Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

Archives de juillet, 2014

Cinéma

Cinéma, grande étendue de poubelles,
Dont nul œil ne rêverait de voir les intimités et les monceaux de vie volés ;
Cinéma, pénombre et grande serrure, à l’œil vicié ou violé,
Lorsque sont proposées aux âmes, les images et scènes damnées.

Acteurs en vrille, menteurs dociles,
Capables de puiser dans leurs coeurs violés
De quoi feindre devant des yeux d’enfant.

Cinéma, quand tu projettes ton ciel
De démons mouvants ;
Où la lumière n’étincelle,
Que pour tromper l’égaré vacillant.

Cinéma, que ne prie tu dans ta crypte moderne,
Aux satans d’aveugler les braves gens ;

Cinéma, qui sont tes maîtres ;
Sinon les éventreurs d’intérieurs-enfants.

Cinéma, comme un pervers géant,
Avilit les meilleures intentions, en jouant
Des mirages aussitôt retournés au néant.

Professionnels de la feinte, des masques,
Et des chairs aux flambantes émotions,
Tous menteurs et joueurs ; tous inutiles et souriants.
Délinquants aux honneurs ;

Promises et glorieuses déliquescences ;
Tapis rouge, elixirs et hôtels de luxe,
Suites de rois et carrosses de mousseline ;

Voilà le salaire de ceux qui par amour des jeux,
Se complaisent, à détourner de Dieu.


Pont de branches

Quand je te ferai une du’a je la destinerai d’avantage vers Allah que vers ta dépouille ; afin qu’Il t’accorde la capacité de m’entendre dans mon invocation, qui en son lien-son cœur fraternel, illumine de nos rangs, de renfort Éternel.

Pont de branches


Jour de fête

Promesse et Avenir,
Comme un paradis Aïd est venu.

Le paradis sobre et doux de mon jeûne
A déclenché en moi ma vie.

Le mois béni, avec sa nuit de Merveille,
Nous a visité, purifié, secouru.

Comme un train céleste, continuant sa tournée,
Le mois béni, dans son orbite, reviendra, comme un jour promis
Destinant Sa Miséricordre.

Peut-être l’année prochaine,
Ne serai-je plus d’ici. Ramadhan embrassera mes frères,
Et je leur sourirai de mon Matin béni.

Aujourd’hui,
Est un lieu de Merveille.
Chaque jour compté est un don de guidée vers Lui.

Aujourd’hui,
Est un lieu de merveille.
Hier Ramadhan, fort de ses trente aujourd’hui ;
Et maman m’étreignant contre elle.

Aujourd’hui, jour de fête ;
Parce qu’Al Quran est reçu ;

Aujourd’hui,
L’Islam est venu et l’errance a disparu.

 

 

Jour Futur


Aimer en Lui

Aimer en Allah libère et permet d’aimer en illimité
Tu sais c’est la passion qui te ferme et te réduit à ton nafs-araignée
Qui sans son équité ne sait plus aimer
Mais ne connaît que manger.

Tu sais, aimer en Allah seul m’a libéré
Je ne connais que Lui à travers Ses créatures multiples et décorées
Je ne retrouve que Lui à travers tout ce qu’Il a donné
Que ce soit à voir à entendre, réfléchir ou sentir ; que ce soit à respirer à méditer

Ou à désavouer-combattre. Tu sais, aimer en Allah m’a libéré ;
Libéré de moi, libéré des autres,
Libéré des tombes.


Ecole de la modernité

Le désarroi aujourd’hui, est un parti politique, une école ;
Un courant de pensée asseyant tous les profits axés sur l’égarement des braves gens.
La modernité qui flatte les égos
Pour les faire exploser par l’aiguille au moment où il faut,
N’a pas sué beaucoup pour gagner son gros lot ;

Il ne lui a suffi qu’à miroiter aux égos leurs fallacieux et complaisants artifices,
Les détournant d’Allah, pour trouver chez eux matière à tous ses inhumains bénéfices !

La modernité n’est qu’invention de malins profiteurs.
Le progrès sans sagesse, n’est pas un progrès mais un leurre.


