Martyrdom
Quand le coeur est ouvert, quand l’amour est donné.
Quand le frère est connu, que la soeur est aimée.
Quand la soeur est guérie, s’attardant à guérir à son tour,
Et le frère parti là, où son sang versé par amour
Sert d’antidote, contre tout corrupteur.
Quand nos êtres fortifiés de nos autres au-delà, des compteurs arrêtés,
Transcendent de lumière vibrante, tout sang coagulé.
Quand ton sourire danse, en nos mémoires, au-delà des maux
Et que mon coeur s’emballe d’on ne sait quelles timbales
Doublées de larmes inondant mes yeux.
Quand tes forfaits, tes fautes, disparaissent comme le vent descendu des cieux
Balaie les feuilles d’automne en invitant au printemps désormais bienheureux
Quand nos coeurs comptent le temps qu’il nous reste à vouer,
Pendant que d’autres, divertis, estiment avoir payé leurs tickets.
Quand vers la Qibla nos faces se prosternent
Que les battements de nos coeurs s’endorment d’intemporalité.
Après avoir hurlé ; après, s’être vidé de larmes, pendant que d’autres ont les yeux de douleur, asséchés
Après s’être senti mourir pour avoir été conquis ; de Lumière transpercé-transcendé ;
En se réveillant dans le temps ; en se réveillant par ici.
3.169. Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d’Allah, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus
170. et joyeux de la faveur qu’Allah leur a accordée, et ravis que ceux qui sont restés derrière eux et ne les ont pas encore rejoints, ne connaîtront aucune crainte et ne seront point affligés.
171. Ils sont ravis d’un bienfait d’Allah et d’une faveur, et du fait qu’Allah ne laisse pas perdre la récompense des croyants.
2. 153. Ô les croyants! Cherchez secours dans l’endurance et la Salat. Car Allah est avec ceux qui sont endurants.
154. Et ne dites pas de ceux qui sont tués dans le sentier d’Allah qu’ils sont morts. Au contraire ils sont vivants, mais vous en êtes inconscients.
155. Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants,
156. qui disent, quand un malheur les atteint : « Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons ».
157. Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les bien-guidés.
Qui nous sommes
Je voulais juste te dire
que je suis triste, sans savoir ni pourquoi ni comment,
Triste, je me pensais triste jusqu’à l’avoir entendu autrement.
Si tu es croyant, désensorcelle ton âme des suggestions que ce monde lui enseigne ;
Et enseigne à ta vie ce qu’est qu’être un pieux, un croyant, un musulman, un serviteur ; apprends à ta vie la parole d’Allah
et ne laisse rien ni personne te faire croire autre chose et autrement que ce qu’Allah a fait descendre.
Ne laisse rien ni personne te définir mais définis toi en vivant Ses paroles ;
car tout est illusoire en dehors de Son Ordre béni qui est Lumière des cieux et de la terre.
Ne te laisse définir par personne ni aucune charge émotionelle venue d’un autre, d’un débauché ; d’un pervers salopard ; et sois ce qu’Allah t’ordonne d’être :
Demeure son Son serviteur Sa lumière, Soumission à Son Ordre ;
Car Lui-seul te définit et Lui Seul sait mieux ce que nous sommes …
Il connaît la trahison des yeux, et Sait ce que les poitrines cachent.
le faux-semblant
Il était mauvais, il était un mal, tout en se prétendant gentil et bon.
Il était plein de vice, son âme était un vide, un monstre, un estomac ténébreux géant.
Il se prétendait bon, mais il était un salopard ;
une belle pourriture.
Un déchet luisant.
Si un jour quelqu’un te miroite son existence,
Que tu t’approches pour apprécier de plus près cette subtile lumière empruntée tu le verras plus tard,
N’oublie pas que le vagabond détient beaucoup de poubelles ;
et qu’un déchet de verre suffit à produire un éclat qui certes tu le verras,
Ne dure pas longtemps.
Quand Sa Lumière te réveille
Dans ma tête, une musique
Dans mon cœur, de la vie
Dans mes membres,
La dispersion, l’égarement la lourdeur ; la dissipation.
Et dans le ciel, un message d’une bleue beauté
Sache qu’il est des gens qui révèrent si bien L’Unique Divinité, qu’ils
Dégagent une légèreté égale aux courants du ciel qui te caressent
Et te fortifient sans te toucher
Une légèreté qui de pureté t’allège des sueurs
Purifie ton sang ; conquiert ton coeur
Et t’amène à cette volonté sublime,
De poser ton front
Avec d’avantage d’amour encore, et de Discernement.
