Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

Archives de mai, 2014

Si tu savais

Si tu savais combien je t’aime
Sans doute tes yeux s’empliraient de larmes
Et sans doute ton front poserait ses armes ;

Pour s’incliner et se fondre d’amour pour Lui.

Si tu savais combien Allah nous aime
Si tu savais Qu’au Ferdaws Il nous amène

Si tu savais que tu oublie souvent,
et que tes émotions comme des vents, t’emplissent d’éphémères illusions.

Si tu savais, comme la mort est amère,
Si tu savais combien la mer a renfermé et caché les merveilles.

Si tu savais comme nos horizons sont trompeurs ;
Comment nos visages s’effacent
Et combien ne demeure qu’Allah.

Celui qui t’aime et n’a pas auparavant célébré Llah ne t’a pas aimé ;
Il te ment.


De l’aisance à l’hypocrisie

Beaucoup en dépit du fait qu’ils fussent lettrés, ne savaient ni lire ni entendre ; ni même écouter.
Ils étaient, en leurs coeurs, suffis d’eux-mêmes ; et plutôt que d’inviter à l’écoute, ils demandaient qu’on les écoute.

J’ignorais pourquoi tant de surdité de la part d’un peuple qui prétend être du Seigneur à l’écoute ; j’ignorais pourquoi tant d’agressivité de gens qui pourtant ne semblaient pas en détresse.

J’ignorais les raisons d’une telle allégresse, à prétendre au savoir en s’assourdissant au Maître.
J’ignorais pourquoi les coeurs en traître,
Se prétendaient soumis quand ils vénéraient avant tout l’idée d’eux-même.

J’avais mille et un frères, qui ignoraient tout de moi quand ils vivaient eux-même.
J’avais mille et un frères, qui ignoraient tout d’eux-même ; quand Allah leur avait donné des coeurs et des frères, pour faire de l’entre-connaissance, Notre Allégresse.

Je me sentais seul, mais je me savais uni.
Uni à ceux dont les coeurs entendent.
Uni à ceux dont les coeurs ne sont pas tyrans ;
Uni à ceux dont les coeurs ne sont pas infidèles, assourdis en leurs bruits-en cette fête décernée à leur illusoire eux-même.

J’ignorais pourquoi cette adversité, jusqu’à me rendre compte, qu’ils n’étaient pas d’Al Haqq les amoureux-les alliés quand pourtant leurs paroles et leurs robes, feignaient piété pour mieux asseoir leur vanité.
Cette adversité, je la sentais je la savais ; je la fuyais de moi ; je m’en protégeais auprès de Lui.

Je savais que mon Maître était Grand ; et qu’à Lui Seul je me devais Soumis.


Dynamo

N’attends pas que les frères soient aimants et pieux avec toi ; commence plutôt la valse ; qu’elle génère Lumière sur Lumière.
N’attends pas que le frère partage ;
Sois le premier ; Lumière sur Lumière.

N’attends pas d’être aimé ; sois aimant d’abord ;
N’attends pas qu’on te pardonne
Sois plutôt de ceux qui se repentent et qui se purifient.
Ne te crois pas condamné ; mais plutôt sois indulgent et pardonne ;

Ne sois pas formaté par la haine et par l’idée de toi-l’infidèle
Mais plutôt libère toi  par ce qu’Allah t’a Donné Ordonné ;
Lumière sur Lumière.


Idéal

Bien souvent mon esprit se pose , se trompe et se frustre, de ce qui ne lui rend pas la vie.
Le Paradis, ne devrait pas quitter mon esprit
L’amour d’Allah, qui embrasse et régénère non plus.

L’idée de moi, ne devrait jamais m’effleurer l’esprit,
Sinon pour me réfléchir mes torts et m’en retourner purifié à Lui.
C’est Lui qui me donne et si souvent et me chérit
Qui suis-je si je L’oublie, pour mettre au monde un je mirage et flétri.

Le revers de ce monde, son enfer c’est mon effigie ;
La bonté de ce monde, mon avenir ma vie
Est en Allah qui m’enseigne, me transporte, et nous guide vers Son Paradis.

