amorphose
L’ignorance, lorsqu’on y a vécu longtemps,
Laisse parfois échapper quelques effluves,
De démons persistants.
Comme la ténèbre marine en son encre épaisse,
D’une pieuvre aux mille pattes, qui ventousent fermement leur proie.
Pourtant, à bien regarder ce n’est pas difficile.
Dans ta poche le couteau de la science et dans tes mains ce que tu fais de ta vie est à toi.
Si de ton corps et de ton être,
Tu t’efforces de faire bon usage,
Il est probable que demain,
Le calmar qui avait pris tant d’ampleur devant ta petitesse,
Soit un des mets à ravir ton estomac savant !
Ce qui compte vraiment
J’aurais tant aimé que certains cessent de s’exposer
Pour partager ne serait-ce qu’un minimum de ce qu’ils vivent profondément ;
Et qui nous sauve assurément.
La valeur n’est jamais plus loin que là avec nous dans ce qui est humble et sans cacahuètes d’artifices.
Pas besoin de faire de l’émotion dans les yeux quand l’âme vibre et transpire sa mort qui vient ;
Pas la peine de faire un cinéma,
Ni un hommage à nos tralala ;
ta vie passe ma vie passe, ce cinéma trépasse ;
Bientôt éteinte cette télévision,
Et bientôt les comptes sévères, déchirants les comptes brûlants.
C’est Lui qui m’a créé c’est Lui qui me guide
Si l’on savait comme les gens se prétendant de l’Islam sont laids
on comprendrait ce que c’est que d’être par Lui, véritablement purifié
Entre ces femmes à la bave de crapaud,
Qui n’apprennent ni à s’exprimer ni à penser, ni à aimer comme il faut
Et ces hommes se prétendant du Minhadj,
Et qui ne savent pas mieux que vaniteusement s’estimer.
Vois-tu ? La vois-tu ? la tentation, que d’être de toi-même satisfait ?
Elle est-là, elle t’invite à délaisser le plus pur, Le Parfait celui qui Sait.
On voit parfois des gueux écouter le prêche
Pour faire diversion du néant dense de leurs coeurs qui sans arrêt pèchent.
On voit parfois des faux, prétendant faire la prière à l’heure,
mais qui n’utilisent leur apparente dévotion
Que comme un masque recouvre le vide de l’hypocrite.
On voit parfois et encore et toujours,
Que tant d’entre nous se proposent comme exemple à suivre ;
Quand ils ne suivent pas même une simple phrasée du Quran,
Qui suffit à faire, confirmer et bénir les bien guidés.
26.75.Il dit : « Que dites-vous de ce que vous adoriez…?
76.Vous et vos vieux ancêtres?
77.Ils sont tous pour moi des ennemis sauf le Seigneur de l’univers,
78.qui m’a créé, et c’est Lui qui me guide;
79.et c’est Lui qui me nourrit et me donne à boire;
80.et quand je suis malade, c’est Lui qui me guérit,
81.et qui me fera mourir, puis me redonnera la vie,
82.et c’est de Lui que je convoite le pardon de mes fautes le Jour de la Rétribution.
83.Seigneur, accorde-moi sagesse (et savoir) et fais-moi rejoindre les gens de bien;
84.fais que j’aie une mention honorable sur les langues de la postérité;
85.et fais de moi l’un des héritiers du Jardin des délices.
86.et pardonne à mon père : car il a été du nombre des égarés;
87.et ne me couvre pas d’ignominie, le jour où l’on sera ressuscité,
88.le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront d’aucune utilité,
89.sauf celui qui vient à Allah avec un coeur sain ».
90.On rapprochera alors le Paradis pour le pieux.
91.et l’on exposera aux errants la Fournaise,
92.et on leur dira : « Où sont ceux que vous adoriez,
93.en dehors d’Allah? Vous secourent-ils? Ou se secourent-ils eux-mêmes? «
Avancée du temps
A trop accorder aux gens d’attention, tu te retrouves tôt ou tard enterré hors de ta vie dans leurs démons vivants de ce que tu leur donne.
La vie passe, tu sais, elle ne dure pas longtemps.
Aussi, tu devrais, avant de repartir oeuvrer,
Et pour cela t’allier avec ceux qui comme toi souhaitent mourir le coeur sain et purifié.
