Fontaine
C’était ainsi. Je n’avais qu’une seule envie véritable, Elle était dans le Nom d’Allah.
Toutes les autres étaient autant fausses qu’éphémères, et toutes n’aboutissaient tout au plus qu’à attiser en moi un feu.
Et Lui, il était là, de Ressource et de vie, de fraîcheur inouïe. C’était Lui, c’était Son indication, qui m’offrait en Son Nom et sa Direction un paradis.
Allah, pas de divin à part Lui. Les louanges vont à Lui, Le Seigneur des Mondes.
J’étais là pour Lui ; et ma vie était là en Son Nom.
Que j’eus faim ou que j’eus mal, cela n’avait pas d’importance ; car j’étais là en Son Nom, qui me fait devenir quelque Chose de Nouveau.
J’étais en Son Nom, un devenir de Merveille ; et en mon Sein Son Nom vibrant réveillait une eau venue d’un ailleurs béni.
Tout ce qu’il me semblait de moi n’était que piètre coquille et enveloppe. Tout était à venir ; tout était inimaginablement beau et inouï ; d’une beauté dont il manquera toujours les mots et dont Son Nom Seul demeure l’ineffable, sublime et vibrante garantie.
Seigneur de l’univers.
Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, Maître du Jour de la rétribution.
C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours.
Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.*
Ceux qui sont dans les cieux et la terre L’implorent. Chaque jour, Il accomplit une oeuvre nouvelle. Lequel donc des bienfaits d’Allah nierez vous ?**
Cavalcade
Ton corps reste un monde éternellement muet
Au mieux il se manifeste pour mieux se taire à jamais
Lorsque le Silence célébrant Son Mystère, enfin réapparaît.
Alors, s’il veut (ton corps) dire quelque chose d’éclatant de vérité,
Qu’il considère ce qu’Allah lui a légué, et qu’il s’exécute sur le chemin de Ses alliés .
48.1. En vérité Nous t’avons accordé une victoire éclatante,
2. afin qu’Allah te pardonne tes péchés , passés et futurs, qu’Il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur une voie droite;
3. et qu’Allah te donne un puissant secours.
4. C’est Lui qui a fait descendre la quiétude dans les coeurs des croyants afin qu’ils ajoutent une foi à leur foi. A Allah appartiennent les armées des cieux et de la terre; et Allah est Omniscient et Sage
5. afin qu’Il fasse entrer les croyants et les croyantes dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux où ils demeureront éternellement, et afin de leur effacer leurs méfaits. Cela est auprès d’Allah un énorme succès.
6. Et afin qu’Il châtie les hypocrites, hommes et femmes, et les associateurs et les associatrices, qui pensent du mal d’Allah. Qu’un mauvais sort tombe sur eux. Allah est courroucé contre eux, les a maudits, et leur a préparé l’Enfer. Quelle mauvaise destination!
7. A Allah appartiennent les armées des cieux et de la terre; et Allah est Puissant et Sage.
8. Nous t’avons envoyé en tant que témoin, annonciateur de la bonne nouvelle et avertisseur,
9. pour que vous croyiez en Allah et en Son messager, que vous l’honoriez, reconnaissiez Sa dignité, et Le glorifiez matin et soir.
*
Quand ibliss attaque,
quelques frères deviennent vides,
Les coeurs d’angoisse s’excitent ;
Et prétendent devoir se protéger de leurs meilleurs alliés en Lui.
Se réformer pour se conformer à la volonté d’Ibliss ne te mènera à rien.
Et plutôt que de sauver ta peau, tu la donneras au feu.
C’est à Allah que les croyants doivent faire confiance.
*
Vous devez savoir que le but de la piété, c’est d’abandonner l’égo pour Allah comme d’en faire un de Ses boucliers. Et vous devez savoir que ce que l’hypocrite convoite, c’est que vous réincarniez votre égo en sa manière oppressive par le biais de ses provocations et ou insinuations infiniment et oppressivement floues et malsaines.
Alors, vous vivrez pour Allah de tout votre être, ou bien vous tomberez dans le piège du suppôt d’Ibliss qui vise à vous détourner de Celui qui vous donne force et légitimité ?