30.6. C’est [là] la promesse d’Allah. Allah ne manque jamais à Sa promesse mais la plupart des gens ne savent pas.
7. Ils connaissent un aspect de la vie présente, tandis qu’ils sont inattentifs à l’au-delà.
8. N’ont-ils pas médité en eux-mêmes? Allah n’a créé les cieux et la terre et ce qui est entre eux, qu’à juste raison et pour un terme fixé. Beaucoup de gens cependant ne croient pas en la rencontre de leur Seigneur.

 


Prédic’acteur

Nafs boursoufflé, le prédic’acteur a peur.
Peur de mourir, peur de fitna, peur des RG, peur des politiques.

Nafs boursoufflé, le prédic’acteur a peur.
Peur des femmes,
Peur qu’on soit pas de même avis que lui. Il devient agressif.

Nafs boursoufflé, le prédic’acteur a peur de perdre sa place.
Il focalise sur ce qu’il a à dire, comme s’il allait mourir

Au point d’en perdre son lien à Allah.
Prédic’acteur, veut que le Noor provienne de son nom
Prédic’acteur confond sa dévotion, avec son rêve d’être assis sur le trône du roi-soleil.

Prédic’acteur oublie,
Qu’Allah se suffit à Lui-même et qu’Il est Le digne de Louanges.

Prédic’acteur oublie, que le Calife sera celui qui, effacé pour Allah, regroupe toutes les caractéristiques d’un dignitaire d’Al Haqq.

Prédic’acteur oublie ; il prêche pour les dévots mais il s’oublie. Plutôt il se cache, car quelque chose en lui fait barrage ;
Mais son besoin d’être au dessus des autres, de parler plus fort, de siéger dans les regards et les esprits plus longtemps est plus fort que lui.

Prédic’acteur oublie. Prédic’acteur lutte, contradictoire, à demi pour al Haqq qui le sauve, à demi pour son nom qui le noie.

Prédic’acteur oublie qu’al Haqq se suffit à lui-même ; Il est le Digne de louanges.


Transport

Traverse moi, Ô douleur
Fais de moi un vent sans couleur une sagesse
Montre en moi tout obstacle à la Lumière
Traverse moi, Ô douleur
Restitue moi mon Être ;
J’ignorerai les traîtres ;
Je Comprendrai mon Maître
Traverse, purifie, réveille mon être Ô douleur.

35. 5. Ô hommes! La promesse d’Allah est vérité. Ne laissez pas la vie présente vous tromper, et que le grand trompeur (Satan) ne vous trompe pas à propos d’Allah.
6. Le Diable est pour vous un ennemi. Prenez-le donc pour un ennemi. Il ne fait qu’appeler ses partisans pour qu’ils soient des gens de la Fournaise.
66. 6. Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu’Il leur commande, et faisant strictement ce qu’on leur ordonne.
8.24. Ô vous qui croyez! Répondez à Allah et au Messager lorsqu’il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie) vie, et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son coeur, et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés.
9.28. Ô vous qui croyez! Les associateurs ne sont qu’impureté.


Epilogue

Celui qui vise l’absolu
N’a aucune chance d’être entendu de ceux qui n’acquittent pas leurs dus

Ne l’entendront que ceux qui cherchent le même Roi, Le même Maître ;
Et qui animés de Sa vie, se réjouissent de Lui sans se laisser influencer par les traîtres

Les infidèles,
Aveuglés de l’idée d’eux-même,
Jugent sur la base de leur passion de leurs spectres ;

S’indiffèrent au Rahman, au Miséricordieux ;
Qui éprouve et qui chérit ; qui éprouve et élève.

Infidèles en leur avidité,
S’espèrent eux mêmes absolus et sitôt voués à leur hideux stratagème
Recherchent un coupable, un désigné infidèle qui soit quiconque mais pas eux-même.

Pensent-ils, les gens, que Nous les laisserons dire « nous croyons » sans les éprouver ?
Pensent-ils les gens, que leur confort fera d’eux des gens dignes, des combattants Soumis au Sublime qui ne lèse point ?

Non, les combattants de la Justice même s’ils se reposent ne se font pas du confort leur fort ; et ne font pas du plaisir leur dieu
Mais leur fort est la vérité ; que nul ne pourra leur soustraire.
Leur Idéal est Allah ; que nul ne pourra éteindre.

Cette vérité qui les anime qui les meut et les porte
N’est pas l’illusoire qui de mirage conforte.