Miasmes Contemporains

On a volé aux regards, leur survol du monde, des endroits et des lieux ;
Qu’on a fixé sur des supports sans vie dans des musées avides de détourner de Dieu.

On a volé aux hommes, ce qu’ils ont de plus précieux ; et dispersé leur coeurs en mille mensonges publicitaires et politisés gracieux
Chimères flattant l’égo des oublieux en leur bien-portance ;
Le temps que la jeunesse les laisse, en dignes fourbes et lâches,
Incapables d’accomplir leurs véritables tâches.

On appelé « art », cette manie de détourner du Divin,
En donnant à voir et sentir comme on boit des seaux de vin ;
On a donné des couleurs des formes , des textures et des éclairages ;
Parfois même animations électriques où le son de ses sirènes chahute.

On a promis et juré, que l’art libère la lutte ;
Quand il endort, fragmente désarticule et achève, l’humanité en proie aux parasites, aux connivences séjournales et divertissants artifices.

On a saisi l’égo des infidèles à l’Unique ;
Qui détournés de l’équité s’attèlent à fabriquer des stèles où pérégrinent les pèlerins du néant plaisant.

Qui sont ces fous ces ânes, ces égarés, ces dits « artistes », ces imbéciles,
Qui complus se prêtent aux temples de l’idolâtrie moderne, s’imaginant dans leur schizophrénie oeuvrer pour la Justice.

Qui sont ces malades, ces déphasés, ces égarés ; des fragmentés de l’être ;
Qui se pavanent de leurs jeux quand le monde entier étouffant de surplus inutiles bientôt suffoque, et dans son dernier souffle en appelle à Dieu.

Qui sont ces fous, ces malades du coeur et ces matous avides de dorures et d’édifices,
Qui ont choisi le jeu, plutôt que l’Intellect et la Justice.

Les arts visuels et sonores sans cadrage et étude psychologique, ne sont que jardins-poubelle réunissant pour le confort des uns, le désarroi et l’égarement de tous les autres.


Les rangs

S’il ne faut pas que je t’en veuille pour ton mépris de la lumière, cela veut dire, que Le jour où tu auras besoin d’aide, je n’aurai pas à m’en faire pour toi ?

S’il est compliqué d’être des frères, je suis bien décidée de rester ta soeur en Allah qui me l’ordonne.

C’est compliqué d’être frères et soeurs ; c’est en Allah une certaine responsabilité où l’égoïsme n’a pas le droit de prendre la place de la lumière ; et où le noor doit dissoudre tout égoïsme par un Haqq clair.

Tant que tu ne relativiseras pas ta petite personne à la Lumière universelle, tant que tu ne chercheras pas à dissoudre ton égo souffrant de ses ténèbres dans la Lumière,
Alors tu seras en proie, à l’éloignement du Paradis sur Terre.
Dans ta poitrine, est un paradis aussi large que les cieux et la terre si seulement tu choisis Allah au lieu de choisir ton effigie de terre.

Si je t’en veux, ce sera pour purifier mon coeur de l’indifférence envers un frère ; je ne te détesterai pas pour autant, mais je t’en voudrai au nom des rangs serrés.
Et si tu t’en fous quand j’ai en Allah ma raison de t’en vouloir, cela voudra dire que tu n’as que faire de ta Foi qui est faite de frères ; et que le noor pour toi, n’est qu’une histoire de zèle.


Ego et trahison

J’étais là ; méditant la laideur humaine.
La première des laideurs, elle venait de moi ; celle à travers laquelle je percevais toutes les autres.
J’avais beau m’embellir et me purifier de l’intérieur, toutes les fois où j’étais capable de percevoir l’horreur, c’était pour éviter qu’elle ne naisse et se développe de moi.
J’étais l’incarnation même du combat contre ce néant intérieur, qui combattu en moi carburait de la lumière.
J’étais par excellence, ce que je ne devais être ;
J’étais la lumière, la conscience, le recueil qui ne devait jamais se laisser aller à l’oubli ; à l’extinction aimée d’Ibliss.

J’étais une conscience, un éveil-un Être ;
Et ne pouvais vivre et durer, qu’en étant pour le monde ce que doit être un Calife-un Maître ;
Et qu’en étant envers Allah, ce que doit être le Serviteur.