Si un jour il t’est donné de voir,
Alors apprends à lire en transversal ;
S’il t’est donné d’entendre apprends à écouter le silence;
Et l’or qu’il te tend !
Car si tu ne recueilles, ta tombe saura, combler tes manquements !
S’il t’a été donné de devenir un grand,
Ne manque jamais à ta simple Justice d’Enfant sans laquelle,
L’adulte crois-moi, est d’emblée perdant.
Quand le ciel te nourrit
Et que ta peau voit ce que tes yeux ne savent.
Quand ton âme sourit…
18.28. Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. Et que tes yeux ne se détachent point d’eux, en cherchant (le faux) brillant de la vie sur terre. Et n’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le coeur inattentif à Notre Rappel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier.
29. Et dis : « La vérité émane de votre Seigneur ». Quiconque le veut, qu’il croie, et quiconque le veut qu’il mécroie ». Nous avons préparé pour les injustes un Feu dont les flammes les cernent. Et s’ils implorent à boire on les abreuvera d’une eau comme du métal fondu brûlant les visages. Quelle mauvaise boisson et quelle détestable demeure!
30. Ceux qui croient et font de bonnes oeuvres… vraiment Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien.
31. Voilà ceux qui auront les jardins du séjour (éternel) sous lesquels coulent les ruisseaux. Ils y seront parés de bracelets d’or et se vêtiront d’habits verts de soie fine et de brocart, accoudés sur des divans (bien ornés). Quelle bonne récompense et quelle belle demeure !
Ce que c’est, que vraiment te connaître
Nos frères nos frères nos frères nos frères nos frères…
Le croyant s’il était sincère,
ne pourrait rien faire mieux qu’aimer ses frères
C’est à dire veiller sur eux ;
Car celui qui veille sur ses frères
Déploie beaucoup de la lumière
Au point qu’il n’en attend de personne
Tant il est occupé à servir son Dieu
Qui le gratifie
*
Non ma sœur, ma chère sœur, mon Amour de sœur
Je ne suis pas un ange mais simplement
Un serviteur !
Quand il endure et supporte le sang et les cris,
Mon cœur écrit cette lettre
Cette lettre qu’ensembles, nous lirons insha Allah, en Temps venu, Au Paradis
L’enveloppe en sera d’or
Et le contenu aujourd’hui même, est de Noor
Sur le visage du serviteur
Désavouant tout poète chantant
Ce qu’il ne fait pas
*
si tu savais mes torts, que je fuis en prosternant mon front ;
Si tu savais le poids du sang qui tempête dans la cavité orbitale
De mon crâne qui demain sera rempli de terre…
Si tu savais ma honte devant l’arbre Envahissant le ciel
Sans jamais le toucher ni l’atteindre tout en produisant de l’oxygène.
Si tu savais combien le temps est léger pour celui qui a donné son âme à Qui la lui rend
Ces frères en dehors des maux, qui deviennent les signes,
Et l’Ordre d’Allah
au-delà des arbres et des aspects troublants…
*
Frère et sœur Dites moi
Ce que c’est que vraiment vous connaître
Rappelez moi Son Ordre et Son Règne ;
Que Sa Domination me sauve du néant des éclats trompeurs.
Ce monde Occidental
Il y a comme ça, des choses dont on ne parle pas
Des choses, qui en nos silences, nous enterrent avant qu’on ait prononcé Son Nom.
Des choses, inaudibles aux oreilles de l’ignorant, celui qui avale les faits pour dorer son effigie avide de richesses et d’or.
L’Or, mon enfant, s’il existe, n’est que Lumière. L’Or mon enfant, s’il existe, n’est que Lumière ; et je sais que tu m’entends.
Mon enfant, entend mon coeur qui bat lentement ;
Mon enfant, mon amour, n’oublie pas que La Raison Entend.
Quand personne ne dit mot, et que nos coeurs communiquent
Comme l’eau d’un ruisseau suivant cours au sein d’un pays baigné de visages éclairants.