Oeuvre avant de mourir, s’il te plait ne te laisse plus donc divertir.
Il se peut que demain à l’aube, tu t’éveilles pour prier et vivre ta longue et riche journée.
Il se peut aussi que demain dès l’aube, tu t’éveilles dans une autre contrée, où le temps est un étranger.
A trop accorder ton affection à ces morts vivants, il ne t’en reste guère plus pour alimenter ton vivant regarde toi, tu te morfonds.
Que t’ont-ils apporté ces gens , qui lorsque tu souris viennent à toi, et qui lorsque tu gémis fébrile et souffrant, détournent le regard pour éviter l’évidence d’un supplice qui les attend.
Que t’ont ils apporté ces gens, qui se nourrissent de toi pour faire passer le temps
Quand ton Dieu t’ordonne de le vivre et de l’agencer à temps
Il est vrai que par le temps l’homme se perd ou se bénit fonction de son adoration.
A trop te soucier de ceux qui te divertissent et t’affaiblissent, que te reste il ? Que te reste-t-il.
A trop te soucier de ces ombres, ces masques, ces passants, ces opprobres, que te reste t-il même, que tu aurais pu leur apporter pour les illuminer du rappel qu’il leur manque tant.
Si tu te soucies d’eux tu glisses ça y est, il ne te reste plus
Soucie toi donc d’Allah que ces ombres restent derrière ton avancée qui les guide sur un chemin droit.
Et moi, et moi, et moi
Narcissisme et son ami l’Ibliss
Avaient scellé alliances au détriment de la fraternité Sublime
Et de ses stratagèmes, le fameux trompeur aux mirages de flammes
Avait laissé par dessus la sagesse, prédominer ses vices.
Qu’étais-je moi, petit serviteur à l’éveillé nafsisme
Condamné à combattre avec cette même flamme qui me consume.
Qu’étais-je moi, petit serviteur amoureux des grâces du Seigneur
Brandissant mon arsenal mû, de Sa volonté de ciel effaçant mes pleurs.
Qu’étais-je moi, petit serviteur, si fragile et si dépendant de Sa Majesté
Si amoureux si adhérent de tout si égaré; suppliant Secours et guidée
Qu’étais-je moi, petit serviteur, menant à ma bouche l’aliment
Et Remerciant le Seigneur de me permettre de déglutir poliment.
Et moi, et moi, Et moi et moi
Assis là ou debout, quêtant la vie Ses vents, ses horizons sublimes et ses fleurs.
J’avais il est vrai à poser mon front
Pour trouver près de moi Ses merveilles que j’admirais tant
Tu sais, Tout ce qui me séparait de tout ce que j’aime c’était moi ;
Ce moi, ce moi ce moi,
Considéré en un peu trop d’excès au détriment de Rabbana*.
* « Notre Seigneur » ou « Notre Dieu »
Sombre moi-même
je, je T’aime tellement
je, je ne sais quoi prévoir à l’annonce de Ton châtiment
J’aspire au secours contre moi-même à temps
En même temps que vers Toi, l’espérance prédomine
Je, je suis tétanisé à l’idée que Ton ordre à mon encontre soit rude
Je, je suis pulvérisé à l’idée à la vie de ton Ordre de Ta vie qui Prédomine.
Tu m’éteins ou m’allume ; Tu es Mon Dieu mon Roi Toi Seul as raison de moi
Tu m’éteins Tu m’allumes ;
Et je n’ai d’autre choix que venir à Toi soumis ; Obéissant
O Allah, Sauve moi de Ton châtiment
Et préserve moi du châtiment de mes mauvaises actions
O Allah, Maître du Trône
Je T’implore de me donner me porter me rendre reconnaissant me nourrir m’abreuver me prémunir contre l’iniquité qui marque les infidèles sitôt frappés
O Allah ,
Prémunis moi contre le mal de ma personne
Prémunis moi contre le néant et les diables avides et dansants de ma pénombre
Assurément sans Toi je suis un dense néant
Et assurément sans Toi je sombre dans l’absence ;
L’immense et dense ; absolu et terrible châtiment
O Allah,
Sauve moi de moi
Que Ton Rappel soit mon Ciel
Et que Ton Nom soit à Jamais mon Torrent ma source ma vie à Venir
O Allah,
Par Ta promesse je T’attends.