*
Les avides de reconnaissance sont des poids dans tous les cas; de mauvais amis de mauvais frères et de mauvais soumis : leur seul intérêt étant de plaire au regard humain ou plutôt iblissien qui les dirige et les écarte du chemin droit.
Je n’irai pas voter
Je n’irai pas voter,
Car mon coeur est réservé à Allah.
Et ma vie aussi.
Le pouvoir est à Allah ; non point aux hommes.
Le jour où nous célèbrerons pleinement Allah,
Sa Lumière vaincra comme apparaît la vie au point du jour.
As-tu vu nos frères et soeurs
Qui portent leur voile et leur qamis
Comme on se permet de mettre un déguisement oriental au carnaval.
Non, ta religion n’est pas qu’une histoire d’émotion, de complicité et ou d’habit,
De séduction et d’intégration aux moeurs de gens qui ne sont pas Soumis.
Non, ton Deen ne se vit pas comme se jouent les voix des ignorants
Dont l’opinion est manipulée par les tyrans intelligents.
Non, ton Deen, c’est Allah qui te le donne et t’ordonne,
Si tu est Muslim tu l’affirmes
Sans partager le dogme de ceux qui l’infirment,
Et rien ne prend sa place car ton coeur est réservé à l’ Omnipotent ; Le Vivant tu sais ; L’Unique.
Ta voix est celle du Tawhid et elle n’a de place dans un suffrage qui renie ta foi
Au point de t’imposer de te mouvoir par autre que la Loi d’Allah.
Il n’est jamais trop tard pour ouvrir ton coeur et réaliser ;
Jamais trop tard pour ouvrir ton coeur et te responsabiliser
Et véritablement poser ton front – te prosterner.
La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains ;
afin qu’[Allah] leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont oeuvré ; peut-être reviendront-ils (vers Allah).*
Les temps ne sont pas faciles ; on endurera et on patientera ;
Sans dévier de la juste trajectoire ; la merveilleuse voie de la vérité de la synthèse notre alliée ;
Même si le monde entier nous contredit et même si le monde entier est corrompu.
L’homme appelle au mal comme il appelle au bien car l’homme est très hâtif.*
Même si les sirènes nous harcèlent comme elles auraient appelé Ulysse ;
Quand bien même nos propres frères à elles s’unissent ;
Même si les temps sont durs et tentateurs ;
Allah connaît la trahison des yeux et sait ce que les poitrines cachent.*
Dénature
Quand ils sont tristes et en deuil ils reviennent vers Allah
Dès qu’ils sont gais, les voilà devenus hypocrites.
Et moi, sans savoir qui je suis,
Me méfiant de mon apparence, de mes sentiments comme de mes potentielles arrogances,
Je me démène, j’avance à pas lent, craintif des uns réveillant en moi un diable ;
Et certain en L’Un qui me donne et m’inspire de ne pas être impie.
Ma lenteur me permet d’être sûr de ne pas faire un mauvais choix et de ne pas me tromper par quelque émotion n’étant pas la mienne.
Et ce monde, qui m’oblige à courir, à devenir celui qui ne fut jamais moi.
Tenté par les uns, inspiré par les autres ;
Produisant à mon tour par mégarde et impureté manifeste, l’infamie qui a lieu, au pas de ma porte.
Indifférent bientôt, au sang de mes frères,
Retransmis avec fidélité, dans chaque écran, chaque téléviseur.
On se satisfait bientôt d’être assis dans l’inertie,
De se lever pour s’habiller se faire beau aux regards de ceux qui n’aiment pas le musulman et l’invectivent.
C’est vrai, à défaut de devenir des diables, on devient des ordinateurs.
Quand nos coeurs ont cessé de battre pour le créateur,
Que leur reste-il sinon les formats, et les programmes entre autres modes et
modernités d’emblée archaïques.
Il ne me reste qu’à rester ce parfait marginal,
Qui se lève avant le lever du jour sans billet,
Et qui aspire à se purifier, avant que l’échéance de la synthèse ne frappe.