Ne dire mot, que Son Nom en nos mémoires raisonne ;
Ne dire mot, que l’écoute de Son Nom nous donne la Lumière des justes actes gouvernant l’ouverture à nos tombes…
Et ce monde Occidental, qui comme une nécropole m’assiège ;
M’invitant à prendre place avec les morts qui vivent en déniant Son culte pur et Son Nom
13.20. ceux qui remplissent leur engagement envers Allah et ne violent pas le pacte,
21. qui unissent ce qu’Allah a commandé d’unir , redoutent leur Seigneur et craignent une malheureuse reddition de compte,
22. et qui endurent dans la recherche de l’agrément d’Allah , accomplissent la Salat et dépensent (dans le bien), en secret et en public, de ce que Nous leur avons attribué, et repoussent le mal par le bien. A ceux-là, la bonne demeure finale,
23. les jardins d’Eden, où ils entreront, ainsi que tous ceux de leurs ascendants, conjoints et descendants, qui ont été de bons croyants. De chaque porte, les Anges entreront auprès d’eux :
24. – « Paix sur vous, pour ce que vous avez enduré! » – Comme est bonne votre demeure finale! «
Entre Muslimines Je ne rêve pas je m’éveille
Entre Muslimines, on est censés se visiter beaucoup, parce qu’entre Muslimines,
Le fait de juger d’après ce qu’Allah a fait descendre ne laisse aucune marge au jugement par l’égo. Ah, si l’on était vraiment Muslimines
Ah, J’imagine mon frère ou ma soeur me rendre visite, et ne me laisser aucune autre place que cette lumière consistant à être conforme à ce qu’Allah exige de moi.
Mon frère ou ma soeur près de moi , simplement là en parole Juste ou en silence de Lumière
J’y pense, et j’en rêve. Mon frère ou ma soeur me rendant visite et ne parlant que par et pour l’ordre d’Allah, qui en sa lumière panse ma méfiance et mes faibles.
Je rêve.
Je rêve d’avoir autour de moi l’Islam qui me rend visite et m’apaise.
Je rêve que nous soyons tous acquis au Dîn Islami faisant du passé un support à Lumière ;
Faisant de ma voix faible une voix à contrer pour inviter dans Sa voie à Lui quand je deviens faible
Je rêve de vivre entre frères, mon égo conquis de guérison à travers des frères acquis à Lui Seul
Je ne rêve pas, je m’éveille ; avant la dernière aube et tel est mon voeu ;
Avant la dernière aube reçois mon témoignage qu’il n’est de Divin que Lui
Et pendant que je parais bien en forme, ne juge pas ma dépouille autrement
Que par ce qu’Allah a fait descendre…
Cet amour qui fait le parent et l’enfant
Porter ton enfant,
Le réconforter
Le serrer dans tes bras
L’éduquer, lui donner les clefs
Contre toute altérité
Tenir son frère par la main,
Apaiser ses chagrins du rappel de L’Un
Sonder ton coeur à chaque instant
Pour en chasser les faibles ; et purifier de Rappel ; de Justice à temps
51.12. C’est lui qui vous fait voir l’éclair (qui vous inspire) crainte et espoir ; et Il crée les nuages lourds.
13. Le tonnerre Le glorifie par Sa louange, et aussi les Anges, sous l’effet de Sa crainte. Et Il lance les foudres dont Il atteint qui Il veut. Or ils disputent au sujet d’Allah alors qu’il est redoutable en Sa force .
47. Le ciel, Nous l’avons construit par Notre puissance : et Nous l’étendons [constamment]: dans l’immensité.
48. Et la terre, Nous l’avons étendue. Et de quelle excellente façon Nous l’avons nivelée!
49. Et de toute chose Nous avons créé [deux éléments]: de couple. Peut-être vous rappellerez-vous?
50. « Fuyez donc vers Allah. Moi, je suis pour vous de Sa part, un avertisseur explicite.
51. Ne placez pas avec Allah une autre divinité. Je suis pour vous de Sa part, un avertisseur explicite ».
52. Ainsi aucun Messager n’est venu à leurs prédécesseurs sans qu’ils n’aient dit : « C’est un magicien ou un possédé »!
53. est-ce qu’ils se sont transmis cette injonction? Ils sont plutôt des gens transgresseurs.
54. Détourne-toi d’eux, tu ne seras pas blâmé [à leur sujet] :
55. Et rappelle; car le rappel profite aux croyants.
56. Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent.
57. Je ne cherche pas d’eux une subsistance; et Je ne veux pas qu’ils me nourrissent.
58. En vérité, c’est Allah qui est le Grand Pourvoyeur, Le Détenteur de la force, l’Inébranlable
je ne rêve pas, je m’éveille avant la dernière Aube
je rêve,
D’une famille de pieux je rêve ;
Où les maux sont contés aussitôt pansés de piété je rêve ;
D’une famille où mon nom est perçu comme un mort ;
Où l’amour se rappelle, que je serais parmi les morts ;
Où tout égo devient l’ennemi à désavouer ce tort ;
Où la lumière descend vers moi comme un frère qui réconforte
De son djihad incessant pour déjouer les sorts
Je rêve, d’être un rappel dans l’écoute d’un frère réceptif en Noor ;
d’être un croyant aimé en Sa seule Miséricorde faisant de nous des rangs serrés et contreforts
Je rêve, que je me réveille dans ce sang dans ce temps encore,
Me préparant à partir là-bas quand mes frères encore,
Se prosternent avant la dernière Aube
Si je n’adore, je ne vis pas, je n’aime pas mais je suis un mort.
