atteint ses objectifs sans qu’on en ait conscience.
S’isoler pour vivre le Coran ? non, on dira plutôt pour le « recevoir » c’est à dire être en tête à tête avec lui dans une écoute des plus révérencieuses qui plus est fleurira en nous quand Il le voudra.
Vivre le Coran, ce n’est pas s’isoler, mais vivre avec confiance en Allah. Ce n’est pas toujours fuir la mécréance , la turpitude, mais l’affronter. Ce n’est toujours côtoyer les vices qui pourraient nous contaminer, mais les patienter. Et sans doute faire en sorte au final, que ce soit le péché et l’ignorance qui soient contraints de côtoyer l’Islam…

33.34. Et gardez dans vos mémoires ce qui, dans vos foyers, est récité des versets d’Allah et de la sagesse. Allah est Doux et Parfaitement Connaisseur.


Royauté

Celui qui n’avait pas compris que le roi et la reine n’étaient tels
Que pour veiller, dignes d’Allah, sur les sujets, en serviteurs,
Celui qui n’avait pas saisi qu’Allah est le meilleur des programmeurs et bienveillant sur les serviteurs.

Celui qui n’avait pas compris et qui ne daignait pas entendre parce qu’il n’écoutait pas ;

Partant vers sa famille avec son habituelle et suffise d’arrogance maquillée de fausse foi,
En bafouant l’humanité de son orgueilleux pas !


Invocation

Qu’Allah nous unisse en ce que nous préservons qui préserve,
Qu’Allah nous aime et nous guide en ce que nous convoitons qui nous veille.

Qu’Allah nous aime et nous éclaire en ce que nous allumons qui nous allume ;
Qu’Allah nous lave en ce que nous repentons qui nous rapproche ;

Qu’Allah nous aime et nous renforce, en ce qui de force Lui est Omnipotence…


Un miroir preux

Tu les vois
nichés dans leur égoïsme,
Comme s’il pouvait les sauver du feu ;
Et encore satisfaits de leurs figurines,
Comme si l’Enfer n’était pas fait pour eux.

Si peu enclins à craindre le mal issus d’eux-mêmes,
Et si friands à rechercher les hommages et copinages-mirages.

Tu les vois, refermés sur leurs familles,
Non pour réfléchir et se reposer, et se lever demain enclins à L’adorer, mais pour chasser loin d’eux
Un regard leur renvoyant, qu’ils sont en leur hypocrisie des ruines.
Le regard d’un pauvre, d’un pieux, d’un éprouvé d’un miséreux qui aime en Dieu,
Est pour celui qui adore la vie présente,
Comme le fouet du miroir preux


avoir honte de ce qu’ils sont plutôt que de ce qu’ils font

La démagogie faussement pieuse des « musulmans » fait que les frères dans le péché ont plus honte d’eux-mêmes que du péché qu’ils commettent.
Dans cette honte d’eux mêmes, il n’est pas rare qu’ils en deviennent d’autant plus rebelles et s’enfoncent alors plus loin et plus durablement encore dans le péché , quand ils ne virevoltent pas dans l’angoisse issue des jugements ténébreux qui seront portés sur eux.

Pour cela, il est nécessaire de faire une dissociation entre le mal et leurs personnes ; entre la merde, dont tout le monde aspire à se débarrasser, et eux-mêmes qui sont promis à la Miséricorde.
Temps de comprendre aussi que si certains ne parviennent pas à sortir des péchés qu’ils commettent, c’est à cause du regard malsain que portent sur eux ceux qui prétendent inconsciemment être « purs » et être les dépositaires de la foi.

Les croyants ne sont que des frères.
Repentez vous tous devant Allah Ô croyants afin que vous récoltiez le succès.
Certes, le pardon de Ton Seigneur est immense. C’est Lui qui vous connaît le mieux quand Il vous a produits de terre, et aussi quand vous étiez des embryons dans les ventres de vos mères. Ne vantez pas vous-mêmes votre pureté; c’est Lui qui connaît mieux ceux qui [Le] craignent.

Qu’Allah permette à tout un chacun de faire désormais partie
de  » ceux qui évitent les plus grands péchés ainsi que les turpitudes et [qui ne commettent] que des fautes légères ».