Invocation
Ô Maître des univers,
Accorde moi tes biens, que je sois reconnaissant
Accorde moi l’harmonie, que je sois reflétant de tes grâces
Accorde moi la sagesse, que je renvoie l’oublieux à l’Au delà
Accorde moi Ta tendresse, Que mon coeur soit réjoui d’allégresse.
Ô Allah, fais de moi Ton Soumis, Ton amoureux ton allié ton réceptacle
Fais de moi une écriture, qui soit issue de Ta Révélation
Fais de moi un apôtre des Nobles Prophètes que Tu chargeas de Mission
Fais de moi un reflet de Ta Lumière et une Source de Ta Bénédiction
En route pour la lumière
Quand on évoque Allah sur le bout de la langue pour attirer l’attention,
Comme on ornemente sa bouche de rouge à ostentation.
Quand on se prétend muslim,
et qu’on honore le crime,
De sous-considérer le Musulman qu’Allah éprouve, en Son Nom.
Quand on donne à son image, à l’idée de soi toute l’estime,
Et qu’on prend la place des vrais soumis,
dans la prière du Musulman.
Qu’attend-on, qu’attend-on ainsi ?
Ne te plains pas du comportement de l’hypocrite
Endure, et combats radicalement l’hypocrite potentiel en toi-même.
Il n’est jamais trop tard pour se repentir et pour se purifier,
Encore temps de passer de la pub et du vice, d’un égo à dorer et pleurer,
A la véritable vie qui appelle Ses alliés.
8.24. Ô vous qui croyez! Répondez à Allah et au Messager lorsqu’il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie) vie, et sachez qu’Allah s’interpose entre l’homme et son coeur, et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés.
Parmi d’autres, Un Bienfait
Même si l’éphémère semble te toucher pour ensuite t’écorcher et de ton sang faire couler
La douleur que ta plaie occasionne, ne doit pas te détourner.
La douleur qui voudrait t’immerger ne doit pas te dominer;
Les regards des égarés ne doivent pas te contaminer.
Bats toi et regarde vers Allah
Bats toi et écoute vers Allah qui a tracé ta voie et jonché ton chemin d’épreuves, pour te révéler à ce qu’Il attend de toi.
Bats toi, ne lâche pas l’affaire ; bats toi comme le sage se bat c’est à dire n’oublie pas,
Que le véritable combattant ne s’essouffle pas tant il sait maîtriser sa force pour la verser dans la pesée de ses mouvements précisés.
Réceptionne les djinns, et renvoie le Deen ;
Sois aimant des créatures pour le créateur ;
Et n’attends rien en retour et ne te perds pas en pleurs.
Sois heureux ; vis pour Lui ; considère ce qu’Il te donne ; car Il te chérit.
Ne te perds pas en regards vers l’apparence d’autrui, qui s’érige à ton regard, comme une fausse divinité te coupant, à ta vie
Que le Vivant te donne et te donne, et te donne ; et te donne…
Magazine
Plus Allah me prête la vie,
Et plus je deviens étranger.
Plus Allah me donne à vivre ;
Et plus il me semble devenir, aux uns étranger,
Et à mes frères en Lui, lié.
Parviendrons nous à rester liés, parviendrons nous ?
Ou bien ce monde parviendra-t-il, à séparer les serviteurs de leurs rangées.
Nous vivons dans un temps, qui ressemble aux pages poubelles d’un magazine.
Nous vivons dans la benne à ordure d’une rue sale et parfumée de maintes urines;
Qui rassemble son diabolisme rassurant de narcissisme complice ;
Diabolisme complaisant, opportuniste d’ingratitude ; de prétention ; et suffisances toxiques.
Dans le regard d’un frère
Dans tes yeux,
J’ai lu la crainte,
Que je ne sois pas conforme à la parole d’Allah
Dans tes yeux , j’ai lu la peur,
Que je ne serve pas L’Unique, mais le rebelle diable.
C’est fou tout ce qu’on peut lire,
Dans le regard d’un croyant qu’en Lui on aime ;
C’est fou comment on comprend,
Quand les coeurs en Lui S’aiment.
