Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

Archives de novembre, 2013

Son Nom Ses versets Sa Lumière

Au moment de dormir, j’ai dormi en Son nom, Ses versets Sa Lumière.
Au moment du réveil, j’ai éclos par Son Nom Ses paroles Sa lumière.

Au moment du mal qui surprend, j’ai appelé ma mémoire par coeur, de Son Nom Ses versets Sa Lumière.
L’angoisse cette rage introvertie, déchire mon intérieur, que j’apaise de Son Nom Ses versets Sa Lumière.

La lourdeur épaissit assourdit mes sens, que je raffine de Son Nom Ses versets Sa Lumière, jusqu’à Entendre voir et vivre, en externe à l’infini comme en interne, à l’Éternel.

L’être est en lui-même, en la vastitude de Son infini, comme une feuille de papier qui divise entre interne et externe. Cette feuille de papier est l’ici-bas, sur laquelle certains arrêtent et fixent leur vie sans lendemain.
Le Serviteur sur cette feuille n’écrit de ses actes que le Nom d’Allah, de sorte que fini et Éternel sur la feuille se rejoignent et permettent la conscience de l’infini qui transcende nos gestes, aveugles et sourds sans Son Nom Ses versets Sa Lumière.


Ne t’inquiète pas

Ne t’inquiète pas de ne pas savoir car cette vie est aveugle et sourde
Ne t’inquiète pas

Ne t’inquiète pas car Allah s’occupe de voir et d’entendre pour toi.
Emplis ton coeur de Lui et tu verras

Emplis ton coeur de Lui et tu sauras ; entendras
Contenance du Silence et ses merveilles.

Et alors si les larmes perlent sur tes joues
Ne t’étonne pas

Et alors, si un ciel venait à passer, s’installer dans ta poitrine,
Ne t’inquiète pas,

Car Allah s’occupe de lui faire la place qu’il te faudra

Si un jour au dessus de ta tête les nuages deviennent lourds
Que sous tes pieds, le sol devient vaseux

Si dans tes mains, la peau ensanglantée te brûle
Et que l’éclair en toi voudrait gronder

Et que la pluie en ton coeur,
Procède,

Aux glissements de terrain.

Si un jour en tes sens il te semble d’avoir fauté, de t’être trompé, planté, perdu,
Rappelle toi qu’Allah connait la trahison des yeux et sait ce que les poitrines cachent

Rappelle toi ;
Allah s’occupe de toi
Comme de ce
Qu’il te faudra…

Si tu veux vivre bien, ne t’inquiète pas.
Occupe toi d’Allah comme Allah s’occupe de toi

Car c’est cela qu’Il te demande
Pour te donner le toit


En passant

Témoignage

Cette société de consommation, on ne le dira jamais assez, est un véritable foisonnement de démons.
Quand une micro-société fermée, se nourrissant d’eau et d’un seul type de féculent vit idéalement de sa seule spiritualité-affectivité-patience, nous sommes ici à se soucier pour vivre « merveilleusement » comme Allah ne l’a pas commandé.

Quel paradoxe. Vivre avec des idéaux et des buts non conformes à la vie telle qu’elle est.

Vouloir offrir aux enfants un égo en or, SubhanAllah.

Est-ce cela que l’avenir de nos gosses ? Et ce que la vie est venue leur apprendre et leur rappeler, l’aurait-on oublié ?

Cette vie est et sera inexorablement semée d’épreuves qui sans le rappel d’Allah s’avèreront échecs et sang.

Cette vie occidentale n’est pas une vie, c’est un jeu avec le feu.

De la maternelle à l’âge adulte on apprend aux enfants à se comporter pour servir cette société et en cela on les détraque, on les déconstruit, on les formate à la course aux richesses, à la concurrence, à la compétition quand le véritable noble est le plus pieux, le plus rappelant, le plus synthétisant, le plus sage ; celui qui a la capacité d’être heureux juste en son coeur battant ; celui qui est le plus prêt à repartir quel qu’en soit le moment.

Quelle société complètement folle et complètement aveugle… quelle société de fous… Quelle société de malades, quelle société malade d’associateurs bestiaux.

Offrir un égo d’or à nos gosses, pour gonfler nos propres égos…et les autres ?