La scène d’un je est étroite, elle ne contient le monde elle s’écrase elle s’efface ;
Elle oppresse pour appeler à elle ; elle ne libère ; elle piège ; séduit et convoite.
Elle ne soutient ; elle mendie puis aussitôt sévit.

Si tu incarnes ton je pour Allah sois digne de Lui
Ne sois pas duplicite et impose à ton coeur de se soumettre à Lui
Ne porte pas l’apparence de l’Islam pour toi ou pour dorer ton nom ta scène
Mais adopte l’Islam pour Allah qui sait tout de toi ; ne l’oublie pas.


Vous êtes issus les uns des autres.
Les croyants ne sont que des frères.

8.20. Ô vous qui croyez! Obéissez à Allah et à Son messager et ne vous détournez pas de lui quand vous l’entendez (parler).
21. Et ne soyez pas comme ceux qui disent : « Nous avons entendu « , alors qu’ils n’entendent pas.
22. Les pires des bêtes auprès d’Allah, sont, [en vérité], les sourds-muets qui ne raisonnent pas .
23. Et si Allah avait reconnu en eux quelque bien, Il aurait fait qu’ils entendent. Mais, même s’Il les faisait entendre, ils tourneraient [sûrement] le dos en s’éloignant.
24. Ô vous qui croyez! Répondez à Allah et au Messager lorsqu’il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie) vie, et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son coeur, et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés.
25. Et craignez une calamité qui n’affligera pas exclusivement les injustes d’entre vous. Et sachez qu’Allah est dur en punition.

28.83.Cette Demeure dernière, Nous la réservons à ceux qui ne recherchent, ni à s’élever sur terre, ni à y semer la corruption. Cependant, l’heureuse fin appartient aux pieux.
84.Quiconque viendra avec le bien, aura meilleur que cela encore; et quiconque viendra avec le mal, (qu’il sache que) ceux qui commettront des méfaits ne seront rétribués que selon ce qu’ils ont commis.
85.Celui qui t’a prescrit le Coran te ramènera certainement là où tu (souhaites) retourner . Dis : « Mon Seigneur connaît mieux celui qui a apporté la guidée et celui qui est dans un égarement évident.
86.Tu n’espérais nullement que le Livre te serait révélé. Ceci n’a été que par une miséricorde de ton Seigneur. Ne sois donc jamais un soutien pour les infidèles;
87.et que ceux-ci ne te détournent point des versets d’Allah une fois qu’on les a fait descendre vers toi. Appelle les gens vers ton Seigneur et ne sois point du nombre des Associateurs.
88.Et n’invoque nulle autre divinité avec Allah. Point de divinité à part Lui. Tout doit périr, sauf Son Visage . A Lui appartient le jugement; et vers Lui vous serez ramenés.


Adhérence

L’amour ça ne sert à rien ; ça va avec la vie. Quand on vit on aime, mais l’amour ne sert à rien, juste à vivre ; c’est tout.
Je n’ai pas besoin que tu me serves pour t’aimer ; j’ai juste besoin que tu sois quelqu’un de correct envers Allah ; c’est tout.


***

 

 

Ô vous qui avez cru! Ne devancez pas Allah et Son messager . Et craignez Allah. Allah est Audient et Omniscient.
Ô vous qui avez cru! N’élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos oeuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte.
Ceux qui auprès du Messager d’Allah baissent leurs voix sont ceux dont Allah a éprouvé les coeurs pour la piété. Ils auront un pardon et une énorme récompense.
Ceux qui t’appellent à haute voix de derrière les appartements, la plupart d’entre eux ne raisonnent pas.
Et s’ils patientaient jusqu’à ce que tu sortes à eux, ce serait certes mieux pour eux. Allah cependant, est Pardonneur et Miséricordieux.*

Ceci [le Quran] est un guide. Et ceux qui récusent les versets de leur Seigneur auront le supplice d’un châtiment douloureux.**

Et quand on récite le Quran prêtez-lui l’oreille attentivement et observez le silence, afin que vous obteniez la miséricorde (d’Allah)***

Ils troquent à vil prix les versets d’Allah (le Quran) et obstruent Son chemin. Ce qu’ils font est très mauvais ! ****

Et récite le Quran, lentement et clairement. Nous allons te révéler des paroles lourdes (très importantes).*****

 

 

 


Maladresses

Mes frères, qui parfois me tourmentent
Sont ma vie.