Pas de pudeur en religion

Frère, soeur qui as fait des choix de merde, dans une société hypocrite qui fait aimer la merde, il n’est pas trop tard pour changer la merde de tes choix en Lumière d’envie de se repentir.
Que les puritains zélés sachent qu’un mot juste n’est jamais un gros-mot.
Si quelqu’un cherche du secours ou qu’il est désespéré qu’il sache que personne n’est pur et que la Religion est venue nous sortir de la merde.

Que cela vous plaise ou non, c’est la vérité absolue.

La Religion est un repentir, un retour ardent à Allah qui a donné le fini tout comme l’infini caché derrière.
Si t’as choisi le fini, préfères lui l’infini du principe , de l’amour et de la droiture.

C’est pas difficile, Wallahi c’est pas difficile. C’est justement et purement se laisser porter comme l’oiseau qui déploie ses ailes

Le Ramadhan c’est ça : se laisser porter, transporter et devenir léger et purifié comme les roseaux dans le vent qui n’ont ni orgueil ni excès, ni fantaisiste façon d’exister qui précipite des ruines.

Qu’Allah me purifie moi le premier et accroisse ma science !
Car s’il est une chose aussi pour moins pécher, c’est d’investir la dimension du Savoir qu’Allah nous a programmé à acquérir.

C’est pas parce que ton jean il tombe que jamais tu ne porteras un qamis avec conviction.
C’est pas parce que tu as eu des aventures sexuelles qui se comptent comme les pages d’un livre, que tu ne peux pas revenir à la chasteté des gens en paix, cette paix qui te fait rêver et dont tu t’estimes paradoxalement étranger, comme si elle n’était pas faite pour toi !
Tout problème a sa solution ! il n’est pas fait pour que tu campes dedans !

Allah a dit dans le Coran : Chaque annonce arrive en son temps et en son lieu, Et bientôt vous le saurez.

Alors toi, sois sensible à ton temps et ton lieu ! tu n’es pas fait pour le caca boudin ! tu es fait pour le meilleur destin et Allah ne t’éprouve que pour faire éclater cette vérité à la gueule des hypocrites qui se prétendent purs et qui pourtant sont les premiers à dénigrer leurs frères éprouvés !

Mes frères me manquent, mes frères me manquent, mes frères me manquent, qu’Allah nous donne le goût des choses éternelles et nous détache absolument des égarements !

Se repentir n’est pas un luxe, ce n’est pas un privilège mon frère ma soeur. C’est juste boire l’eau dont tu as besoin et remercier Allah de t’avoir donné quand tu t’éloigne de ce dont tu as besoin de Lui et Lui Seul.

Et pour finir,
Qu’Allah nous accorde la dignité inscrite sur les fronts de nos frères Palestiniens !

Qu’Allah nous préserve d’être des grosses merdes et de se la péter dans le visage des éprouvés !

Pas de pudeur en Religion.


Frères et soeurs à Babylone

Qu’Allah nous aime, nous bénisse, nous pardonne, nous renforce, nous parfasse, nous rende plus dignes, infalsifiables, insurpassables.
Qu’Allah fasse de nous, de nos personnes, de nos aimés, de nos progénitures, des gens de la droitures qui ne vendent pour rien au monde leur Religion.
Qu’Allah nous accorde la droiture quand tout le monde est en état d’ébriété même si c’est dur
Qu’Allah nous accorde le discernement et la vision là où tous sont aveugles et troubles !
Qu’Allah fasse de nous des étrangers généreux, des guides à la lumière douce au coeur carburateur ;
Qu’Allah fasse de nous des croyants et non des vils commerciaux au pays où l’homme est une marchandise où les vices font croire qu’ils sont service…


Être Croyant c’est avant tout une écoute

Parler bien, c’est parler Pour Allah. Et pour Savoir écouter aussi. Il y a la bonne écoute tout comme la mauvaise et en tant que Serviteurs d’ar Rahman, vous devez savoir vous situer.

Parce qu’écouter, c’est ouvrir son coeur. Tout dépend donc à quoi vous l’ouvrez.

