Réforme de vérité
Les belles paroles sont légion,
Mais celles qui sont bonnes ne le sont,
Qu’en ces coeurs avides de Servir Son Nom ;
Au point qu’un moustique revête le Signe de toute Sa création.
On a beau suivre et mimer les passants,
Il ne restera de leurs vents
Que notre terreau, notre sang,
Qui lourd comme la grisaille tente en nous tourmentant,
D’alarmer-réveiller nos entendements à temps.
L’Imam qui ne savait se sermonner lui-même
Et qui en peu de temps, sur la scène, avait mille fans ardents ;
Ardents de mise en scène ; et négligents
D’une Heure approchant pourtant, à pas de géant.
Les frères il est vrai,
Tant en leurs coeurs qu’en leurs terres étaient mourants ;
Pourtant nos prédic’acteurs à toute réforme, étaient indifférents !
Mais nos coeurs souillés de fausseté, ne méritent pas encore la paix.
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