Ils ne sont pas le pervers affirmé qui voudrait que mon sang versé le ravisse,
Mes mes frères abrutis, parfois imbéciles, maladroits
Sont mes frères et sans eux je ne suis rien qui soit.

Mes frères, sont mon toit ;
Mes frères, sont ma voix.
Mes frères, sont ma voie ;

Voie de Noor ; voie de frères ;
Ensembles, débroussaillons Chemin ;

Guide nous dans le droit chemin
Le chemin de ceux que tu as comblé de faveurs ;
Non de ceux qui ont encouru ta colère ni des égarés.


Alif lam mim – Héritage

Il m’est arrivé, bien souvent,
Bien tristement ,
De croiser des gens fiers, des gens orgueilleux.

Se prétendant de l’Islam,
Ces gens là confondaient leur orgueil, avec l’Honneur et la Paix ; qu’ils ne savaient trouver.

Je me demandais alors pourquoi tant de hardiesse,
A défendre leurs points de vue et petitesses dans la crainte
Que quelque chose de plus Grand,
Ne vienne à eux ; s’imposer en Maître.

Confondant Divin, et jurisprudence,
Cherchant l’ailleurs sans même s’être trouvés eux-même.

Prétendant à l’Islamité,
Qu’ils ne savaient connaître ;

Prétendant être les héritiers,
D’une Sagesse, qui ne s’hérite,
Mais se mérite.

Ces gens pourtant, au nom de l’Islamité qu’il partageaient par leur voeu, avec moi,
étaient malgré leurs défauts qui me rendaient certains des miens mes frères.

En cet amour que j’avais pour eux souvent mon coeur se trouble.
En cette humaineté que nos chairs et nos sangs se partagent,
Je me retrouvais bientôt et souvent dans leur propre trouble.

Mon coeur comme une mydriase, se dilatait pour accueillir, et chérir ce monde et ses troubles.

Et je n’avais, pour chérir et enrichir mes frères qu’une Seule, et Unique Source.

Le Livre d’Allah, par Sa miséricorde, coulait dans mes veines.
Chacun de mes battements cardiaques semblait en recompter les lettres.

Et j’invoquais Allah plus ardemment encore pendant qu’on me jetait des pierres.
Les croyants ne sont que des frères ;
Et je devrai savoir leur pardonner
Tout ce qui  d’eux me déplait pour me purifier.

Ô Allah, ne me laisse jamais voué à moi-même ;
Et interpose Toi entre moi et mon coeur ;
Car c’est vers Toi que je serai avec eux rassemblé.

 


Immersion

Ces pécheurs qui ont abandonné djihad an nafs ;
Pour la piété des mains, des bricolages ; des masques et des icônes ; jusqu’aux murs des apartheids.

Et sachez que le Messager d’Allah est parmi vous. S’il vous obéissait dans maintes affaires, vous seriez en difficultés. Mais Allah vous a fait aimer la foi et l’a embellie dans vos coeurs et vous a fait détester la mécréance, la perversité et la désobéissance. Ceux-là sont les biens dirigés,c’est là en effet une grâce d’Allah et un bienfait. Allah est Omniscient et Sage.*

Ces pécheurs qui ont abandonné leurs coeurs aux hommes, aux prédateurs ;
Qui ont délaissé le Message et la Sagesse du Prophète,

Pour des repères semblables à fausses étoiles ; et fausse lune.

Ces pécheurs, qui ont cédé leurs coeurs,
A leurs rabins, à leurs moines, à leur prêtres, à leurs sheyks ;
Qui ont cédé leurs vies, à ce qui est mort ; et non pas vivant.

Ces pécheurs, ces musulman de la prétention,
Qui préfèrent rester à la surface, quand l’immersion pourtant les appelle
A la véritable vie ;
Cette piété qui humilie, rend égaux et unit sur l’Unité féconde ;

D’un Tout pardonneur et Tout Miséricordieux.