Par la foi je ne rêve pas, je m’éveille
Avant la dernière Aube
A lui l’appel de la Vérité ! Ceux qu’ils invoquent en dehors de Lui ne leur répondent d’aucune façon; semblables à celui qui étend ses deux mains vers l’eau pour la porter à sa bouche, mais qui ne parvient jamais à l’atteindre. L’invocation des mécréants n’est que vanité. Et c’est à Allah que se prosternent, bon gré mal gré, tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre, ainsi que leurs ombres, au début et à la fin de journée . l’Enfer sera leur refuge. Quel détestable lit de repos! Dis : « Qui est le Seigneur des cieux et de la terre? » Dis : « Allah ». Dis : « Et prendrez-vous en dehors de Lui, des maîtres qui ne détiennent pour eux-mêmes égales, les ténèbres et la lumière? Ou donnent-ils à Allah des associés qui créent comme Sa création au point que les deux créations se soient confondues à eux? Dis : « Allah est le Créateur de toute chose, et c’est Lui l’Unique, le Dominateur suprême ».
L’Indigent
Tu les vois, se détournant de l’Indigent
hagards et égarés, en quête de quelque réconfort divertissant,
du fonds ténébreux de leurs personnes.
L’indigent c’est eux, ceux qui vivent dans les futilités,
Ceux qui, se consomment sans savoir regarder et l’écouter, l’Indigent
Sans tomber au fond du précipice angoissant avide qu’est cette fosse commune de l’oubli de Lui ;
Qui Ôte à l’oublieux, à l’indifférent la clairvoyance,
Ou qui chérit d’évidence les yeux qui sourient de Noor.
L’indigent c’est eux ; c’est ceux qui ne savent emprunter la voie difficile qui donne par l’entreconnaissance, à la Facilité des pieux.
Ceux, qui se gaspillent, détournés de la vérité ; détournés de la Justice ; ces inattentionnés.
Ceux, qui se consument, à se consommer, s’écouter chanter, se flatter et virer en excès
Dont ils subissent bientôt le poids dont il leur faudra se décharger.
Ceux qui, insouciants se détournent plutôt qu’ils ne célèbrent la vérité.
A Lui certes est la Royauté.
67.1. Béni soit celui dans la main de qui est la royauté, et Il est Omnipotent.
2. Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en oeuvre, et c’est Lui le Puissant, le Pardonneur.
3. Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque?
4. Puis, retourne ton regard à deux fois : le regard te reviendra humilié et frustré.
A travers Sa Lumière
Insaisissable frère, jusqu’à ce qu’un décret d’Allah t’arrache à nous !
Les liens invisibles que tu tisses de tes silences, tes absences, tes sillons, tes hors-du-temps,
Sont mieux connus de Lui au-delà des sentiers que ta souple démarche dessine.
Présent mais pas là, absent mais là tu Deissines, quelque chose que toi-même tu ne connais encore, te guidant d’une lueur invisible mais bien là, irrésistible guidée à la lueur d’une science vivante, battante ;
Appelant les nôtres à l’Unité.
Infatigable en ton prêche, tu réveilles en nous, quelque divin décret
Et ton corps soumis, inlassablement droit nous arrache, à tout démon dansant de ses vils intérêts.
Insaisissable frère, en ton Lien des plus Fidèles.
Insaisissable frère, en ta douceur ta gentillesse, ton irrésistible lumière.
Insaisissable frère, en ton sourire léger comme la brindille emportée par le vent ; en ton regard si doux, si pur, décliné de tous artifices ;
En ton labeur maîtrisant ses sueurs, d’amour de l’Un
Tenant malgré la force, des propos légers où le temps de sa douceur, réveille le coeur comme une brume à l’âme.
Insaisissable en ta douceur intègre, ton dévouement versé ; qui bientôt te rend,
A Celui que tu as à travers, tant aimé.
Ce qu’Allah te promet est vrai
Tu n’as pas le droit de penser autrement tes grandes lignes, que par ce qu’Allah t’a révélé. Si tu as la foi, si tu es muslim, c’est ainsi et pas autrement : ta pensée et non tes idées, est déterminée par la parole d’Allah qui en devient l’axe et le tronc, la substance, la raison d’être ; le vivant.