Je songeais à tout ce qui m’apparaissait à travers moi, en dehors de moi-même ;
Je voyais par mes propres fibres incandescentes, ce que l’oublieux ne voyait de lui-même.
Et de même que je voyais l’éphémère prétendre un Jour qui n’était pas le sien ;
je percevais ce peuple qui, préférant ses jeux et son sang, prétendait le Dîn dont il ne contenait en lui la Lumière.

Mon peuple, était à feu et à sang pour la raison, de son indicible et vile trahison.


rêve

Je cousais, de nuit, en mer, fil et aiguille en main,
Sur un chalutier, un manteau.
Arrivé à la maison parentale, exhibant à maman et aux frères et soeurs mon ouvrage,
Je tirais de mon antre-et-provenance,
Relié et recouvert de velours soyeux, brodé, aux reflets verts et mauves,
Un mushaf al Quran.

France, 20/07/2014


Les croyants ne sont Que des frères

Je vivrai de mon amour quoi qu’on lui dise ;
Car si j’écoute les coeurs perfides, ils tairont mon amour.
Il faut comprendre qu’un être qui s’interdit d’aimer,
Par crainte que son amour soit mal interprété,
Est une personne soumise aux démons coriaces ;
Et non pas un être Vivant, de Vérité.

Et confie toi à Allah ; Allah te suffit comme protecteur.
Ne sont pas égaux les gens du feu et les gens du Paradis.
Les gens du Paradis sont eux les gagnants.
Et les Croyants s’aiment entre eux.
Ils n’agréent pas la turpitude et les ténèbres ; oui ; Confiant et pieux ;
Les Croyants s’aiment entre eux.


Enfant et libre de l’intérieur

Si tu savais
Que ton malheur c’est de regarder le faux et d’espérer, de ses fléaux ;
Si tu savais, que ton malheur,
C’est de te détourner de Celui qui pour toi Sait ;
Et qui t’invite, à rester comme Enfant pur de l’intérieur ;
Sans représentation ni schéma oppresseur ;
Sans idée reçue ; sans démon suivi ; sans idée-idole
Qui t’empêche, l’aération à l’intérieur.

Ne crois rien ni personne,
A part Allah ;
Ne crois rien ni personne à part Celui qui t’anime et te dit de n’adorer que Lui.

Ne crois personne sinon ton Seigneur ;
Et comme tout Croyant , et comme toute Foi se purifiant,

Suis le Messager d’Allah.


Celui qui t’aime

Que peut de dire celui qui t’aime, sinon
Agir avec toi ?

Que peut te dire celui qui en Allah
Vit ta poitrine en la sienne,

Sinon oeuvrer à édifier, l’Islam par le frère en soi.

Que peut te dire celui qui t’aime, sinon
Agir avec toi ?

Est-il semblable à celui qui vorace,
Voudrait manger de toi ?

Celui qui t’aime est-il semblable à celui qui se sert de toi ?
Celui qui t’aime est-il semblable, à celui,

Qui se détourne du Seigneur en Le connaissant ;
Et qui perfide, montre aux gens,
Un visage de faux semblant.

La vie est bien merveilleuse ;
Et Son Maître ne tolère pas qu’on y dévie
De l’ordre qui irradie de Noor.

Les Croyants ne sont que des frères.
Allah aime ceux qui combattent en rangs serrés pareils à un édifice renforcé.
Allah n’a pas placé à l’homme deux coeurs dans Sa poitrine ;
Et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son coeur,
Et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés.

 


Si je t’aime

Si je t’aime,
suis-je ta faiblesse ou ton renfort ?
Suis-je ton soutien, ta lumière, ton pilier ;
Ou ta fissure courant, jusqu’à lézarder ton toit.

Si je t’aime, j’invoquerai Allah pour toi, car Il est le Roi
Si je t’aime, j’enverrai mon amour à Lui pour qu’Il te l’envoie purifié à toi.

Si je t’aime, j’invoquerai Allah pour toi ;
Et je chercherai à te respecter te comprendre et t’aider,
Sans t’approcher comme le fait l’ennemi des Lois.