Les vrais croyants sont seulement ceux qui croient en Allah et en Son messager, qui par la suite ne doutent point et qui luttent avec leurs biens et leurs personnes dans le chemin d’Allah. Ceux-là sont les véridiques.
Dis : « Est-ce vous qui apprendrez à Allah votre religion, alors qu’Allah sait tout ce qui est dans les cieux et sur la terre? » Et Allah est Omniscient.**

Ô vous qui croyez! Répondez à Allah et au Messager lorsqu’il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie) vie, et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son coeur, et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés.**


Coeur horloge

Ce qu’Allah t’a donné, Il te l’a bien donné ;
Ne le laisse à personne.

S’Il te la donné, c’est pour qu’entre toi et Lui,
tu t’éveilles ;
Et que ton adoration de Lui rayonne.


Concurrence

Ouvre bien ton coeur vers Allah ; et ne l’ouvre jamais qu’à Lui ;
car il se peut bien qu’Il te montre combien Il t’aime et combien Sa lumière est évidente envers toi.
Ouvre bien ton coeur, et écoute bien en direction du Roi ;
Car il se peut qu’Il te gratifie ; quand bien même auprès de toi, certain se prétend l’aimer mieux que toi ; pour t’attirer vers ses propres pas au détriment de ton amour exclusif du Roi.


Le croyant ne rêve pas ; il voit

Il y avait autour de moi tellement de gens qui prétendaient représenter l’Islam, que mon âme en tombait , bientôt malade.
Tellement de gens qui ne focalisaient que sur Shaytan, prétendant l’éviter ici et là, en infectant de suie de par leur focalisation débile, le ciel bleu habitant leurs poitrines.
Ne vivant plus, ne riant plus, ne respirant plus. A trop les fréquenter et vouloir trouver en leur infidélité à Allah des frères, l’oxygène bientôt me manquait au point que mon coeur en devint peu à peu malade.
Mais vint encore le temps, où ce prétendu musulman, fardé de ses propres démons, vint au serviteur simple et dévoué, adresser parole et feindre piété ; pour laisser s’écouler ses liquides et sa graisse ; ses saletés son avidité ; son orgueil ; sa puanteur et son pus.
Vint encore la pauvre femme, sujette à ses démons féroces. Victime de ce qu’Allah lui avait allégué de belles apparences, elle croyait se protéger d’Allah, alors qu’Al Haqq viendra à elle par l’endroit-même de ses manquements envers Lui.
Vint encore la pauvre fille, qui dans ses va et viens entre vie de piété et vie de ville, passait son temps à alterner les masques, sans jamais se décider à vivre apaisée et unie.

*

Je savais, du plus profond de moi, qu’il était contraire de penser que seule la famille alliée par le sang, la parenté formait l’alliance. Je savais que l’alliance était cet amour d’Allah, cette adhérence, et rien désormais n’entraverait mon chemin-ma voie.

Je savais que les épreuves se comptaient nombreuses et que parmi elles, la trahison des yeux, ne facilitait jamais la donne à cet introspectif et constant djihad. Ce cinéma constitué de nos prunelles enjouées, cet écran illusionniste. Ce fonds des fantasmes, des angoisses, et des avidités était pourtant la scène laissant présager, fin de séance et sa postérité de comptes triomphants.

Je me souviens le bonheur qu’est de fermer les yeux. Ce monde n’est pas facile ; il agite le coeur et le secoue. Il le remplit de fièvre et le tord de remords ; quand il ne le rend possédé par les ruses d’un ensorceleur pourtant soumis aux semelles de notre adoration fortifiée.

Je ne rêve pas. Une union pure est bel et bien possible. Je ne rêve pas ; si tu prends en compte les faiblesses et besoins de chacun à juste science et mesure, tu arriveras à fortifier chacune des briques de l’édifice. Et si je dois mourir, avec de tels frères de tels identiques, je ne regrette rien car l’essentiel est rendu à cette terre qui m’a vu naître ; je ne regrette pas que mon créateur m’éteigne ; puisque la foi et la morale qui faisaient ma lumière, demeurent la vie et la vigueur de mes précieux et bienaimés frères.

 

Le croyant ne rêve pas ; il voit juste dans un monde, dans une vase de faux semblants dont les infidèles à Al Noor ne  se sortiront pas.


Avenir

J’aimerai ton âme,
Sans trahison des yeux ni de l’affect

J’aimerai ta foi,
Qui Le Cherche,

Sans me soucier des diables et des feux ;
Qui appellent mon attention ; pour la détourner de Dieu.

