S’humilier, se fondre et se Fendre, que de la pierre surgissent les ruisseaux
Qui Suis-je ? Que sui-je ?
Cet amas de chair façonné pécheur et mouvant ?
Je ne suis ni ce qui se réjouit ni ce qui s’énerve. Je ne suis ni ce qui pleure, ni ce qui parle, ni ce qui râle, ni ce qui rêve. Je ne suis rien de tout ça. Je ne suis rien de tout ça.
Si je suis, je suis Ce qui adore. Car crois moi le bien, Cette vie présente n’est que jouissances trompeuses. Tout ce qui est sur la terre doit disparaître, sauf le Wjah d’Allah plein de Majesté et de noblesse.
Si je suis, je suis la synthèse,
reconnaissance en L’Unique à nous permettre de vivre d’entendre et de voir
Sur un support de chair, de temps nous sommes,
si bien agencé qu’on y manque de recul pour s’en dissocier.
Tant la grâce d’Allah est Grande,
on oublie qui on est, et d’où l’on vient.
Le confort nous fait oublier,
mais le croyant est celui qui se rappelle ;
Et qui se prosterne ; et Invoque Son Nom et pour Lui se mobilise par tout moyen ;
de tout son vivant-être ;
Si je suis je ne suis, que devenir d’Être et certes, Allah n’aime pas les injustes.
Votre commentaire