Si je t’aime, que je te dis, que je t’aime en Allah
Je ne suis pas celui qui le dit de sa langue, soucieuse de te manger
Avec son sexe pour sa graisse qui en Enfer crépite déjà.
Tu sais ; on l’entend de là !

Si je t’aime, je t’apprendrai à aimer Le Roi ;
Comme à ne pas te dorer ni m’adorer moi ;

Si je t’aime, je t’apprendrai, à transcender la Dunia ;
Je t’apprendrai à purifier des associations ta foi ;

A transcender la tombe ; et le pus ; et l’Enfer ;
Et l’oubli ; et le vice de l’idée de soi.

Si je t’aime, j’invoquerai Allah pour toi ;
J’apprendrai à t’oublier pour le Souvenir du Roi ;

Et puis en Son amour nous survolerons,

Les ténèbres et les démons de l’ignorance et puis des mécréances, qui sans Allah,
Se font un festin de toi !

Si je t’aime, je t’apprendrai que tu vas mourir
Si je t’aime je te rappellerai que nous serons sous terre.

Si je t’aime, j’ouvrirai ma chair par le rappel des Lois ;
De mon coeur jaillira la couleur ,

D’un sang rouge et pur s’écoulant par amour de la Vérité Sacrée-Sa Loi.

Si je t’aime, je voudrai mourir avec toi ;
Avoir la foi avec toi ;

Me repentir bien avant toi !
Aimer Allah à travers toi ;

Me prosterner avec des rois ;
voisin des pauvres sous le même toit.

Si je t’aime, j’invoquerai Allah pour ta poussière ;
Et pour ce pendule qui de ta poitrine bat ;

Que ton sang soit celui d’un Croyant ; d’un Amour-Adorateur ;
Et non de ceux qui abreuveront, les flammes de l’Enfer !


Les parfums, les couleurs et les sons se répondent – Confiserie de Merveille

Et qui profère plus belles paroles que celui qui appelle à Allah, fait bonne oeuvre et dit : « Je suis du nombre des Musulmans? »
La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.
Mais (ce privilège) n’est donné qu’à ceux qui endurent et il n’est donné qu’au possesseur d’une grâce infinie.
Et si jamais le Diable t’incite (à agir autrement), alors cherche refuge auprès Allah; c’est Lui, vraiment l’Audient, l’Omniscient.
Parmi Ses merveilles, sont la nuit et le jour, le soleil et la lune : ne vous prosternez ni devant le soleil, ni devant la lune, mais prosternez-vous devant Allah qui les a créés, si c’est Lui que vous adorez.
Mais s’ils s’enflent d’orgueil… ceux qui sont auprès de ton Seigneur [les Anges] Le glorifient, nuit et jour, sans jamais se lasser !*

 

Je n’avais jamais vu tel phénomène ; mes yeux sans doute avaient vu quelques semblables à lui ; mais pas mon coeur qui en lui avait trouvé son frère.
Quand je pense à lui je ris de franc bonheur, comme sourit un nourrisson sans doute heureux en Allah d’être en vie.
Tu sais, quand les bébés sourient aux anges.
C’est un véritable gamin lumineux devenu accessoirement homme et encore frais dedans comme un gosse qui observe, ressent, s’oriente et écoute ; et qui reçoit le don de la vie.
Il est en lui-même tout un monde, un grâcieux phénomène, plein de souplesse et merveilleusement conservé ; qu’Allah le préserve. Comme un chewing-gum de merveille – j’en riais – qui renvoie à l’esprit l’idée du goût, sans jamais s’amenuiser ; qui se conserve jusqu’à la fin du corps tout entier ; et quelles que soient les pressions qu’il pouvait subir il demeurait égal à lui-même et plein de miséricorde. Son repentir lui conservait sa valeur et son or ; jamais il ne durcissait ; car il y a des pierres d’où jaillissent les ruisseaux, d’autres se fendent pour qu’en surgisse l’eau, d’autres s’affaissent par crainte d’Allah.