J’aimerai la vie, qu’Allah t’alloue
Ce Don qui vibre en moi, de l’Est à l’Ouest ;
J’aimerai cette quête qui purifie nos Êtres
Oui, les croyants, les amoureux d’Allah se connaissent.

Et si je dois t’oublier pour t’aimer mieux, alors je t’oublierai
Comme mémoire s’efface ;
Comme le linge est lavé
Comme l’amour, est rendu purifié ; à Celui qui nous l’alloue.

Et sachez que le Messager d’Allah est parmi vous. S’il vous obéissait dans maintes affaires, vous seriez en difficultés.
Mais Allah vous a fait aimer la foi et l’a embellie dans vos coeurs et vous a fait détester la mécréance,
la perversité et la désobéissance. Ceux-là sont les biens dirigés ;
C’est là en effet une grâce d’Allah et un bienfait.  Allah est Omniscient et Sage.*

 

Muh


Ni tes jeux ni tes pas

Dis toi, que celui dont les yeux ne voient pas,
Que celui dont l’ouïe n’entend pas tes pas ni ta voix ;
Que celui dont le corps ne suit pas ton jeu,
N’est pas moins vivant que toi ; mais qu’aveugle est ton voeu.

Dis toi, que celui, qui ne voit pas les mêmes choses que toi
Que celui qui ne pense pas plus bas ni à même niveau que toi
N’est pas pour autant moins Envie que toi. Bien au contraire ;
Il se peut qu’Il vive intensément Son Mystère.

Dis toi, que celui qui ne te reflète pas t’enrichit ;
Qu’il t’appelle élargir ta poitrine et ta vie.
Dis toi, que celui qui ne te valorise pas a mieux à faire, mieux à vivre, mieux à adorer que toi.
Dis toi, que celui qui te ressemblera,

S’il ne s’attache pas à vibrer avec toi dans la seule piété qui rassemble la foi,
Dis toi qu’il ne te servira, qu’à tromper ton coeur et le détourner de la voie.

 


Histoire d’amour

Si un jour, tu me vois m’effacer me fondre,
Rappelle moi, retiens moi, dis moi que tu m’aimes ; que tu m’attends.

Si un jour, mon visage s’efface ;
Et que mon coeur battant, signe un arrêt dans le temps.

Si un jour, mes mains et mes pas se suspendent ;
Qu’il ne reste en ton coeur, qu’un faible souvenir intensément savoureux.

Si un jour, pendant que le ciel s’abaisse et te caresse et te choie,
Si un jour en te purifiant, les anges descendent tout près toi.

As tu senti leurs sourires, as-tu senti, l’agrément ?
As-tu senti, la Raison le pourquoi des choses ?
As tu senti, le Roi des éléments.

Si un jour tu me vois m’effacer me fondre disparaître dans la pénombre,
Ne me laisse pas disparaître dans une obscurité où mes frères, ignorent tout de moi

Une pénombre où mes frères ignorent que ma poitrine s’agite ;
Une pénombre où mes frères ignorent que mon coeur en leur Souvenir bat.

Si un jour, tes frères musulmans se débattent et s’agitent ;
De ta lutte ne te détourne pas, pour t’aveugler de confort qu’Ibliss enjolive aux prélats.

Nos frères, nos frères, oubliés dans l’ombre, nous appellent
Leur sang se déverse sous nos pas.

Nos coeurs aveuglés sciemment, ce jour là ne mentiront pas ;

Ils s’écrivent.


Dis-moi

S’il faut assister ton narcissisme, comme on assiste un dense néant,
Quelle place au Haqq dis moi, quelle place ?

S’il faut laisser le trône, à ton image, à ton nom,
Quelle place laisse-t-on à Allah, dis-moi.

S’il faut laisser la science, derrière nos caprices, nos affects langoureux, nos faux-sages nos prélats,
Que reste-t-il à la Lumière, dis-moi.

S’il faut laisser l’Amour d’Allah, à nos jalousies brûlantes nos passions, nos haines et viles bassesses,
Que reste-t-il à la foi, que reste-il à l’Islam dis-moi.

S’il faut ployer encore, par ton narcissisme
Sous le poids vil d’Ibliss qui réveille le bouillant nafsisme,
Explosif plein de lave, de pressions ; et de gaz venimeux ;
Que reste-il à ma sagesse, dis-moi.