Et les autres.

Quelle société pourrie, au fonds atrocement inculte et diabolique. Quand tous serons recouverts de terre dans les tombes, les arbres impassibles en leur Tawhid nous feront honte de notre passage sourd dans le mode debout.

 


Bénédiction

Sois certain quand tu invoques pour les gens,
que ton coeur s’en grandit comme le ciel s’expand
Sois certain,
Qu’Allah ne te donne pas Son Nom et Sa merveille dans le palais de ton coeur pour que tu en produises des vents

Mais Il t’a donné la vie en Son Nom, pour que tu t’en souviennes,
Souvent

Il t’a donné des peines, pour que tu comprennes
Ses bienfaits Immanents

Il t’a donné S’il te reprend,
C’est pour qu’une fois de plus,
Ecoute bien : ton coeur entend.


Si je t’aime 2

Qu’Allah ne m’enlève jamais cette satisfaction que j’éprouve,
A L’invoquer pour toi
Car je t’aime

Si je t’aime j’invoquerai Allah pour toi, car Il est Le Roi
Si je t’aime, j’effacerai mon nom à moi, te rappelant Son audelà
Si je t’aime,
J’effacerai devant toi mes pas pour donner la place aux tiens

Si je t’aime,
J’invoquerai Allah pour toi, car Il est le Roi.

Si je t’aime, c’est qu’Allah m’a donné pour que je L’aime
Si je t’aime, c’est qu’Allah m’a aimé parce que je L’aime si je t’aime,

Si je t’aime, j’invoquerai Allah pour toi
Et j’effacerai pour toi les traces de mes pas

Que La Lumière de L’Unique soit ton Seul chemin, Ton Eau Limpide, ton lendemain
Pour que Son Noor à Lui te parvienne
Car Il est mon Bien


Parole d’Allah contre haleine et gestes éphémères d’Ibliss

Le sexe, et le coeur sont d’une certaine manière liés
Celui qui n’ouvre son coeur qu’à Allah ne fait usage de son sexe

Que conformément à l’ordre d’Allah qui fait la valeur de l’être,
Et la pureté d’âme en sa seule piété.

Celui qui, en Allah se marie et aime, et engendre la vie
N’est pas comme le suppôt d’ibliss
Qui par la porte relative du sexe aspire
à anéantir les coeurs,
à briser l’amour l’espoir et l’honneur
Qui en Allah assurément demeurent.

De même que les sacrifices infidèles et le sang n’atteignent pas Allah qui ne les a commandés,
La chasteté ne se perd pas  avec le sang écoulé
La pureté ne se perd pas dans la volonté biaisée, d’arroser et fourrer l’adorateur de mal

Le sang d’une soeur, d’une épouse, d’un Enfant ou d’un frère violé, c’est dunia qui montre ses coulisses
La justice parfaite au jour des comptes, déployée aujourd’hui, sans aucun préjudice.

Et Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon, quand elle dit : « Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son oeuvre; et sauve-moi des gens injustes ».
De même, Marie, la fille d’Imran qui avait préservé sa virginité ; Nous y insufflâmes alors de Notre Esprit. Elle avait déclaré véridiques les paroles de son Seigneur ainsi que Ses Livres : elle fut parmi les dévoués.

Le sang, le déchirement les larmes, les spasmes, les silences
d’une soeur, d’une épouse, d’un Enfant ou d’un frère violé,
c’est dunia qui montre ses coulisses
C’est l’épreuve d’un coeur digne qu’ibliss voudrait tromper.

Allah connaît la trahison des sens ; nos aimés ne sont ni leurs chairs ni leurs sang
Mais la piété qu’Allah a commandé et que nul profanateur ne pourra atteindre salir ni toucher

Ne sont pas égaux les gens du Paradis et les gens de l’enfer
Al Hafidh est le Mâitre des croyants, Le prescripteur de leur ennemis, de leurs épreuves et leur préservateur !
Jamais nous ne serons comme les mécréants

Nous nous servirons de leur existence pour éviter absolument de fournir les mêmes conséquences !