Certains sont tentés de penser et concevoir sous le joug d’une douleur sentimentale/passionnelle par exemple, autrement que par ce qu’Allah a révélé, et d’autres, ignorants de ce qu’Allah a révélé, pensent sans penser car ils consomment la vie plus qu’ils ne la synthétisent : tout est avalé mais rien n’en ressort.
Je ne sais desquels tu fais partie, mais si tu souhaites faire partie de ceux qui vivent d’après ce qu’Allah a fait descendre de Lumière sur les mondes, alors ne te soucie pas mais contente-toi d’arrêter d’aimer en désordre pour aimer celui qui te donne la vie maintenant et te permet d’être ici et maintenant pour une juste et sublime raison : la Justice commence dans l’amour orienté vers celui qui a allumé notre conscience des choses avant tout détail nous provenant de ces choses.
Allah ne t’a pas donné cela (cette perception) en vain, mais pour que tu fermentes et redoubles de noor qui veut naître du lien entre Donnateur et serviteur. Avant de vouloir ou d’exprimer maladroitement, Aime celui qui te donne la vie et te fera mourir pour une juste raison. Ne consomme pas ta vie, mais vis la ; honore toi de Lui pendant ce temps qu’Il te donne pour vivre conformément à Sa royauté Son Héritage ; Sa gloire Sublime sur les mondes qui chantent Sa gloire et Sa louange sans se lasser.
Si tu en veux à quelqu’un, si tu t’en veux à toi ou alors si tu veux des choses que tu n’as pas, si tu regrettes , que tu en veux au passé où à quelque autre apparence et extériorité au point qu’il te semble qu’en ce moment tu n’as rien que pour avoir mal, alors souviens toi que tu n’honores peut-être pas ton mode d’emploi à même ton coeur qui bat.
L’application du Quran commence par une réception, une écoute. Elle commence à même ton coeur qui bat et ton regard qui voit ; tes sens en alerte dont le centre articulaire t’échappe parce qu’il cherche une vérité, à accrocher à reconnaître pour se sortir de là. Nos sens alimentés des pulsions cardiaques savent que leur temps est compté et qu’ils ne sont pas là pour rien. Adhérence.
Tout ce qu’Allah t’a donné, est plus difficile à considérer que ce qu’Allah t’a enlevé. Le plus noble est celui qui considère ce qu’Allah a donné ; de même que ce qu’Allah a donné comme épreuve ponctuatrice et révélatrice de tout le reste.
Tu n’as mal et tu n’aimes que pour chercher, et adhérer à Lui Seul qui Suffit à te donner la satisfaction d’être en vie et de mourir encore une fois de vie.
Sois simplement là pour Lui tout autant qu’Il est là pour toi.
Devoir
Car on joue, mais le revers va venir
Quand bien même par ta belle tristesse,
Soucieuse de dorer et chérir ton je tu t’égotise,
Allah te rappelle qu’Il te connait mieux
79.37. Quant à celui qui aura dépassé les limites
désavouer l’hypocrite
Quand le cœur veut crier je t’aime,
Et qu’il ne trouve que des morts à qui parler, des sourds des incapables, des infirmes des bestiaux des aveugles.
Quand le cœur veut crier je t’aime, et qu’il se trouve enfermé en entrepôt de viandes froides,
Que l’hypocrite dit je t’aime, se servant du silence comme d’un projecteur mettant en scène l’égo
Et adopte pour jouer son jeu, les mots du pieux qui meurt.
Quand l’hypocrite en bas de ton cœur, te dicte un comportement de diable,
Et que ta poitrine en ses battements, appelle à L’Immuable.
D’ici, je vois l’hypocrite.
D’ici, je le vois, son pinceau à maquillage, son micro, ses scénarios ses partitions à la main.
Tout est préparé à l’avance, tout car l’Invocation, au delà des labeurs des sueurs et des palpitations,
Est la seule à rendre au temps, à cette incarnation, à ce sang,
Toute raison d’être en Son Nom.