Je ne troque pas le Haqq, contre vile bassesse crois-moi.
Si le Haqq doit triompher, c’est bien que l’injuste ne réussit pas.


Que je sois ignorant n’est pas un problème

Quand l’un d’entre tous se prend
Pour le musulman authentique d’entre nous
Prenez garde qu’il ne voile par sa prétention captivante et abjecte,
La Présence et l’Esprit Véritables du Prophète.

Et sachez que le Messager d’Allah est parmi vous. S’il vous obéissait dans maintes affaires, vous seriez en difficultés. Mais Allah vous a fait aimer la foi et l’a embellie dans vos coeurs et vous a fait détester la mécréance, la perversité et la désobéissance. Ceux-là sont les bien-dirigés, c’est là en effet une grâce d’Allah et un bienfait. Allah est Omniscient et Sage. (49.7-8)

La Sagesse du Sage, développe ta Sagesse.
La Pureté du Sage, t’ invite à vous purifier et ne ment et n’invente, sur aucun aspect.

La piété du Pieux, Rappelle recherche et reconnait.
Elle n’a pas d’acquisition, sinon sa quête insatiable de vivante Vérité.

Retiens bien : que je sois ignorant n’est pas un problème ;
Mais ce qui compte c’est que mon coeur purifié, confronté ; et lucidifié de Rappel,
Différencie d’instinct voué à Al Haqq, l’authentique Triomphant ; du dilemme.
Que je sois ignorant, Face à mon Rabb qui fait germer la graine n’est pas un problème ;
Car c’est cette humilité qui fait ma science sur moi-même
De sorte que je ne sois pas le menteur ; l’outrecuidant ; l’infidèle.

La Science du Sage, vous rappelle à son ignorance ;
Et la Piété des pieux vous rappelle que si aujourd’hui
C’est moi qui rappelle, demain je serai dans le noir ; et ce sera toi qui me sauveras de l’oubli.

Et rappelle ; car le rappel profite aux croyants.
Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent.
Je ne cherche pas d’eux une subsistance; et Je ne veux pas qu’ils me nourrissent. En vérité, c’est Allah qui est le Grand Pourvoyeur, Le Détenteur de la force, l’Inébranlable.Ceux qui ont été injustes auront une part [de tourments]: pareille à celle de leurs compagnons
Malheur donc à ceux qui ont mécru à cause du jour dont ils sont menacés! (51.55-60)

 

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Libertas

Quand le coeur est pris par quelqu’autre,
L’intellect est lourd, drogué et sourd.
Quand le coeur fend ses chaines pour Son Ordre,
Il devient léger, lucide et sa liberté il en Lui il savoure.

Quand le coeur étend la main, c’est pour receuillir Ses grâces ;
Et quand le coeur recherche une main, c’est que fermement, il empoigne Son anse.

Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroît au Tâghoût tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient.


Maman

Maman ; Maman ma Sève, ma Foi ma vie.
Maman n’avait pas le soucis,

Que j’épouse un bourgeois un beau ou un roi ; un Médicis ;
Mais avait pour soucis, que j’épouse un croyant, un Soumis.

Maman n’avait pas chef, n’avait pas de prélats ;
Mais ma non persévérance dans mon Tawhid et mon Haqq étaient pour elle son seul embarras.

Sa seule angoisse, reflet du néant de glace,
Était de voir mon être devenir  insoumis ;

Si bien que la Confiance en Allah ne pouvait que jaillir plus haut et plus fort encore porter ma vie.


Cent grains l’épi

La gente se multiplie, fourmille, s’embrase et s’éteint pour que
Par les Contrastes, la conscience-la Lumière Soit.

Faisons largesse, que de la masse des gens de l’oubli
Nous soyons par Sa grâce, de ceux qui se Rappellent ; de ceux  qui se purifient ; de ceux du Paradis.

Parmi nous, rappelons nous.

Ah.
Ah si les gens cachant leurs péchés et leurs défauts,
Avaient l’humilité de ne pas profiter des péchés d’autrui pour se sentir supérieurs et choisis.

Ah !
Si ceux-ci avaient l’humilité et la clarté d’esprit
De coeur la pureté de vouloir comprendre la vie qui nous assaille en comprenant autrui.

