Sur l’instinct de la droiture
Dans cette manie de percevoir l’autre, il y a le fait de minimiser le mal qu’on fait sciemment en manipulant, en blessant, ou en dénigrant un frère ou une soeur comme si il ou elle n’avait rien d’éternel et comme si le lien qui nous unissait à lui ou elle était ou pouvait finir, comme un clin d’oeil.
Le clin d’oeil de la ruse éphémère, cela ne vous souvient-il pas la ruse de Satan, à laquelle la Ruse d’Allah est supérieure, et promet justice à tous les innocents qui espèrent en Lui Seul le secours ?
Dans cette façon de se léser en lésant l’autre, il y a encore le fait d’utiliser l’autre sous couvert de lien de foi, comme si la vie n’était qu’un jeu de rapports malins de tromperie et de profits ou de pertes.
Le fait aussi, on ne manquera pas de le rappeler, de considérer l’autre comme un jouet sexuel ; et cela, qu’un mariage soit conclu ou non, car le péché n’est pas seulement la fornication, mais bien d’avoir des coeurs égoïstes, divisés et si peu enclins à la piété des coeurs.
La perversité n’a qu’une seule et même source : l’absence de scrupule est avant tout un instinct fraternel médiocre.
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