fratria
Quand on se sent démunis sous un ciel sans pareil, c’est là, c’est là qu’Allah a donné des frères ; embellissant à leurs cœurs la piété et l’entreconnaissance faisant d’eux, un seul cœur battant dans la poitrine d’un monde servi aux Serviteurs.
Amoureux
Amoureuse de la vie amoureuse d’Allah amoureuse des frères et sœurs amoureuse, amoureuse du vent et de l’air de l’amour qui impulsa le jour ; amoureuse de la lumière ; amoureuse. Allah ! Pas de divinité à part Lui. Et c’est à Allah que les croyants doivent s’en remettre.
Un frère dans la poitrine
Mon frère n’était pas comme les autres,
Mon frère était mon frère.
Mon frère n’était pas comme un autre ;
Mon frère de sa poitrine, savait fendre la pierre.
Mon frère, en sa poitrine, contenait un ciel
Mon frère, mon frère en son amour de L’un,
Savait comment aimer le monde ;
Et comment chérir son ennemi, en ne s’estimant jamais mieux qu’un simple mortel.
Mon frère, se savait de terre ;
Mon frère, se savait vivant pour se parfaire.
Mon frère, se savait ici bas en mission ; et de passage ;
Il était comme le vent transportant parfums et la Lumière.
Il n’était pas un grand, ni un devin, ni un présage ;
Simplement il était frère ; Il était pieux ; Croyant ; Amoureux de L’un et sage.
Mon frère était mon frère ;
Parce qu’Allah,
N’a pas placé à l’homme,
Deux coeurs dans sa poitrine…
Adhérence
Et cette envie de crier je t’aime, qui ne me quittait pas.
Et ma voix ; qui se faisait muette pour des coeurs qui ne voyaient pas.
Et mon âme, cherchant son Ciel ; sa terre ;
Et mon antre ; pleurant de l’Intérieur.
La fleur de mon esprit se retournait dans les vents qui fouettent
Et pluie à l’intérieur, ruisselait comme une pluie de tempête.
J’aimais peut-être bien, plus que ma vie ne vit ;
Et je vivais peut-être bien d’amour, bien plus que quelque reflet ne luit.
Et mon corps était là, comme un pétale de fleur à l’Esprit Souverain
Percevant de micros et de caméras ce Ciel dont ne saurait voir les Divins Jardins.
Et mon amour comme un Ether divin,
Qui passait par ma Tombe, m’éveiller à Demain
Si je disais je T’aime, à un vulgaire humain,
Sans doute mon coeur se retrouverait, achevé de venin.
Je n’avais, au nom de ce Divin Amour,
Que mes frères qui L’adorant Lui, me le rendaient Bien.
Je n’avais au nom de ma personne, que du sable
Une mer de Sable indiquant le ciel de mes doux lendemains.
Et en mon coeur demeurait ce Ciel,
Dont on ne savait voir les Jardins Divins.
aer – volatile
Je passerai ma misérable vie à chanter mon amour
Comme un oiseau vaillant s’éveillant au lever du jour.
Je dirai, et vivrai mon amour,
En donnant sans compter ni prêter d’attention aux retours.
Et je Te dirai je T’aime
Tout autant qu’en Ton nom mon cœur vibre et s’éveille ;
Je Te dirai je T’aime en me détournant du mortel
En me détournant du charnel ;
En adhérant a ce que Tu agrée ; à ce que Tu aimes
Car si je t’aime
C’est pour t’offrir avec mon cœur
Un paradis aussi large que les cieux et la terre
Allah Allah ne nous donne pas cet amour en vain ;
Mais nous aime et nous aime et nous aime de son amour divin
Qu’il m éteigne ou m’allume ; cela en lui, au même revient
Et si j’aime quelqu un ce sera Lui
Lui qui m’invite à mourir de vie.
Sérénité
Cesse de clamer ton innocence
Allah Connait bien
Ton amour
Cesse de clamer ta Fidélité ;
Allah Connaît bien
Ton amour.
Entreconnaissance
Fusionne de ton Islam avec ta soeur, avec ton frère,
Partage ce qu’Allah a mis en toi
Afin que léger, tu avances,
Afin que fortifié de cet échange,
Tu t’éveilles à ce qu’Il te donne pour continuer sur Sa voie.
Ô hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur.*
Après la difficulté la facilité
J’ignorais qu’aimer était si difficile. J’ignorais qu’aimer c’était se détacher de soi pour embrasser Allah, pour vivre en Sa joie, pour vivre en Son amour qui nous libère de soi.
J’ignorais qu’adorer était si facile. J’étais un semblant de vie, Il était celui qui me donnait tout. Il était celui, qui me transportait de jour comme de nuit, celui qui alimentait mon amour d’aimer en Lui.