Lui et l’aliment, à la lumière de L’un ne faisaient qu’un tout, car s’il est le bénéfice, il est encore le remerciement et la gratitude dans une relation d’interdépendance et d’amour infinie à celui qui à tout instant nous assistait et nous donne.

Il est réjouissant de bonheur au point de faire sourire celui qui sait voir, aimer, et bénéficier aussi ; il dégage une sincérité qui produit du bonheur de vivre, il est tout de réceptivité , de recueillement et bénéfice harmonieux de la Rahma d’Allah.

SubhanAllah.

Il est toujours dépendant d’Allah et ne paraît jamais suffi de lui-même comme un ruisseau qui court ; comme une rivière débordant de calme et de sagesse couvant en elle une faune à nourrir les hommes ; et verdissant les campagnes en propulsant d’emblée un royaume où son Idéal des plus gracieux, alors trône en rayonnant de Rahma qui irradie.

Comme un ruisseau caressant, qui n’a rien d’orgueilleux et rien d’hostile ; comme une nature invitante et subtile, où le défaut sert de tremplin vers le Merveilleux qui nous crée dépendants de Lui.

Il est si simple et si riche à la fois ; comme si l’assistance divine ne le quittait jamais. Même quand il s’inquiète, Allah est toujours à ses côtés.
Même quand quelque angoisse l’approche, il est toujours béni et toujours éveillé ; toujours assisté.

Est-ce que la conscience de n’être pas aimé de tous les mortels le touchait parfois ? Franchement, je ne sais.

Mais à mon avis quand un mortel l’aborde du point de ses limitations, je pense qu’il trouve naturellement la force d’agir en fonction du contexte comme de garder serein son Enfant sans années, qui le pilote par un corps d’apparence adulte dans un monde, où les égos sont parfois aussi laids que des robots-tenaille prétentieux-capricieux, à qui l’on donne ce qu’ils veulent de pierre ou de ferraille pour calmer leur jeu le temps d’unifier tous les coeurs divisés et affaiblis s’ignorant les uns les autres, pour les réorienter, les éclairer, les alimenter de ce qu’Allah est le seul à donner ; car Il est sur toute chose clairvoyant.

Et le chewing-gum, qui me sourit encore. Et sans mes frères, qui peut comprendre tel bonheur d’être accosté à bon port ?
Et sans mes frères, mes véritables frères, qui peut comprendre ce que veut dire le Noor ?

Ô hommes! Adorez votre Seigneur, qui vous a créés vous et ceux qui vous ont précédés. Ainsi atteindriez-vous à la piété.
C’est Lui qui vous a fait la terre pour lit, et le ciel pour toit; qui précipite la pluie du ciel et par elle fait surgir toutes sortes de fruits pour vous nourrir, ne Lui cherchez donc pas des égaux, alors que vous savez (tout cela).
Si vous avez un doute sur ce que Nous avons révélé à Notre Serviteur, tâchez donc de produire une sourate semblable et appelez vos témoins, (les idoles) que vous adorez en dehors d’Allah, si vous êtes véridiques.
Si vous n’y parvenez pas et, à coup sûr, vous n’y parviendrez jamais, parez-vous donc contre le feu qu’alimenteront les hommes et les pierres, lequel est réservé aux infidèles.
Annonce à ceux qui croient et pratiquent de bonnes oeuvres qu’ils auront pour demeures des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux; chaque fois qu’ils seront gratifiés d’un fruit des jardins ils diront : « C’est bien là ce qui nous avait été servi auparavant ». Or c’est quelque chose de semblable (seulement dans la forme); ils auront là des épouses pures, et là ils demeureront éternellement.
Certes, Allah ne se gêne point de citer en exemple n’importe quoi : un moustique ou quoi que ce soit au-dessus; quant aux croyants, ils savent bien qu’il s’agit de la vérité venant de la part de leur Seigneur; quant aux infidèles, ils se demandent « Qu’a voulu dire Allah par un tel exemple? « . Par cela, nombreux sont ceux qu’Il égare et nombreux sont ceux qu’Il guide; mais Il n’égare par cela que les pervers,
qui rompent le pacte qu’ils avaient fermement conclu avec Allah, coupent ce qu’Allah a ordonné d’unir, et sèment la corruption sur la terre. Ceux-là sont les vrais perdants.
Comment pouvez-vous renier Allah alors qu’Il vous a donné la vie, quand vous en étiez privés? Puis Il vous fera mourir; puis Il vous fera revivre et enfin c’est à Lui que vous retournerez.** et que c’est Lui qui a fait rire et qui a fait pleurer,[…] c’est Lui qui a fait mourir et qui a ramené à la vie,[..]***

Allah aime ceux qui se repentent et aime ceux qui se purifient.  Et Rappelez vous.