Se recentrer
Dans l’académisme laïc la spiritualité n’est pas considérée comme une science alors que c’est fondamentalement le cas religieusement parlant. S’ils considéraient ouvertement la spiritualité comme une science, ils (les maîtres et leurs pions passagèrement bien contents du système) ne pourraient pas nous vendre ce qu’ils appellent sciences ni nous tenir dépendants à eux. Donc ils nous harcèlent : ils nous opposent le hasard à Allah, ils nous imposent la laïcité et la dépravation, la concupiscence et la fausse modestie au Dîn. S’ils nous laissaient savoir que la véritable science est entre nos mains et dans notre adoration, ils ne pourraient pas tirer leurs vils et passagers, trompeurs privilèges : il est inutile de vivre en bonne santé comme un bestiau. Autant vivre malade mais conscient et réceptif au pourquoi de cette vie. Autant vivre dans quelque difficulté faisant jaillir la synthèse de la reconnaissance en Allah qui donne, harmonise et facilite ou éprouve la foi vouée à se révéler en vie qui vient, que vivre dans une matérialité borgne où l’on vit et où l’on meurt pour rien ; où le Haqq est renié, et présenté comme une chose abstraite ou subjective, une émotion à avorter tout autant qu’on y fait avorter des nouveau-nés…
Je D’outre Tombe
Ecoute, Obéissance et Futur
Sans éprouver de honte, je rêve ; mais la piété des frères n’est pas encore au rendez vous pour me sauver de moi.
Je rêve, de pouvoir me décharger de toute cette peine, de tous ces torts cette lourdeur
Car assurément je mourrai en torts ;
Torts qui répondent à ceux qui en toi dorment mais que tu ne vois que si
Tu te souviens, qu’Allah te voit, parfaitement
J’ai honte, j’ai mal, et je rêve.
Mes larmes ont séché, mon cœur saigne, désormais, je voudrais tant qu’il Enseigne qu’il n’est de Vivant et de Secours qu’Allah.
J’ai honte, et j’ai mal, car j’ai scruté longtemps mes moindres failles, qu’Allah connait si bien ; j’ai mal sans doute, d’en oublier encore et ne pouvoir effacer mes torts.
J’ai vécu si souvent détourné, j’ai exulté parfois, au point de L’oublier en pensant à mes gloires ;
Mes devoirs incarnaient une furie qui s’oubliait des repos du soir ; j’avais oublié mes parents. Je n’entendais plus comme avant.
Le temps m’apparaissait alors, avec le sang et les fortunes et l’or.
J’avais perdu mon innocence à l’heure de cette adolescence sans Famille, sans frères, Sans Dîn, sans pieux Miroir, qui poussait comme un lierre recroquevillé sans s’élever au delà des assises de la douleur que personne n’arrosait de Noor
J’ai honte, j’ai mal, je rêve, et j’espère, même si l’orgueilleux l’ignorant appelle le Prophète de derrière les appartements, en haussant sa voix au dessus de la voix du Prophète. La plupart d’entre eux, ne raisonnent pas.
3.186. Certes vous serez éprouvés dans vos biens et vos personnes; et certes vous entendrez de la part de ceux à qui le Livre a été donné avant vous, et de la part des Associateurs, beaucoup de propos désagréables. Mais si vous êtes endurants et pieux… voilà bien la meilleure résolution à prendre.
187. Allah prit, de ceux auxquels le Livre était donné, cet engagement : « Exposez-le, certes, aux gens et ne le cachez pas ». Mais ils l’ont jeté derrière leur dos et l’ont vendu à vil prix. Quel mauvais commerce ils ont fait!
188. Ne pense point que ceux-là qui exultent de ce qu’ils ont fait, et qui aiment qu’on les loue pour ce qu’ils n’ont pas fait, ne pense point donc, qu’ils trouvent une échappatoire au châtiment. Pour eux, il y aura un châtiment douloureux!
189. A Allah appartient le royaume des cieux et de la terre. Et Allah est Omnipotent.
190. En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes pour les doués d’intelligence,
191. qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Allah et méditent sur la création des cieux et de la terre (disant) : » Notre Seigneur! Tu n’as pas créé cela en vain. Gloire à Toi! Garde-nous du châtiment du Feu.
192. Seigneur! Quiconque Tu fais entrer dans le Feu, Tu le couvres vraiment d’ignominie. Et pour les injustes, il n’y a pas de secoureurs!
193. Seigneur! Nous avons entendu l’appel de celui qui a appelé ainsi à la foi : « Croyez en votre Seigneur » et dès lors nous avons cru. Seigneur, pardonne-nous nos péchés, efface de nous nos méfaits, et place nous, à notre mort, avec les gens de bien.
194. Seigneur! Donne-nous ce que Tu nous a promis par Tes messagers. Et ne nous couvre pas d’ignominie au Jour de la Résurrection. Car Toi, Tu ne manques pas à Ta promesse ».