On sera tous amenés à parler dur, moche, ou amer , c’est à dire à évoquer le mal tout autant que le Coran évoque Ibliss pour mieux le combattre ou l’Enfer pour mieux l’éviter par Sa grâce c’est à dire pour atteindre le bien ; de la même manière que quand on désherbe, on saisit les mauvaises pour mieux les arracher. C’est le discernement.
En cela, parler de choses désagréables ce n’est pas forcément « médire ». Au contraire, cela est un passage forcé pour apprendre à raisonner comme à réagir justement. Car la foi est une lutte et non pas de tout repos. Et surement pas d’indifférence : elle est un engagement ferme.

 » Est-ce que les gens pensent qu’on les laissera dire : « Nous croyons! » sans les éprouver? Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux; [Ainsi] Allah connaît ceux qui disent la vérité et ceux qui mentent. Ou bien ceux qui commettent des méfaits, comptent-ils pouvoir Nous échapper? Comme leur jugement est mauvais! Celui qui espère rencontrer Allah, le terme fixé par Allah va certainement venir. Et c’est Lui l’Audient, l’Omniscient. *

Quand quelqu’un vous sollicite pour vous confier un problème inter-relationnel, plusieurs comportements s’offrent à vous.

-Écouter dans le but de vous informer du problème et avec l’espoir en Sa permission, de l’alléger.

-Vous refuser à cette confidence soit-disant parce que vous ne voulez pas entendre de médisance. Pour votre aisance, vous laissez alors le frère ou la soeur avec sa flèche ou son couteau, ou son épieux planté dans le ventre.
Vous le laissez avec un problème peut-être immense sans avoir tenté de l’en alléger.
Vous avez donc derrière un beau prétexte, fermé une porte un peu éprouvante, mais essentielle à développer votre devoir fraternel et par lui votre piété.

-Vous refuser à cette confidence, aujourd’hui, pas par crainte d’écouter des médisances – car quand on creuse cela est un concept assez creux et il ne concerne que le parfait profane ou l’hypocrite miteux – mais pour vous dépêtrer d’une situation où vous auriez à déployer de l’énergie à gérer des choses qui vous embêtent. En effet demain vous travaillez ou bien alors cela vous dérange de vous mélanger dans des histoires moches, et vous ne pensez pas important d’essayer d’embellir la situation non plus avec votre majesté qui ne veut se rabaisser.
Là déjà c’est plus honnête. C’est plus profond et mieux pensé. C’est vrai, parce que les médisances qui se complaisent de raconter les péchés et de satisfaire du mal dans lequel certains peuvent tomber, c’est tellement gros que vous l’entendez avant même d’avoir été préparé : en général c’est des gens qui préviennent pas, ils sont « invitants » direct et qui arrivent à glisser ce type de sujets dégradants pour la foi sans vous avertir ; ce qui est le propre des préliminaires à tous les péchés : à vous de travailler donc, à ce que vous êtes et ce à quoi vos laisser-faire peuvent vous mener. Car Allah aza wa djel a décrété que Ses serviteurs soient soucieux et amoureux de Lui : Il les agrée et ils L’agréent*.

– Vous refuser à écouter des choses moches – mais importantes à savoir ou comprendre -, non parce que la personne le fait avec une vilénie que vous ressentez, mais parce que toute chose moche que vous entendez vous fait catégoriser la personne concernée comme une personne « basse de gamme » ; pêcheuse, laide ; bref, condamnée dans votre regard à être défigurée.

Même si c’est plutôt bien de votre part de ne pas aimer en arriver là, même si vous avez raison de vouloir éviter cela, cela n’est pas le top : dans l’idéal vous devriez être capable de comprendre que quelles que soient les actions d’une personne, elle n’est jamais condamnée et bel et bien préservée quelque part ; et c’est là où le croyant devrait espérer la mener.
En vérité tout est bon à traiter en tant qu’information relative à comprendre pour comprendre le monde; la nature humaine et la religion qui consiste à bien juger et par cela savoir se situer dans l’équité.
Se fermer catégoriquement les oreilles, ce n’est bon que dans le cas où il y aurait du plaisir de votre part à écouter, apprécier le mal et à le suivre, ou une incapacité importante à continuer à respecter la personne concernée par ce qui apparait comme étant ses attributs et qualificatifs absolus dans l’intensité émotionnelle de la surprise.