Vaste comme la clarté et circulaire comme une condamnée
A l’issue de la souffrance, du sang et de la mort ;
Le Paradis.
A l’issue des épreuves,
Du fleuve de l’endurance dévalant les glaciers ;
A l’issue du volcan de la sueur, et des palpitations enfiévrées ;
A l’issue de ces battements, fous à lier, affolés courant au Secours ;
A l’Issue de l’angoisse ;
De ces sentiments, ces vents étrangers ; que le coeur fuit à s’en purifier
les sachant d’un feu dont il ne se reconnait.
A l’issue du brasier éternel, présenté sous les jouissances d’une poignée d’années.
A l’issue de ce passage étrange, où l’on meurt quand on naît dans la vie éphémère.
La mort nous présentera notre chère éternité ;
Et nos vies retrouveront leur éclat que nous avons tant aimé ; que nous avons cherché et suivi.
Vaste monde bien que petit ; fraction de reflet
De l’enfer comme du vaste Paradis qui par tout aspect de cette vie nous invite à lui
18. 6. Tu vas peut-être te consumer de chagrin parce qu’ils se détournent de toi et ne croient pas en ce discours!
7. Nous avons placé ce qu’il y a sur la terre pour l’embellir, afin d’éprouver (les hommes et afin de savoir) qui d’entre eux sont les meilleurs dans leurs actions.
8. Puis, Nous allons sûrement transformer sa surface en sol aride.
41.30. Ceux qui disent : « Notre Seigneur est Allah », et qui se tiennent dans le droit chemin, les Anges descendent sur eux . « N’ayez pas peur et ne soyez pas affligés; mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis.
31. Nous sommes vos protecteurs dans la vie présente et dans l’au-delà; et vous y aurez ce que vos âmes désireront et ce que vous réclamerez,
32. un lieu d’accueil de la part d’un Très Grand Pardonneur, d’un Très Miséricordieux ».
Une petite fuite
Il n’y a pas meilleure trou, meilleur piège croyez moi bien
Pour tomber profond et se blesser durement,
Que notre propre narcissisme.
Quand tu es aimant, l’amour en ta poitrine animée de la Miséricorde
Ne peut te ramener de haine ou de mal ; ni du poison, ni des flèches ;
Ton amour de Lui au contraire,
et de Sa créature en Son Nom,
Te protège et blinde ton coeur
Contre tous les venins les regards-les envies les avidités les djinns.
Méfie toi de ta petite effigie et méfie toi de ton petit narcissisme chéri
Qui à lui-seul constitue ta fatale hémorragie.
Allah et ton égo ne sont pas pareils.
Ni les ténèbres et la Lumière.
Ne sont pas égaux les gens du feu et les gens du Paradis.
Les gens du Paradis sont eux les gagnants.
Et les associateurs ne sont qu’impureté.
Gloire à Allah. Il transcende ce qu’ils Lui associent.
Si un Jour
C’est vrai, c’est beau de sourire tout le temps.
Mais c’est beau aussi et comme un torrent d’eau,
De pleurer et fondre.
Être debout n’a de sens que le fait de finir absent ou couché.
Si un jour sourire te paraît plus attrayant que pleurer,
Demande toi quel est le sens d’être debout sans se prosterner.
Si un jour il te paraît meilleur de passer ta vie à t’amuser,
Demande toi quel repos pour un coeur qui ne s’est pas pausé ;
Qui n’a ni accueilli, ni Retrouvé
Ni Entendu ni obéi ni témoigné ; ni chéri.
A venir. Au-delà du sang et des cris
Les coeurs ne sont pas unis,
Ils sont tournés via les paraboles,
Vers cet occident démocratisé ;
Dont le théâtre et les applaudissements excités,
accusent d’un doigt ferme l’adorateur
Désintéressé de l’hystérie prétentieuse libérant ses chiens endiablés.
Les coeurs ne sont pas unis ;
Ils sont divertis et prétendent et fantasment;
Ils ne révèrent pas Le Dieu qui leur donne l’espoir et l’énergie.
Ils ne révèrent pas la vie de Celui qui leur donnant la mort les rappelle ;
Et aussitôt leurs morts enfouis ; les voilà qui les oublient.