Immuable
Le plus beau lien, est dans le silence
Ce Silence que certains ne savent apprécier, parce qu’ils ont entendu un bruit éphémère, qui a frappé à la porte de l’angoisse et des cris.
Force et faiblesse
Eve est le repos d’Adam. Assurant son repos, qui la repose ; assurant sa force, qui la fortifie.
Quand il se repose, il la repose.
Eve trouve son bras fort dans le bras d’Adam, et son renfort dans le Confort d’Adam qui la renforce.
Assiégée de son devoir de soin et de complément,
Elle devient Calife en le propulsant
Singularité, la Force d’Eve, c’est Adam
Eve n’a de faiblesse ;
Que cette force qu’elle ne prodigue pas dans ce dessein d’al Kalifat qui les Assemble.
33.35. Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d’aumônes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d’Allah et invocatrices : Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense.
36. Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident.
61.4. Allah aime ceux qui combattent dans Son chemin en rang serré pareils à un édifice renforcé.
2.26.Par cela, nombreux sont ceux qu’Il égare et nombreux sont ceux qu’Il guide; mais Il n’égare par cela que les pervers,
27. qui rompent le pacte qu’ils avaient fermement conclu avec Allah, coupent ce qu’Allah a ordonné d’unir, et sèment la corruption sur la terre. Ceux-là sont les vrais perdants.
Unicité
Toute branche qui se casse, après avoir été donnée,
Toute beauté qui se perd après avoir fait croire à son éternité
Toute chose subtile soumise à grande fragilité
Participe de cette Sagesse de la merveilleuse création, qui n’a pas d’associé.
Chaque jour Il accomplit une oeuvre nouvelle. Lequel donc des bienfaits d’Allah nierez vous ?
J’ai pu écouter un frère, qui savait parler.
Tout ce qu’Allah te donne est à développer en sagesse, en adoration de Sa royauté.
Malheur à toi si tu dévies le don en exultation de ta renommée ;
Car Allah est bien Unique et n’a pas d’associé !
L’Ordre d’Allah arrive. Gloire à Lui ! Il transcende ce qu’ils Lui associent.
Comme une eau de lumière
Pétrifiant, le comportement aveugle de nos dits musulmans, qui ont les yeux rivés sur leur idée des mets sans considérer la multiplicité des bienfaits d’Allah. J’aurais voulu que mon frère et ma soeur ne s’aveuglent pas, qu’ils développent la lumière en s’intéressant aux pourquoi à la lecture du Livre qu’Allah nous a donné.
Mais malgré cela, ma soeur était fière d’elle, se parant de son voile comme on se pare d’un sceptre, marchant d’un pas décidé à lui ajouter de l’or au lieu de se soucier du besoin des coeurs, de s’abreuver à la source intarissable, de la parole d’Allah.
Tous les jours, mon coeur souffrait de leur islam falsifié. On priait comme pour acheter un passeport, mais non pour réellement se faire pardonner. Car ce besoin du pardon, va de pair avec ce besoin d’être un vecteur de la miséricorde. Or mon coeur était malade de vivre cette indifférence à la Rahma d’Allah. Ces musulmans obsédés des gains ne savaient acceuillir la lumière du temps. Ils ne savaient ceuillir la souffrance, et l’arroser d’assistance ; ne savaient non plus écouter un rappel mais prétendaient être les seuls à pourvoir en faire. Pensant acheter jusqu’à leur immunité éternelle, et bafouant dans leur quête aux richesses, le pourquoi de l’épreuve, de l’amour des amants et de la mort.
Bafouant le pourquoi d’une nudité nourrissone, sitôt recouverte de la chaleur des accoucheuses, la mère étant si épuisée que quiconque l’aurait laissée pour morte.
J’étais plus que fatiguée de ce royaume pharaonique et hautain où l’ enchère égotique à l’Islam voulait ronger mon coeur et m’en faire vomir ma Religion. J’étais malade, malade de vivre ma foi quand la prétendent les hypocrites dont l’araignée me poursuit ; ces hypocrites se prétendant plus pieux ; et faussant aux yeux oublieux la nature des choses, et faussant aux pieux, leur espoir d’enfin retrouver leurs coeurs, leur Dieu et leurs frères.
*
Mais je ne m’inquiète pas.
Allah fera venir la véritable compétence, les vrais pieux la vraie foi; les véritables frères.
Non, même si j’ai mal, même si mon coeur soubresaute, que mes mâchoires se serrent et que mon poing se contracte en silence dans l’âme de mes gestes mesurés, je ne m’inquiète pas mais apprendrais l’endurance comme une eau de lumière jaillissant d’un ruisseau ayant fendu la pierre.