Soir d’orage
Ce soir mon coeur pleure, et demain m’attend un jour meilleur
C’est de mes nuages gris
Que mon coeur est en larmes ;
Ces nuages qui me cachent
Le Noor Sublime qui invite la piété des pieux.
Ce soir mon nafs est en muette rage ;
Grisé et attristé comme un orage affectionne.
Ce soir mon coeur est gai de sa tristesse;
Qui donne à sa joie l’allégresse ,
De pouvoir contraster et rappeler à temps.
Prétention des orgueilleux
Certains prétendent connaître saperlipopette
Alors qu’ils négligent l’essentiel et Lumière en méconnaissent ;
Il est si laid de brandir sa personne
A l’encontre de ceux qui ne dansent pas comme on papillonne.
Si noble à l’opposé, de rester humbles en nos personnes,
Pour entendre et comprendre ; sans jamais s’assourdir et ne jamais s’égarer.
Si beau de demeurer fixe et et droit en ce principe d’Allah
Qui a fait des frères et des sincères
Un seul coeur et corps à ne pas séparer.
Si bon de révérer Sa Vérité
Sans jamais flatter les égos qui sont avides de séparer.
Il est si bon de rester droit et digne, du Hâbl ne jamais s’écarter ;
Si bon de rester humble si bon,
De rester Purifié.
On m’avait demandé d’adorer les dérivés,
Et de délaisser l’Essentiel
Mais je ne pouvais dans mon amour de Lui,
Délaisser Ses merveilles.
J’inviterai les gens à écouter de leurs coeurs les coeurs
Et j’ignorerai les calomniateurs et imposteurs ; divertis menteurs.
Je n’étais pas de ceux qui font la guerre à leurs frères ;
Mais plutôt de ceux qui pansent et qui s’unifient à l’édifice et au rang.
Pourtant Ibliss était hostile et à sa division bienveillant ;
Et emportait de mes frères dans ses hypocrités rangs,
Sans que j’aie pu de mes efforts faire entendre, ou ramener à Dieu
Par l’explication de l’acceptable divergence.
Malgré ma tristesse, et malgré le spleen jaillissant de mon sang,
je me souviens qu’Allah Est L’Unique et qu’Il est le Seul à réellement
M’accompagner ;
Que ceux qui m’ont aimé en Lui sont libres avec moi de continuer vers Lui et de me pardonner comme je leur pardonne ;
19.4. « Ô mon Seigneur , mes os sont affaiblis et ma tête s’est enflammée de cheveux blancs. [Cependant], je n’ai jamais été malheureux [déçu] en te priant, Ô mon Seigneur.
Je crains [le comportement] de mes héritiers, après mois. Et ma propre femme est stérile. Accorde-moi, de Ta part, un descendant
qui hérite de moi et hérite de la famille de Jacob. Et fais qu’il te soit agréable, Ô mon Seigneur ».
Des étoiles et des frères
Mon frère, était le plus bel être qu’il m’eût été donné d’avoir.
Que je fusse dans le froid ; que je fusse dans le noir
Mon frère demeurait à moi un reflet de lumière à tous égards.
Que je fusse en droit, ou que je fusse en faute,
Son comportement éclairait ma voie et ma foi comme la lampe éclaire la pénombre d’un soir où l’oubli endeuille.
Ses silences par sa foi étaient de lumière, et ses paroles étaient comme l’Eaur* scintillant d’un ruisseau.
Ses mains, ses gestes n’étaient pas d’ici, ni son regard ; ni sa lumière
Qui sur son visage, dans mon souvenir-son amour pour Allah m’éclaire.
Mon frère était le plus bel être qu’il m’eut été donné d’avoir.
Réflecteur de ma raison d’être, la lampe de sa dévotion me renvoie à Celui qui a donné aux croyants des frères.
J’avais trouvé un frère ; j’avais retrouvé le puits de mon repos ; mon courage ; un second ouvrage me renvoyant plus ivre encore au Livre.
J’avais par mon frère, avec moi ma terre ; et avec nous Son Nom,
Au-delà, des tristesses des épreuves,
Illuminait nos coeurs de calme et de contentement quand bien même de la lutte s’annonçait le moment.