Celui qui maintenait en éveil ma conscience de Sa vie, ceLui qui me donnait des mains, et qui me donnait envie de Lui.
J’aimais tellement ; j’aimais tant. Pourquoi en ma poitrine cette vie ; et en mon visage cette éclaircie ; pourquoi en mon antre, de l’amour et des cris, lorsque de Lui détourné, je m’estimais suffi.
J’aimais tant, et c’était envers autre que Lui , toujours aussi difficile ; Mon coeur se serrait comme s’il commettait un crime. Je donnais un regard, dont nul hormis Lui ne connaissait la valeur ; je donnais une écoute dont nul hormis Lui ne connaissait l’amour et la vie.
Je vivais pour Lui, sans savoir ce qu’au juste je suis ; qui je suis qui je suis, hormis cette émotion et conscience de Lui ; Lui qui m’appelle ; Lui qui me chérit et me porte ; Lui qui m’appelle ; Lui qui me donne et qui de Ses vents délicieux me caresse et me rappelle à Lui.
Allah faisait de lui
Mon frère était comme tous les autres être humains, un amoureux rigolo, un sensible, un dur, un nigaud
Mais sa piété et son dévouement faisaient de lui un joyau ;
Son amour en Lui faisait de lui un ruisseau.
Sa mémoire de l’Un, faisait de lui une contrée parsemée de végétation fleurie ;
Une étoile et bientôt, vectorisait des galaxies ;
Des points de Lumière ; des photons réunis en CeLui qui régénère, l’Unité au temps.
Vie de Noor et Immateriala
L’amour inutile, je le laisserai derrière moi ; ou plutôt je laisserai inutiles,
Les gens hypocrites, les joueurs loin de moi.
Je ne pourrai jamais il est vrai,
Me détacher de ceux qui aiment leur Seigneur avec moi ;
Rabana,
Celui qui nous donne des frères ; et une voie.
L’amour inutile, fatigué, malade,
Celui d’un coeur qui se tortille, à chercher d’impossibles voies ;
L’amour facile, celui qui n’a pas de voie,
Celui qui manipule, pour faire entendre le son des Glas.
Je serai amoureux d’Allah Seul ;
Celui qui donne et qui chérit ;
Qui donne les frères et qui leur Sourit ;
Qui leur fait pousser de la terre des fruits
Et leur fait de la terre un lit ;
Et du ciel un toit ;
Celui qui aime et fait de nous des Qalifes des rois,
Sous un toit Bleu Sublime ;
A l’oeil, Immatériel ;
Mais vivant au coeur
Comme l’avenir béat, qui se présente et accueille
Les Serviteurs en rois.
Une femme, c’est une soeur
Une femme n’est pas une fleur
Une femme c’est une soeur
Elle n’est pas un parfum ;
Elle est un Soutient
Elle n’est pas une simple femelle ;
Mais elle est humaine ;
Avec un cerveau bien constitué ;
Pourvu qu’on lui permette de le développer ;
Et un coeur très solide ;
Pourvu qu’on la mette sur la voie de L’Unicité.
Une femme, ce n’est pas un jouet ni une poupée ;
Ni la poupée de papa, ni la poupée de Maman,
Ni une ménagère, ni une cuisinière ; ni un rêve parfumé
Ni une sexualité.
Une femme, c’est un morceau de terre.
Un morceau de Terre contenant des arbres, des fruits; des jardins et des sources ; mais encore une grande partie de ciel à perte de vue.
Une femme, c’est une soeur ;
Elle est épouse et mère mais surtout et avant tout c’est une soeur
Muhammed
Ya Syyidina Muhammad
Ce que j’endure, tu l’as enduré
ce que je patiente, tu l’as patienté ; et bien plus ; et bien plus encore.
Ce que nous souffrons, tu l’as avec nous, en cette terre et ce Duni temps
Enduré ; et bien plus encore
Ce que nous respirons d’épines,
Les prophètes l’ont vécu ; et bien plus encore la persécution.
Leur endurance a vécu et la Lumière nous est parvenue.
Que la Paix et la bénédiction soient sur toi et ta famille et tes compagnons
Qui t’ont aimé et soutenu et secondé et écouté et Suivi
Si je respire, que j’entends que je vois,
Si je ressens c’est bien
Pour comprendre ressentir et vivre une prosternation ;
Une respiration ;
Un Tashahud.
Promesse
Viendra le Jour, où l’on sera réunis ;
Ne t’en fais pas.
Ce jour d’aujourd’hui est bien lourd,
Et bien bas mais viendra le Jour.