Si parmi nous, les gens écoutaient et obéissaient à Allah
Plutôt qu’en leur miroir embellissant dans un mirage leur coeur aveugle et noir

Si parmi nous les fronts posés, déchargeaient les fardeaux qui accablaient leurs dos.
Si les coeurs s’élevaient, pendant que toupet et ses idées à Lui s’humilient.
Si les prétentions alliées des diables rendaient enfin leurs armes trempées de fourberie ;

Si les coeurs s’humiliaient de battre et d’être entraînés au Jour Dernier ;
Si les âmes de leurs venins hautains
Se purifiaient.

Si les regards nettoyés de leurs illusoires avoirs,
Voyaient plus clair et plus loin ;

Ah, si nous étions vraiment soumis,
Que nos regards se posaient pour Lui
Que nos coeurs aiment vers Lui.

Ah, Si nous étions vraiment soumis ;
Si nos coeurs étaient libérés et éveillés du Rappel qui purifie ;
Si nous étions à l’écoute ébaïs et Ravis de cette Miséricorde qu’Allah multiplie.

Car Allah restreint ou étend ses dons à qui Il veut ;
Il y a bien là des signes pour des gens qui croient.

Et rappelez-vous.
Epreuves et preuves de notre Seigneur ;
Nos coeurs, nos coeurs
Ont besoin d’éveil,
Qui les purifie.

2.257. Allah est le défenseur de ceux qui ont la foi : Il les fait sortir des ténèbres à la lumière. Quant à ceux qui ne croient pas, ils ont pour défenseurs les Tagut , qui les font sortir de la lumière aux ténèbres. Voilà les gens du Feu, où ils demeurent éternellement.

258. N’as-tu pas su (l’histoire de) celui qui, parce qu’Allah l’avait fait roi, argumenta contre Abraham au sujet de son Seigneur? Abraham ayant dit : « J’ai pour Seigneur Celui qui donne la vie et la mort », « Moi aussi, dit l’autre, je donne la vie et la mort. » Alors dit Abraham : « Puisqu’Allah fait venir le soleil du Levant, fais-le donc venir du Couchant. » Le mécréant resta alors confondu. Allah ne guide pas les gens injustes.

259. Ou comme celui qui passait dans par un village désert et dévasté : « Comment Allah va-t-Il redonner la vie à celui-ci après sa mort?  » dit-il. Allah donc le fit mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant : « Combien de temps as-tu demeuré ainsi?  » « Je suis resté un jour, dit l’autre, ou une partie de la journée. » « Non! dit Allah, tu es resté cent ans. Regarde donc ta nourriture et ta boisson : rien ne s’est gâté; mais regarde ton âne… Et pour faire de toi un signe pour les gens, et regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair ». Et devant l’évidence, il dit : « Je sais qu’Allah est Omnipotent ».

260. Et quand Abraham dit : « Seigneur! Montre-moi comment Tu ressuscites les morts », Allah dit : « Ne crois-tu pas encore?  » « Si! dit Abraham; mais que mon coeur soit rassuré ». « Prends donc, dit Allah, quatre oiseaux, apprivoise-les (et coupe-les) puis, sur des monts séparés, mets-en un fragment ensuite appelle-les : ils viendront à toi en toute hâte. Et sache qu’Allah est Puissant et Sage. »

 

moulin vent


Appel à L’Islam

 

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La Da3wa ce n’est pas comme y jouent certains, à rassurer les égos pétris de fourberies ; affaiblis de traitrise envers la vertu ;
Mais plutôt par l’indulgence la patience et la lucidité réconforter les coeurs à l’endroit de leur fièvre glaciale les tentant de gifler le croyant pour séduire le tyran.

La Da3wa, ce n’est pas flatter les narcissismes pour les avoir en dessous de soi ;
Mais rappeler Qala Llah, pour que les coeurs régénèrent ce qui leur manquait de Foi.

La Da3wa, ce n’est pas jouer au prophète ou roi ;
Au roi des infidèles et des pécheurs libertins ;

La Da3wa ce n’est pas jouer à mille jeux malins ;
Où l’égo prend la place de la pureté à laquelle elle revient.

La Da3wa n’est pas une histoire de fantasme ou de performance
Mais un enjeu de loi que tout un chacun dès lors qu’ils les perçoit
Les accrédite et les met en oeuvre pour ne pas laisser traîner ses pas.