– Vous êtes là à 100%, de toutes vos oreilles et de tout votre coeur. Vous devenez l’incarnation du mal et vous le savourez à fond.
Dans ce cas, qu’Allah préserve tout croyant de vous ressembler et vous permette de délaisser les traits de la mécréance et de la diablerie en vouant un repentir sincère, et vous accorde de revivre la source pure dont vous vous êtes fâcheusement éloigné(e).

« Ô hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur.Les Bédouins ont dit : « Nous avons la foi ». Dis : « Vous n’avez pas encore la foi. Dites plutôt : Nous nous sommes simplement soumis, car la foi n’a pas encore pénétré dans vos coeurs. Et si vous obéissez à Allah et à Son messager, Il ne vous fera rien perdre de vos oeuvres ». Allah est Pardonneur et Miséricordieux.Les vrais croyants sont seulement ceux qui croient en Allah et en Son messager, qui par la suite ne doutent point et qui luttent avec leurs biens et leurs personnes dans le chemin d’Allah. Ceux-là sont les véridiques. Dis : « Est-ce vous qui apprendrez à Allah votre religion, alors qu’Allah sait tout ce qui est dans les cieux et sur la terre? » Et Allah est Omniscient. »

Je D’outre Tombe


Battements

Un coeur, nul ne peut le diviser sans le tuer.
Il en va de même des frères.
N’écartèlent leur Islamité, que les bédouins ayant confondu Essentiel et accessoire.
Si en Islam on se divise, c’est parce que le Tawhid n’est pas vraiment incorporé.
Les choses accessoires, le coeur humain s’en passe pour faire son job.
Quant aux choses et fonctions essentielles, du Tawhid elles ne se séparent jamais.


Ce qu’étaient mes frères

Mes frères savaient que c’était dans la foi de leurs frères que se trouvait la leur.
Ils craignaient d’entendre médire comme le tonnerre gronde et menace.
Tant ils craignaient de détruire ce qu’avait formé et orné le Créateur, ils combattaient le mal dès sa racine en cultivant l’islam dans ce réfrigérant de leur poitrine.
Les serpents des langues empruntées par Ibliss ne savaient les atteindre ; et quand un des leurs saignait de l’âme et crillait au secours contre un frère s’étant prêté au Diable dans un subit oubli du Créateur, alors le musulman, savait entendre, et par sa foi, panser le mal en lui redonnant sa place qui n’était pas au coeur d’un frère dans sa poitrine, mais à la ténèbre promise à disparaître par cet Islam qui illumine, et dont le bien n’est jamais, isolé ou vain.

Mes frères étaient des lampes ;
Des frères-lampes, qui allument l’espoir et rallument ces bougies soufflées par un ruseur d’illusoire.
Voilà ce qu’étaient mes frères, en leurs lumières.
Oubliant leurs je, sinon pour Rallumer l’espoir en Dieu ;
Oubliant les profits sans lendemain, en ce que la lumière de l’Un, n’est pas comme un stratagème du malin, mes frères étaient des lecteurs assidus capables de réécrire.
Apprenant de leurs passages, de leurs joies et de toutes leurs peines ; et recyclant le temps qui passe, en demeure assurément éternelle.

Mes frères étaient des livres.
Remerciant Allah pour tout, et se repentant surtout ;
Aimant se rendre utiles pour parfaire cette lumière dont la dynamo se nourrit d’un Noor assez subtil qui ne s’achète pas ; qui ne se voit avec des prunelles mais se perçoit par un coeur orienté vers sa Qibla.

Mes frères étaient des Muezzin.
Appelant à Dieu les corps et coeurs sans prière ,
Mes frères, savaient écouter et se frayer lueur ;
Il savaient endurer sans éviter ni s’isoler.
Ils savaient traiter les problèmes en veillant à n’être qu’un conducteur dans un vecteur ; sans jamais tomber dans la trahison des yeux ruinant les poitrines.
Mes frères étaient transportés.

Ils savaient se vivre et pour cela veillaient toujours à ne pas vendre leur Dîn. Ils n’avaient pas d’amis, ils n’avaient que des frères. Ils avaient pour amour les gens, qu’ils ne savaient classer qu’en les aimant dans cet espoir secret de les voir embrasser le Dîn ; ils étaient des soldats de la lumière et s’en laissaient porter.