Les Amours ce jour là, en Lui seront souriants et ravis
Ceux qui s’aimaient en Lui,
Ceux qui vibraient pour Lui
Seront ce jour là réunis et bénis.
S’il t’a été laissé en cette vie présente de quoi voir,
S’il t’a été laissé dans cette vie de quoi entendre et boire ;
S’il t’a été laissé, de quoi vivre et percevoir ;
S’il t’a été laissé de quoi ressentir et vibrer de vie
Sois de ceux, qui sont bénis ;
Sois de ceux qui Comprennent ;
Et qui libérés retournent à Lui.
Souveneurs et Gouvernants
Si Allah faisait de moi, le garant d’un innocent
Si Allah faisait de moi, le parrain d’un enfant.
Si Allah faisait de moi, quelque chose de beau, de bon, de Grand ;
Quelque chose qui reste, dans le coeur d’un enfant.
Si Allah faisait de moi, quelque chose de pur, quelque chose de grand ;
Si Allah faisait de moi quelque chose, qui soit aussi pur qu’un Enfant
Un enfant qui sait et qui Sent
Un enfant touché, par la Raison ;
Un enfant conquis par la Lumière ;
Un enfant qui fait honneur,
A son parent
Séchons nos larmes, et soyons
Pour les plus jeunes, les forts, les tuteurs-les grands ;
Les éducateurs ; les pansements ;
Les souveneurs et gouvernants ;
A lumière d’un livre
Qui garde les mémoires et sait que les morts sont vivants.
Ton amour
Avoir, pour des gens,
Beaucoup d’amour c’est cultiver un faible ;
Mais donner cet amour entièrement à Allah,
C’est aimer le monde, et rayonner d’une claire lueur sans s’affaiblir et sans souffrir.
Ton amour, sache le, et comprends le bien,
Ne pourra de ta main, de tes désirs, qu’être abîmé et flétri.
Celui qui t’a donné ton coeur, en détient les clefs et l’abondance ;
Aussi,
Si tu cherches ces clefs chez quelqu’autre, prends donc garde de ne pas t’épuiser-t’égarer ; à y goûter la haine que savourent les associateurs.
honneur et discernement
Si l’humanité parle la même langue et la même nature humaine,
La politique, bien décidée, en arrive toujours à inventer un langage dissimulant des chaînes.
Que ce soit dans le monde oriental, prétendument musulman,
Ou dans le monde occidental, prétendument savant,
La politique, représentant l’orgueil des hommes,
En vient souvent à repousser toute confrontation de gens honnêtes
Pour ne jamais régler les différents
Mais plutôt imposer des tyrans.
Ce qu’on appelle « la guerre » dans sa version d’antan,
Est bien noble très bien souvent.
Jusqu’à ce que la modernité des chimères,
institue soldats-chairs à canon
Sans que Roi ne prenne part au combat de l’honneur.
Pupille et lumière
Quand ton esprit a soif de paroles,
Et que ne l’apaisent,
Que les paroles d’Allah.
Quand ton corps rencontre mille et une paroles,
Et que ton coeur n’agrée, que celles d’Allah.
Quand ta main droite serre mille et une mains,
Et qu’elle ne vit son être, que par l’ordre, et l’Index
Au Nom de L’Un.
Quand ton front brave mille et un passants ;
Que tes yeux transpercés de Lumière, cherchent en toutes directions,
Ce que le coeur en ta poitrine, ne sait dire qu’en battant.
Quand ton coeur entend l’infatuation des uns, et des autres ;
Et que ton front, conquis, se dépose ;
Quand le tremblement de terre s’annonce, et que certains sous terre, reposent.
Parce que c’est à Lui, que tout m’invite.
Quelques personnes m’ont dit, que je devais accepter.
Accepter, sans remédier. Accepter, simplement accepter, que le monde autour de moi ne tourne pas si rond. Certains me parlèrent d’injustice, issue du monde ou de la création.
Pourtant, le monde et la création, se servent et s’offrent à ma perception.
Tout se sert et se verse à ma perception ; tout m’invite à Son appel ; comme à invoquer Son Nom.
Tout m’invite à raffiner mon foyer mon âtre en devenir ; tout m’invite à me dissocier des faux ; des éphémères ; des faux idéaux.
Son ordre assurément arrive ; ce monde assurément, n’est pas fixe ; il gravite, et nous mêmes, nous passons quand Sa parole, quand Son appel demeure par le temps qui condamne l’insouciant.
30.7. Ils connaissent un aspect de la vie présente, tandis qu’ils sont inattentifs à l’au-delà.
8. N’ont-ils pas médité en eux-mêmes? Allah n’a créé les cieux et la terre et ce qui est entre eux, qu’à juste raison et pour un terme fixé. Beaucoup de gens cependant ne croient pas en la rencontre de leur Seigneur.