Les coeurs ne sont pas unis ; aimant les plaisirs et les jeux frivoles ;
Les coeurs ne sont pas unis car ceux qui s’aiment sont ceux qui traversent la douleur et les cris sans se lâcher la main ;
Ceux qui nettoient les flaques de sang avec en eux le souvenir irradiant de leurs aimés qui sourient.
Les coeurs ne sont pas unis ;
Ne sont unis que ceux qui de Justice s’allient
Que ceux qui pour Allah et par Amour de Lui s’oublient ;
Ne sont unis que ceux qui fermant les yeux ,
Deviennent cette vie libérée de l’illusion des jouissances trompeuses ;
Cette vie libérée naissant de soi naissant par Lui au-delà du sang et des cris.
Entre eux et toi
Ne crois pas à ce que les gens croient
Mais Sois ce que tu Lui dois ;
Car ce que tu Lui dois , personne ne le remplacera
Tout autant que nul ne peut remplacer ce qu’Il te donne
Occupe toi de tes devoirs envers Lui Il te guidera ;
Occupe toi de te purifier conformément à Lui et Il te fortifiera.
Occupe toi d’aimer en Lui et Il t’enverra des gens qui L’aiment tout autant que toi ;
Occupe toi de ne pas être injuste ; et tu te retrouveras fortifié de gens aimant la Justice tout autant que toi.
Micro, caméra et minbar
Ô toi sur le minbar
Si ta voix porte, c’est bien pour que tu fasses Entendre
La Vérité
C’est bien pour que ta voix qu’Allah t’a donné
Fasse sortir de l’ombre
Tes frères sans voix qui savent ;
Pétris dans le sang et dans l’obscurité.
Ô toi sur le minbar,
Ne crois pas valoir mieux
Que le mourant sur son lit de mort ;
Que l’invalide cloué sur son fauteuil roulant ;
Que le sourd qui de son regard dur, voit chacun de tes gestes et pèse dans son silence, chacun de tes signes dont aucun ne lui échappe.
N’oublie pas que le brûlé vif t’entend.
Ô toi avec ton micro, au regard complu de sa scène.
Ô toi sur le minbar,
Fais attention.
Cette place ne t’est pas donnée pour ton loisir ta gloriole tes caprices ;
Et si tu savais vraiment ta responsabilité,
Tu laisserais vacante
Cette place
Tu laisserais cette place,
A qui la mérite vraiment
Crains Allah,
Il sait tout de toi
Et ne te donnera pas cette place deux fois
L’authentique et le faux
Lorsque l’inimité et la haine
Montent entre prétendus musulmans,
Tout démontre que les égos,
Ont gonflé au point de s’assimiler aux coeurs des mécréants
Les croyants entre eux, lorsqu’ils craignent Allah,
Ne craignent que Lui ; pas les semblants ; pas les soupçons ;
Ni les démons.
Les croyants entre eux quand ils croient à l’Au-Delà,
Révèrent Allah et Le Glorifient sans Lui associer l’égo et la dunia.
Vois tu les prétendus musulmans,
Qui sous l’effet d’Ibliss s’imaginent éternels,
Au point de s’oublier issus les uns des autres et d’oublier qu’ils sont alliés en Lui, ou ennemis.
Vois tu les prétendus croyants,
Qui devant les regards et les caméras deviennent des acteurs différents ?
Vois tu les prétendus pieux
Qui au moindre problème ne sont pas endurants mais accusent plutôt leur frère le Musulman.
Ceux qui accusent celui qui endure d’être la malédiction ;
Ceux qui accusent pour échapper à l’épreuve, qui fait les vrais croyants.
Non, Non, Jamais.
Plutôt mourir que devenir hypocrite.
Ô Allah fais de moi Ton véridique ;
Que je ne ressemble pas à ceux qui éveillent Ton courroux et qui déjà éveillent en moi, le souvenir d’Ibliss qui a promis d’égarer par les jouissances à vices.
L’égo et Allah ne sont pas pareils.
Ni les ténèbres et la lumière.
Ne sont pas égaux les gens du feu et les gens du Paradis.
Les gens du Paradis sont eux les gagnants.
Ne sont pas égaux les éprouvés dans leur Preuve, et les fuyards accusateurs hypocrites.