Parce qu’aimer n’est pas comme consommer du relationnel-profit
Et que se lier, ils le savaient, c’était en vérité pour ouvrir les portes d’un destin Essentiel-Eternel.

Mes frères ne se liaient pas, mais laissaient Allah les lier en Lui
Ils ne jugeaient pas pour valoriser leurs figurines, mais pour voir éclore les fleurs et entendre le chant des oiseaux. Après l’hiver, savourer l’apport vibrant des bourgeons et fleuraisons ; et permettre à la l’enfant rêveur, de devenir le Calife que sa croissance attend.

Comme la sève parcourant la branche, leur trajectoire était tracée.

Mes frères étaient de grands enfants malgré le cheveu blanc. Ils savaient qu’ils étaient des serviteurs du Sublime ici-bas. Leurs corps n’étaient que des instruments tandis que leurs coeurs étaient là, où s’entend le Coran.

De repentirs ils se régénéraient ; et d’adoration, ils ne réitéraient pas leurs erreurs.

Ils savaient qu’adorer n’était pas possible sans cultiver l’intelligence et la renouveler ;
Et savaient que leur idole à détruire, était avant tout ce « moi » rebelle et fermé, craintif et avide, seul et illusionné ; enragé et chétif, audacieux pour l’égoïsme ; et si paresseux d’écoute et de quête d’un ciel immense, logé pourtant, dans la poitrine…


La fitna et la réforme

clef

Il ne faut pas craindre les gens, fussent-ils à apparence religieuse ou prestigieuse, mais Allah Seul qui inspire la bonne crainte.

Les gens qui font régner un pseudo-ordre à prétention musulmane et injuste en vérité sont eux-même une fitna dormante d’hypocrites qui finira par éclater au grand jour en faisant sortir tout le mal qu’elle dissimule à soigner uniquement son paraître forcé de la même manière qu’un volcan explose et décime tout sur son passage.

Par contre, Ce qui est à craindre, c’est de causer une fitna chez les pieux et dans le véritable milieu islamique de ferveur et de piété. Cela est tant redoutable qu’ à redouter car Allah est le protecteur des pieux et que Son Ordre arrive.

Il faut rechercher la piété, réformer les manigances pour atteindre-retrouver notre Islamité et ne pas craindre les gens mais la piété des pieux.

Celui qui craint les gens soumettra son islamité aux bédouins prétentieux ; mais celui qui ne craint qu’ Allah et honore son islamité, ne causera aucun mal de même qu’aucun mal ne l’atteindra.
Au contraire sa confiance en El Fatah mettra fin à la jahiliya et répandra la reconnaissance et le partage du Haqq par l’agrément de CeLui qui répand à travers ses serviteurs soumis à Lui-Seul, Sa bonté et Sa victoire et Son Paradis.


Commandements

Tu ne médiras pas et tu ne soupçonneras pas car c’est Allah qui sait, et vous ne savez pas.
Tu ne jugeras pas par renvoi à ton image-ton idole, car Le Sublime t’a ordonné de juger d’après Sa seule Parole.
Tu ne haïras pas tes frères et seras conscient que si tu hais c’est qu’un problème persiste en ta poitrine.Tu ne garderas pas le mal, tu le laisseras disparaître à mesure que la lumière t’inonde.
Tu ne te fieras jamais complètement à une personne que tu aimes, et tu ne donneras jamais ta confiance aux personnes mais leur feras oeuvre de cette confiance que tu adresseras au roi et Dieu des hommes.
Tu n’écouteras pas les médisances mais chercheras en toi la petite voix du Précieux Quran. Et pour l’entendre en toi-même, tu te feras silence.
Tu ne suivras pas l’éphémérité des shayatines, mais tu te fieras à la qualité de ce qui en fonds t’attend et prédomine. Ainsi tu ne troqueras rien de ta qualité contre la tromperie et ses ruines.
Tu ne précipiteras pas tes frères au feu en les déformant dans le théâtre de ta scène intérieure, mais tu leurs rendras en ta piété, la belle forme qu’Allah leur a donnée de sorte à leur adresser à ton tour un visage sincère et non pas celui de l’Ibliss qui nous déteste ; que nous avons en ennemi juré.
Si de la part d’un frère ou d’une soeur tu te sens abusé(e), alors patiente jusqu’à ce que la meilleure des solutions s’offre à toi. La victoire des croyants endurants est certes proche et Lui Audient et Clairvoyant.
Quand ta poitrine se serre, tu te souviendras que c’est parce que cette vie éphémère est austère. Tu n’en feras pas tout un plat et soudain l’oppression se fera plus légère.