 


Être par les frères

Mon frère qui n’avait de beau que son dévouement,
Avait de quoi illuminer mon propre dévouement et déclencher en moi avalanches d’adorations.
Il était le plus beau, le plus lumineux, le plus purifié, le plus exemplaire en son amour du Seigneur des cieux et de la Terre.
Il était pourtant le plus simple ; il n’était pas sans défaut mais l’agrément d’Allah l’enveloppait de bénédiction, comme une source où s’abreuvaient les êtres.
Son aura était attrayante et sans limitation. Il était de lumière.

Les Croyants réjouissaient toujours autant mon coeur en quête de ses frères.
Les croyants ne sont que des frères.
Allah aime ceux qui combattent en rangs serrés pareils à un édifice renforcé ; et quiconque exalte les injonctions sacrées d’Allah, s’inspire en effet de la piété des coeurs.


L’éprouvé est venu à lui

Si vous saviez, toute la haine, que peut contenir un coeur d’Enfant
Si vous saviez toute la haine qu’un enfant peut ressentir à l’égard de ceux qui s’estiment être grands ;

Si vous saviez le crime que constituent ces adultes envers ces êtres si purs et innocents ;
Vous penseriez meilleur d’éteindre cette race ingrate qui se détourne de Son Seigneur !
Vous sauriez de science exacte que tout séjour ici bas en dépit des souffrances, est un béni retour aux saines moeurs ;

Vous sauriez aussi, combien se prétendent de la lumière,
Alors qu’ils n’en portent que la prétention dont ils habillent leur coeurs
Noirs de Suffisance ! De fatuité ! D’ostentation ! D’association ! D’aveuglement !

Qu’Allah nous purifie avant le jour des regrets ;
Quand les coeurs remonteront aux gorges pétrifiés ;

Quand tout ingrat hypocrite-prétentieux qui se disait musulman dira :
Qu’ai-je fait pour ma vie future ?
Je me suis détourné
De tout demandeur-de tout souffrant, de toute personne ne demandant
Qu’à bénéficier de la lumière des coeurs adorateurs ;

J’ai eu peur de simples semblants au lieu de m’honorer de mon Seigneur.
J’ai fui l’éprouvé, le traitant de châtié et me croyant meilleur ;

Foulant le sol avec orgueil, rêvant de jours dorés ; dressant l’échine en supérieur ;
J’ai exalté et prétendu ; mais me voilà coupable ; me voilà châtié ; me voilà trahi ; me voilà sous terre !


Être en celui qui aime

Et ce besoin de crier je t’aime, s’avérait conscience de l’impuissance des hommes.
Je disais je t’aime, et cela traversait un mortel
En se perdant dans d’infinis échos suprêmes.

Dire je t’aime n’était pas solution,
Mais aimer Allah en chaque micro-geste était l’existence même.


Vengeance

Tu les vois s’amuser dans Dunia comme s’ils étaient dans leur bain éternel
Tu les vois s’exciter de Dunia comme s’ils préparaient leur vie éternelle alors qu’il n’en est rien

Tu les vois vénérer l’illusoire qui passe
Et leur montre qu il n’était rien ;
Et traiter le pieux comme le clochard qui n’a rien et ne vaut rien.

Triste aujourd’hui je suis

Je suis triste
Aujourd’hui je suis

Je vis sans savoir pourquoi si Étranger je suis ;

Et cette tristesse qui savoureuse m’invite;
A comprendre, qui je suis ;
Et mon exigence qui vindicative, m’incite ;

A la lutte pour un Triomphe ;
Je suis.