Les gens du Paradis sont eux les gagnants.
Et si nous avions fait descendre ce Quran sur une montagne, tu l’aurais vue s’humilier et se fendre par crainte d’Allah.
Belle vie
Qu’elle est belle la vie,
Quand d’amour pour tes frères, ton coeur est rempli
Qu’elle est belle la vie,
Quand Le Noor de ton Seigneur brille en toi comme un astre bénissant l’alentour.
Qu’elle est belle la vie,
Quand de ton adoration se crée un pont avec celle de tes frères,
Et que Le Très Haut vous assiste, où que vous soyez.
Qu’elle est belle la vie,
Même si les bombes explosent et terrifient
Quand ton coeur est allié à Lui,
Tout devient si petit face à Lui…
31.20. Ne voyez-vous pas qu’Allah vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre? Et Il vous a comblés de Ses bienfaits apparents et cachés. Et parmi les gens, il y en a qui disputent à propos d’Allah, sans science, ni guidée, ni Livre éclairant.
Où que tu sois et quoi que tu fasses
Où que tu sois, Il est avec toi.
Quoi que tu fasses,
Il te voit et cerne chaque geste et chaque pas.
Si tu te laisse porter, par ses courants d’airs merveilleux, purifiés,
C’est tant mieux pour toi.
Si tu te laisse descendre en bas dans les courants sombres sans allié,
Ces courants de l’angoisse qui par l’émotion et l’imagination ont déjà mordu et noyé et possèdent ;
Tu ne le devras qu’à ton oubli de CeLui qui t’a tant donné et te confère, ta légèreté ta joie.
Ne L’oublie pas ; et où que tu sois, renie-toi pour Lui.
Considère Ses bienfaits Sa Lumière ; pense à Lui et rapproche toi de Lui.
Élargis ta poitrine fais largesse ;
Bénéficie de Lui ; et Éteins toi pour Lui.
Orphelin de Justice
Justice par moi,
Mon regard parle de toi
Papa n’est plus là, et maman n’est pas là,
Je voudrais papa et maman, mais ils ne sont pas là
Dans mon dos et sur mes épaules, j’ai du vide et du froid
Dans mon coeur j’ai peur
Et dans mon ventre, j’ai mal d’une douleur que je ne connaissais pas
Je suis un enfant et je n’ai que le silence pour parler du mal que font les grands
Je ne dirai pas mot, car mon langage est réservé aux gens Beaux
Je ne dirai pas mot et je sais,
Regarde mon visage, mon innocence, regarde moi
Par Allah qui m’a laissé en vie pour témoigner de Lui,
Nul pervers ne restera impuni.
Sans s’enfler d’orgueil
Je t’aimerai pour Dieu,
Sans me méfier des arrières ;
Car c’est là que je trouve la paix de réellement me poser m’abreuver.
Allah m’a appris,
Qu’il n’est de Divin que Lui.
Si Certains L’oublient, Il est là ;
Tout injuste est à sa merci ;
Et tout serviteur Le remercie.
Si certains L’oublient, détournés vers leurs égos avides de sombres redorements,
Il est Là avec nous , adoré de tous ceux qui pleins de vie et de Noor, ne s’enflent pas d’orgueil.
Auprès de toi Sa Lumière et par toi de Son adoration ;
Que je cherche auprès de tous ceux qui L’adorent sincèrement.
J’ai compris après avoir souffert longtemps,
Qu’Allah est avec ceux qui L’adorent sincèrement.
J’ai compris à trop avoir souffert auprès des gens qui s’En détournent ,
Que le Salut est auprès de ceux qui S’en souviennent et L’aiment.
Je t’aimerai pour Dieu,
Et Je L’invoquerai pour toi
Car je sais bien au fond de moi,
Que Son Nom résume à Lui-Seul,
Toute la vie de Merveille qui raisonne,
Quand je vois de mes frères L’aimer sincèrement
Et disparaître sous le Signe de Ses Commandements
Qu’Allah me permette d’aimer en Lui ou de m’éteindre pour Lui,
Que le pervers dans mon regard s’éteigne ;
Et que le croyant dans ma voie, se joigne à ceux qui Le célèbrent
Sans s’enfler d’orgueil ;
Comme en aimant,
Ceux qui L’aiment…