Comportement, rayonnement et manière

La majorité des soeurs qui veulent toucher un public profane ou du moins se frayer un passage à travers un tel public et une telle population, se cachent derrière des habits et une attitude sexy.
C’est extrêmement perturbant et désagréable.
Et d’une, à cause du manque de pudeur qui est une injustice en soi et une agression pour l’âme qui aime se préserver.
Et de deux, parce que nous ne sommes pas des monstres nous les femmes pudiques et voilées.
Nous ne sommes pas des monstres. Toute raison qui fait qu’on soit rejetées est irrationnelle et venue de nos contradicteurs pommés.
Nous ne sommes pas des monstres et nous n’avons pas besoin d’être sexuées pour être acceptées et aimées ; ni pour faire passer nos paroles et gagner un auditoire.

Nous sommes des femmes, et nous n’avons pas besoin de séduire avec la sexualité dans le paraître.

Nous n’avons pas besoin de séduire en nous montrant sensuelles. Ce n’est pas cela la beauté d’êtres affectivement et cérébralement bien construits.

La sensualité se joue dans l’intimité du couple et non pas en public.
Quand on fait de la sensualité un accoutrement, on réduit la virilité de nos frères à néant en leur imposant nos charmes tout en leur interdisant de toucher.
Nous devons soigner nos comportements, notre accoutrement ; ne pas nous priver d’être Humaines, mais pas pour autant nous farder d’un comportement et d’un accoutrement empruntés à la société de consommation hypersexualisée si nous sommes musulmanes.

Nous gagnerons avec la manière du Messager inshaAllah, pas avec la manière de l’époque de l’ignorance !

galaxie


Secousses et spasmes

Dunya bouge tout le temps elle ressemble à un tremblement de terre
Nous n’avons de terre que la vie future qui nous appelle

Alors, si tu veux te poser, fais le en posant régulièrement ton front,
Que ton coeur décroche aux illusoires-illusions,
Aux mirages, aux douloureuses et disgracieuses frustrations
Et se remplisse de Stabilisant ; et se rapproche du Créateur Bienveillant ;

Celui qui t’éprouve, qui te teste,
Et t’a caractérisé par une victoire proche, pour que tu trouves ton vrai visage,
Dans la patience qui défie le temps

Il te donne des frères qui sont ta terre
Et ton pont, vers Ce Qu’Il aime et agrée pour toi
Il te donne tes frères qui miroitent le meilleur de toi,
Tout en te rappelant, qu’ils sont autant fragiles et imparfaits que toi

Ensemble, nous avançerons en rangs serrés
Conquérants du Paradis Eternel,
Par Ordre du Roi d’Adam, d’Abraham, Jacob et Ismaël…
Leur rang et leur lignée court droit devant dans les canaux de nos veines


Compteurs

Ces hommes croyant pouvoir faire la guerre,
Sans que leurs épouses n’aient purifié leurs coeurs ;
Ces hommes s’estimant virils,
Sans avoir vérifié l’état de leurs poitrines ;

Ces hommes s’estimant bien lotis,
Sans se soucier de celles qui éduquent leurs enfants chéris ;
Ces êtres si loin de la réalité de l’âtre ;
Cet âtre, brulant dans leurs poitrines,

Pour n’avoir éclairé de bienveillance,
Les larmes inondant la caverne ;
Et dont chaque goutte à échéance raisonne bientôt,
Comme un compteur d’ingratitude.


Indépendance


Religion-Synthèse, erreur, progrès

Une religion modernisée est-elle une religion ?
N’est-ce pas plutôt l’erreur qui se modernise par le progrès ?
Quant à la Religiosité ou synthèse, elle relève d’un état de plénitude et de grâce qui ne reconnaît que Dieu et en deçà de Lui, la disgrâce.