Allah nous avait faits croyants et frères.
Allah nous avait donné et assisté entre ses merveilles, de frères ; de dévoués éducateurs ; de rappeleurs ; de points de repères par lesquels les gens se guident.
Imam
Jailliront les larmes pour Dieu
Et de vague, s’allumeront mes yeux
Et sur mes lèvres éteintes un filtré sourire
Illuminé d’un ailleurs annoncé.
Dans mon coeur, illuminé-débordé d’amour
Sa Présence ; ton Souvenir Son Noor
Qui Le reflète comme une Lampe bénie de Son Voeu.
Dans tes gestes Sa volonté
Et ton humaineté réduite, à une candeur d’enfant aimé.
Dans mon coeur s’est gravé, de Lumières illuminantes et sans années,
Le tableau complet de cet adorateur ce frère tant aimé,
Qui sur la voie de Dieu suit son chemin tracé.
Et mon coeur, comme un moteur, qui vibre au souvenir de cet amoureux annoncé
De cet amoureux révélé ; cet amoureux dévoué.
Sur la voie du Seigneur
Sur la voie de l’Ailleurs
Sur la voie de l’Avenir
Ma foi ma vie ma voie mon coeur mon frère ;
Serviteurs du Tout Miséricordieux.
En Lui je vis je suis avec mes frères ou tous ceux,
Qui animés du Souvenir de Dieu
Inlassablement Lui répondent
Car la vie n’a de sens en sa ronde,
Que l’adoration, d’un acceuillant au Repentir; d’un Ami-Roi ;
D’un tout Miséricordieux.
Que nos fronts pour Lui se posent ;
Que nos yeux pour Lui s’éclairent
Que nos visages de Lui s’allument
Et que nos coeurs pour Lui s’éveillent et se réjouissent.
Vacuité
Nos frères me manquent
Nous sommes ici bas séparés et fragmentés Tout en étant issus les uns des autres, séparés , fragmentés tout en s’aimant ;
La lutte des croyants est une lutte qui révèle l’éternité et la Vie de Merveille.
Et je ne trouve de manière de les retrouver,
Que le Nom béni de celui qui a animé et à nos coeurs révélé
Je ne sais pas pourquoi mon coeur se trouve aujourd’hui essoré.
Comme une éponge ayant perdu son eau,
Il pleure et espère retrouver son Unité.
Fraternité, fraternité, es-tu là ?
Il me semble que la solitude est un poids
Pourtant à bien chercher Son ordre et à bien sonder Sa Voie
On décèle Son Aura qu’on n’entendait pas.
Ton coeur s’il oublie s’assèchera ;
Mais s’il mémorise et rappelle La Voie
S’il comprend par la trame de la Foi
Rien ne pourra fatiguer ou morfondre sa quête !
18.27. Et récite ce qui t’a été révélé du Livre de ton Seigneur. Nul ne peut changer Ses paroles. Et tu ne trouveras, en dehors de Lui, aucun refuge.
28. Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. Et que tes yeux ne se détachent point d’eux, en cherchant (le faux) brillant de la vie sur terre. Et n’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le coeur inattentif à Notre Rappel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier.
29. Et dis : « La vérité émane de votre Seigneur ». Quiconque le veut, qu’il croit, et quiconque le veut qu’il mécroie ». Nous avons préparé pour les injustes un Feu dont les flammes les cernent. Et s’ils implorent à boire on les abreuvera d’une eau comme du métal fondu brûlant les visages. Quelle mauvaise boisson et quelle détestable demeure!
30. Ceux qui croient et font de bonnes oeuvres… vraiment Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien.
31. Voilà ceux qui auront les jardins du séjour (éternel) sous lesquels coulent les ruisseaux. Ils y seront parés de bracelets d’or et se vêtiront d’habits verts de soie fine et de brocart, accoudés sur des divans (bien ornés). Quelle bonne récompense et quelle belle demeure!
Une Evitation un Silence
Un Silence m’avait dit, que quand il y a l’amour- la vibration authentique pour Lui, le Silence suffit à tout faire comprendre, à tout dire à tout faire , sans prononcer un mot à destination de l’égo avide d’artifice et de diversion.