35.3. Ô hommes! Rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous : existe-t-il en dehors d’Allah, un créateur qui du ciel et de la terre vous attribue votre subsistance? Point de divinité à part Lui! Comment pouvez-vous vous détourner [de cette vérité]?
4. Et s’ils te traitent de menteur, certes on a traité de menteurs des Messagers avant toi. Vers Allah cependant, tout est ramené.
5. Ô hommes! La promesse d’Allah est vérité. Ne laissez pas la vie présente vous tromper, et que le grand trompeur (Satan) ne vous trompe pas à propos d’Allah.
6. Le Diable est pour vous un ennemi. Prenez-le donc pour un ennemi. Il ne fait qu’appeler ses partisans pour qu’ils soient des gens de la Fournaise.
La Lumière, Réfléchissante, est venue nous convier à la véritable vie.
Et quand bien même des coeurs en leurs trahisons orbitales, s’égareraient de passions loin de Lui,
Allah demeure l’Héritier et Son ordre assurément, arrive.
Son ordre arrive, avec ceux qu’Il aime parce qu’ils L’aiment.
Ceux qui feront en sorte que Son ordre soit leur Seul amour.
Ceux qui aimants, se prémunissent contre leur avidité et leurs ruines.
8.24.[…]et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son coeur, et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés.
Sourire et couronne
Noble Esprit et créature, avec tes yeux brillants
Et ton sourire merveilleux qui renvoie à la couronne posée sur ta tête.
Mais chut, seuls les enfants la voient
Et les grands ne comprendront pas.
Quand on oublie notre enfant,
Le monde autour, s’assombrit ;
La couronne de fleurs se meurtrit ;
Et les papillons, de leur envol printanier-éternel,
Tombent, comme foudroyés,
Sous la bombe d’un véniel, d’un Ibliss humilié jaloux.
Quand on bénéficie, de la grâce de l’Eternel,
Quand le Kalifat honoré coule dans nos veines ;
Quand Allah Exalté nous donne,
Et qu’Ibliss l’effronté, aspire à nous réduire à des peines.
Quand on oublie la dépendance à Lui,
Le monde s’assèche et s’assombrit.
Quand l’orgueil prend la place de nos trônes,
Alors la vie s’en retrouve amoindrie et de mirages meurtrie.
La compagnie d’Allah et la compagnie des diables
Sont deux sphères qui ne sont pas pareilles.
Superposées en cette vie éphémère,
Elles coexistent mais en ton coeur ne doit demeurer qu’Allah ;
Lui Seul ; Lui qui te montre de Ses merveilles.
Par Sa louange, célèbre la grâce de ton Seigneur ;
Pratique les Lignées de Son Noor
Qui te restituent au monde tel un visage ; tel un linge blanc éclatant.
Que des frères*
Rien ne me rendait plus heureux que de voir mes frères. Être là avec eux, et bénéficier de leur proximité. Je n’étais plus seul. J’étais apaisé, comme si j’avais retrouvé mon ciel.
J’en arrivais à l’évidence, que mes frères me manquaient. Mais je m’apercevais aussi, qu’ils étaient là avec moi en ce que j’aimais le plus ; en celui qui me donnait cette vie que je partageais à même nos fronts ; à même nos poitrines élargies, de Ses largesses.
J’étais heureux d’avoir des frères ; et conscient d’avoir trouvé la vie ; mais lorsque d’eux je me détournais je ne vivais plus ; je savais avoir tourné le dos à la vie. Mes frères étaient ma vie ; et j’apprenais en cet amour, que celui qui n’apprend pas à trouver Allah ne comprendra jamais autrui.
Les coeurs de mes frères étaient vie. Ils savaient mon coeur se battre et se débattre ; et savaient quand mes yeux retenaient leurs larmes ; et quand ils couvaient l’envie de se battre.
Mes frères, étaient les piliers de mon maintient debout. Autant Allah m’avait créé, autant Il m’avait donné mes frères.
Autant Allah m’avait Ordonné ; autant Allah m’avait pardonné.
Autant Allah m’avait éprouvé ; autant Il m’avait secouru.
Mes frères étaient de ceux qui entendent et qui pansent. De ceux qui s’oubliant pour Dieu, trouvaient la force d’entendre et de porter alliances.
Mes frères, étaient ma vie. Mes frères, me tiraient vers Lui ; non pas à eux-même ; car mes frères se savaient nantis, de ce seul honneur de retourner très bientôt à Lui.
*Les croyants ne sont que des frères