Laisse moi
Laisse moi t’apporter
Laisse moi te laisser partir nous laisser porter
Laisse moi t’aider à comprendre que ton être est un Devenir, un sans-années.
Laisse moi t’indiquer de quoi, sereinement mourir,
Que lorsque j’oublie, tu me réapprennes à me repentir,
Laisse moi te laisser donner, sans défaut, sans excès,
Laisse moi te laisser partir, car nous sommes un Devenir….
Laisse moi t’apprendre à m’apprendre,
Laisse moi t’ouvrir ton cœur, à m’ouvrir le mien,
Laisse moi sentir de ta poitrine à la mienne, de cet amour de L’Un,
Raisonner comme un tonnerre de miséricorde pour les tiens.
Laisse moi te laisser m’aider, que mon regard dans tes gestes recommence à exister
Que matin et soir je relise ses versets animés en toi car Sa promesse est vraie.
Laisse moi te laisser m’éduquer, t’entraîner m’entraîner, là où l’homme est un pieux ; où l’invocation est à Dieu.
Comme un moustique gênant pour Ibliss
Un vent était venu tu sais, effacer les maisons du coin.
Au point qu’ au réveil soudain on ne voyait plus rien
Malgré qu’on se frottait les yeux,
Et malgré qu’on voulait nos maisons.
On ne voyait plus nos mamans, sinon des décombres géants sur le sol, et son ciel.
Nous étions semblait-il si petits et si seuls.
J’étais au début, l’orphelin,
Je pleurais ma maison, mon toit, jusqu’à comprendre enfin,
Que le ciel était là, et qu’en moi quelque divin destin
Échappait aux balles, aux obstacles et au temps
Éteignant d’adoration les tyrans
Conformément au dessein d’Adam
2.21. Ô hommes! Adorez votre Seigneur, qui vous a créés vous et ceux qui vous ont précédés. Ainsi atteindriez-vous à la piété.
22. C’est Lui qui vous a fait la terre pour lit, et le ciel pour toit; qui précipite la pluie du ciel et par elle fait surgir toutes sortes de fruits pour vous nourrir, ne Lui cherchez donc pas des égaux, alors que vous savez (tout cela).
23. Si vous avez un doute sur ce que Nous avons révélé à Notre Serviteur, tâchez donc de produire une sourate semblable et appelez vos témoins, (les idoles) que vous adorez en dehors d’Allah, si vous êtes véridiques.
24. Si vous n’y parvenez pas et, à coup sûr, vous n’y parviendrez jamais, parez-vous donc contre le feu qu’alimenteront les hommes et les pierres, lequel est réservé aux infidèles.
25. Annonce à ceux qui croient et pratiquent de bonnes oeuvres qu’ils auront pour demeures des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux; chaque fois qu’ils seront gratifiés d’un fruit des jardins ils diront : « C’est bien là ce qui nous avait été servi auparavant ». Or c’est quelque chose de semblable (seulement dans la forme); ils auront là des épouses pures, et là ils demeureront éternellement.
26. Certes, Allah ne se gêne point de citer en exemple n’importe quoi : un moustique ou quoi que ce soit au-dessus; quant aux croyants, ils savent bien qu’il s’agit de la vérité venant de la part de leur Seigneur; quant aux infidèles, ils se demandent « Qu’a voulu dire Allah par un tel exemple? « . Par cela, nombreux sont ceux qu’Il égare et nombreux sont ceux qu’Il guide; mais Il n’égare par cela que les pervers,
27. qui rompent le pacte qu’ils avaient fermement conclu avec Allah, coupent ce qu’Allah a ordonné d’unir, et sèment la corruption sur la terre. Ceux-là sont les vrais perdants.
Totalisation
Quand des gens non croyants ressemblent plus de par leur intelligence et leur discipline à des croyants que les prétendus musulmans ne croient
En manquant à tous égards à leurs devoirs et leur discernement !
Quand je pense que ma vie, que mes oeuvres sans mon Tawhid sont une passion d’égo
Dont le déguisement ne dépasse pas ma prétention,
Quand mon égo incarne Satan, qui porte surnom et vêtements de musulman.
Quand un non-croyant honnête est exemplaire de ce que moi je devrais satisfaire ?
Quand mon égo s’associe à la pureté du dîn,
En se prétendant Muslim,
Alors j’implore d’Allah pardon en préférant rentrer sous terre,
Tant je comprends que ma mort est préférable
à certains de mes manquements sur terre !
Je D'outre Tombe 