Un silence d’un frère m’avait dit,
Que le Paradis se trouve là où les frères vibrent pour Lui.
Là où les frères vibrent en Lui, et éteignent toute tentative du malin d’éphémériser – éteindre Adam.
Un Silence m’avait dit, que tout le mal que j’avais ressenti venait de moi-même de mon sang ;
Car Ibliss était par ici, dans le sang bouillant et souffrant sa descente du Paradis.
Un Silence, béni d’un frère aimé en Lui m’avait refroidi ; m’avait rappelé à même moi-même à mon Issue, en Lui Seul.
Un Silence m’avait averti ; m’avait parlé en son idiome de l’Eternité.
Un Silence bienveillant, bien venu bien choisi ;
Qui me coupait la route à toute perte de ma substance dans ce qui ne valait pas La Vie.
Mon frère m’avait appris, m’avait guidé, m’avait contenu ; cadré de connexion à Lui ;
Mon frère en cet Amour cette lumière de Lui m’éduquait en cette orientation que nous lui vouions à Lui.
Quand des êtres en rangs serrés s’orientent vers Allah
Que leur parallélisme en Lui relie,
Que le Silence devient leur dialogue-leur vie leur lutte leur carburant-leur ferment leur vie.
Quoi de Mieux qu’à Lui se vouer.
Quoi de mieux que pour Lui s’oublier s’allumer, scintiller
Dans la pénombre qui n’attend qu’à fondre l’étoile dans le Jour
Divinement Venu.
Un Silence m’avait purifié ;
Un simple Silence, m’avait éduqué.
Larmes et Lumière
Je me déverserai de mes larmes, de mon eau, de ma fièvre
En invoquant Son Nom, qui m’a donné cette eau
Qui ma donné Son Nom qui m’a donné, la Vibration Sa Lumière; la Conscience la vie
Et je m’en irai sans rien d’autre, que mes adorations mes intentions pures et chères
Mon amour de mes frères qui n’est pas semblable à l’amour de l’éphémère.
Rentrer là où vivent les meilleurs, et s’abreuvent de contrées sillonnées de ruisseaux
Là où tes aimés te sourient dans une vie où le temps n’est pas comme ici
Là où la lumière est d’or, Originelle ;
Là où ton coeur
Retrouve Son élément
Son Seigneur qui lui ordonne de compter en ce moment même.
Jour Meilleur
Quand Allah te dicte, et t’inspire Son adoration,
Et que l’homme soumis au trompeur, t’impose sa dictature.
Quand ton écoute s’oriente avec le vent qui souffle et qui cesse ;
et inspire à ta respiration,
D’alimenter ton coeur battant ; ta perception de ce monde qui passe
Et qui dans tes yeux ahuris scintille.
Suis-je vraiment là pour faire plaisir aux gens ?
Ou suis-je ici ce semblant de moi, pour faire régner Sa Loi.
Son Ordre te donne du matin au soir de la Lumière
Même si tes yeux ne voient pas la peau ressent ce qu’est la fièvre.
Et ton âme,
Chimie de merveille ;
Dans laquelle sied l’âme de ton âme ;
Qui se sait provenir d’un Lieu Mieilleur.
Et mon coeur, comme un vase contenant l’essence de mes frères
Contenant le programme du rang et l’amour de rester intègre.
Comment vivre sans tes frères, comment vivre sans tes alliés en Lui ?
Ceux qui Adorent Allah et qui comme toi ou moi ou lui,
Ont tant à se repentir pour se satisfaire auprès de Lui.
Et puis tu comprends,
Qu’aimer c’est simplement suivre celui qui a donné l’amour
La source de tout amour,
Ne se célèbre que par la mort de l’égo qui s’associe à Lui.
Le serviteur le plus heureux
Le serviteur le plus heureux, qui était le serviteur le plus heureux ?
Sans notre Islam Dans nos coeurs dans nos yeux dans nos gestes
Dans ma respiration ta respiration notre vie,
Même si Allah ne leur a pas ouvert la poitrine à Son Adoration conscientisée,
Nous serons toujours des citoyens de seconde zone,
Et nous serons toujours des bamboula, des indigènes, des demi-personnes ;
Des opportunistes, des gens qui se servent, des gens qui osent, des gens qu’on juge et qu’on recale, qu’on administre qu’on ne sait plus où mettre; des gens qui gênent, des indigènes, des demi-personnes, des gens qu’on jette, des gens sur qui semble reposer en faite,
Tout le syndrome de complexe et de faux semblant de feinte-d’égarement-de flou ; et tout le fantasme-le mythe de supériorité que le peuple de l’égo se voue.
Et nous serons toujours sans notre Tawhid,
Des fantômes ou pantins du consumérisme de la reine dunia ;
De simples figurines dans un système de l’égo ;
De simples bulletins qui remplissent les urnes
C’est à dire des cendres dans un bocal funèbre.
Jeter son Dieu, son culte pour une adhésion aux idoles temporaires.
Et jeter sa liberté d’expression, sa liberté de vibrer pour Dieu et de prononcer Son Nom.
Le serviteur le plus heureux, quel était le serviteur le plus heureux ?
2.258. N’as-tu pas su (l’histoire de) celui qui, parce qu’Allah l’avait fait roi, argumenta contre Abraham au sujet de son Seigneur? Abraham ayant dit : « J’ai pour Seigneur Celui qui donne la vie et la mort », « Moi aussi, dit l’autre, je donne la vie et la mort. » Alors dit Abraham : « Puisqu’Allah fait venir le soleil du Levant, fais-le donc venir du Couchant. » Le mécréant resta alors confondu. Allah ne guide pas les gens injustes.
Concorde
La vie est belle,
Même sous les bombes la vie est belle
Ô Allah fais moi comprendre mes torts
Ô Allah guide moi à la Vie qui ne connaît pas la mort
Ô Allah redonne moi vie parmi les morts
Que mon coeur soit aimant malgré les polémiques, les transgressions, les infidèles mangeurs de mort ; les désaccords
Ô Allah montre moi mes torts
Éduque mon âme et fortifie en moi l’emplacement de Ton Nom
Que Tu sois ma raison de voir et ma vue de comprendre
Mon oxygène ma voie ma Corde
Mon Univers Juste
Ô Allah fais de moi Ton Ordre
hypocrite
Hypocrite, voudrait que le Croyant s’efface
Pour lui laisser la place ;
Hypocrite insupporté par les alliances perspicaces,
Hypocrite,
A demi tourné dans la religion
Et à demi plongé dans le profane.
Hypocrite voudrait, qu’on lui sorte le tapis rouge.
Qu’on lui serve de notre foi dans un plateau d’argent, et qu’il en mange en s’amusant
Pour entrer au Paradis.
Hypocrite, le coeur acquis aux plaisirs aux regards ; aux faciès et qu’en dira-t-on,
Tenant d’une main le croyant ; lui souriant se montrant caressant ;
Et tenant de l’autre la main d’Ibliss ; qui le récompense et chérit son égo avide et complice.
Hypocrite, prétendant adorer Allah et n’adorant au final que l’idée de lui-même.
Cette idée, cette idole ; qui se produit et farandole ;
Aspirant aux regards ;
Aspirant un public ;
Approchant par malice implorant le pardon sous de mielleux artifices.
Hypocrite, perversité incarnant le diable ;
Hypocrite
Le croyant n’est pas dupe.
Hypocrite quand bien même tu rassemblerais avec Ibliss votre infanterie et votre cavalerie
Et quand bien même tu mobiliserais ta sensibilité ta ruse et des tes pleurs tes artifices ;
Hypocrite, Allah te voit
Hypocrite,
Les croyants ne sont pas dupes; Allah est avec eux et Il te connaît te voit en dépit du répit qu’il te laisse pour accomplir de quoi sceller ton sort.
Il n’est pas trop tard pour se repentir…
Gens de la droite
Frère, soeur,
Ton inquiétude est palpable
Mais ne t’inquiète pas
Car tu n’es pas de ceux qui lorsque leur existence flanche,
Deviennent frère du démon qui leur montre dans le mal
Un sens à leur existence sans éclat.
Ne sois pas de ceux-là,
Car Allah t’appelle à Lui.
Ne sois pas de ceux qui près de toi se servent de toi comme habit
Puis te jettent sans un regard, comme si tu n’existais pas.
Sois de ceux, qui adorent Allah Ta3ala même si leurs yeux ne voient pas
Sois de ceux qui se guident à la Lumière du Livre
Car Allah, Maître des coeurs dans les poitrines n’est pas deux ni trois ;
Car Allah est L’Unique ; De Son Nom béni nous devrions être ivres
Ivres au point de traiter bien les scélérats
Amoureux à en aimer tous les adhérents véridiques à la Loi
Amoureux à vivre de Lumière
A en devenir pour le coeur de pierre
Un ruisseau
Sous le jardin, qui bientôt se révèle…
Repousse le mal par ce qui est meilleur
Quand quelqu’un alterne le visage pour t’inviter
à contempler son diable ;
Quand ses ténèbres s’invitent à ton coeur
Pour te détourner d’Allah
Alors Aime Allah, Aime Allah, Aime Allah ;
Que ce pathétique suppôt du diable
Retrouve la raison de se sauver du mal ; de l’ignorance ; de l’anormal
Qui fait croire en un mirage interposé-aveuglant
Que dans la perversion se trouvent subsistance, secours, issue ; ou idéal
Immensité et merveille
Notre esprit voyage, du domaine du son au domaine de la lumière au domaine du sentiment
Au domaine du sang qui de douleur parfois te prend et te suspend.
Notre esprit voyage ;
Du domaine de la vie au domaine de l’égarement cet oubli ;
Du domaine des silences au domaine des ténèbres qui étalent leur nuit.
Du domaine des sentiments qui révèlent, l’éclat chéri des étoiles ;
Qui comme des enfants dansants de leur innocence, nous sourient.
Au domaine, de la Raison, qui perçoit les champs si vastes et les montagnes ; en passant par le ciel vierge et sa mer d’un bleu invitant à se rappeler le transport ;
Et l’Assistance.
41.53. Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’est cela (le Coran), la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose?
54. Ils sont dans le doute, n’est-ce pas, au sujet de la rencontre de leur Seigneur? C’est Lui certes qui embrasse toute chose (par Sa science et Sa puissance).
Adhérence
Quand je t’écris tu sais c’est à moi-même que j’écris ;
Ce moi que je cherche et que je ne trouve point du fait qu’à la place il y ait L’Unique qui m’Invite à Lui
Car Allah a donné des frères qui nous renvoient à Lui
Quand je t’écris, que je m’adresse à toi c’est une manière de m’adresser à Lui
Car c’est Lui que l’on aime et Lui que l’être Sensé Chérit ;
Et pour adorer Allah, il faut qu’on s’aime en Lui
Et pour aimer en Lui il faut, que je considère ta vie comme ma vie
Entre toi et moi il n’y a que Lui
Si tu veux savoir pourquoi je te parle pourquoi je pense à toi, si tu veux savoir pourquoi tu fais partie de ma vie,
Alors écoute un peu plus près de ton coeur,
Là où le Serviteur retrouve celui qui lui a donné la vie.
C’est en Lui que l’on s’aime et pour Lui que nous aimons
Et quand bien même des démons,
Voudraient nous faire douter de Lui
Je répète que c’est en Lui que l’on aime ;
En Lui Seul que nous aimons ;
Et les démons n’aiment que destruction ;
Leur amour n’est que désunion.
La ténèbre, l’occulte, l’égoïsme et la vilenie, diffèrent du Hayy et du Noor ;
Qui gravite, et émane sans se lasser, en révérant Son Nom.
A la mort comme à la vie
Que la grâce soit sur ceux qui croient, et que la Joie
Soit dans leur poitrines animée de Son Nom
Car c’est Lui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver et se savoir qui de vous est le meilleur en oeuvres.
Lui qui a créé l’homme d’une Adhérence ;
Et lui a appris à s’exprimer clairement.