Ô vous les mécréants ! je n’adore pas ce que vous adorez et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore

je n’adore pas ce que vous adorez et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore

A vous votre religion, et à moi la mienne.

masque-a-gaz-de-luxe-gucci-louis-vuitton-2-970xh

 


Demande en Pardon

Étranger aux aimés, en cette perception étrange
Étrangers, à ce pays étrange, à ces amis d’enfance étrangers.

Étranger
Comme un tronc charrié par le courant du fleuve,

Étranger comme le radeau de fortune
Dans une mer de requins déchainés

Étranger, aux frivolités
Réceptacle des maux dans son atelier l’étranger
Réparant par sa sueur les erreurs les excès

Couvant dans son entrecôte résonances et regrets
Éclairant sanctuaire dont les lumières intérieures raisonnent

Et bientôt achèvent le processus formidable, de la paix

Si je meurs demain, ce qui aura tôt fait crois moi, d’arriver
N’oublie pas de prier pour moi qu’Allah me pardonne

Car j’ignore si j’aurais vécu assez pour œuvrer bien à me faire pardonner.


Pauvre femme – Richesse

Mon frère est un bûcheron, qu’Allah le préserve et l’élève ; un vaillant fermier ; un paysan , un artisan, un noble charpentier un guerrier
Je n’aurais, pauvre soeur que je suis, jamais ses épaules

Quand bien même de l’or me coulerait dans les mains
Quand bien même mes doigts graveraient les chaises en argent et confectionneraient des tapis d’or et de diamants finement brodés

Je n’aurais pauvre soeur que je suis jamais ses épaules et sa force, sa simplicité
Je n’aurais jamais de quoi bâtir des murs élancés
De quoi maintenir de fermes piliers
De quoi Endurer simplement et dignement
De ferme et digne humilité

Je, je suis une pauvre femme
Une moitié d’Adam…

Mais par mon Dieu mon honneur mon moteur mon Vivant Allié
Je suis une raison que ma raison encore une fois ignore

Sache t’occuper d’Allah dans ta vie parce qu’Allah s’occupe de ta vie

Allah Sait, et vous ne savez pas


Ce que les poitrines cachent

autobio

Et Zun-Nun (Jonas) quand il partit, irrité. Il pensa que Nous N’allions pas l’éprouver. Puis il fit, dans les ténèbres, l’appel que voici : « Pas de divinité à part Toi! Pureté a Toi! J’ai été vraiment du nombre des injustes ».
Nous l’exauçâmes et le sauvâmes de son angoisse. Et c’est ainsi que Nous sauvons les croyants.*

Tu n’enlèves la vue des poitrines il est vrai
Qu’à celui qui déambule détourné de toi d’égoïste intérêt.

Peut-être serez vous reconnaissants *

Émotionné, intéressé-détourné diverti l’oublieux d’Allah se captive et s’enchaine il est vrai,
Devant l’écran de cette vie,
D’avantage qu’il n’adore ;
Qu’il ne renie les faux ; qu’il ne gratifie.

Et rappelez-vous.*

Je me rappelle de science certaine, et quiconque veut s’en sortir
A Lui s’adresse et Réfléchit,
Que seul le paré à mourir est conscient
De ce qu’Al Hayy ici bas nous prescrit.

Ne placez pas avec Allah une autre divinité.*

Combien ont prétendu la piété,
sans aucunement se tenir prêts,
A mourir si Allah l’ordonnait
Combien d’exultants se sont vantés,
Quoi qu’aux mirages ils s’abandonnaient

Combien prétendent L’aimer sans se purifier
En ce présent si gracieusement donné.

Combien n’adressent au Donateur que des miettes après avoir flirté
Avec les ténèbres, en souriant ; allègrement valsé.

Lui ; Le Tout rayonnant d’Amour ; Lui ;
Le Maître de tout lever du Jour.

Et repentez vous*; fuyez donc vers Allah.*

Il m’a semblé si souvent que je ne servais à rien, me retrouvant à mon mirage voué, de ténèbres entassés.
M’attachant de dépendance aux mortels, qui s’estimaient quelque chose en vain.

Je ne suis quelque chose de sacré, de vivant quelque bien,
Qu’en vivant à tout moment Son Nom qui me donne la vie et me sauve !

Des venins distillés en toutes parts,
M’invitant à détourner mon coeur
Tentations à nier Son Soutien en m’alliant à de faux devenirs, des mirages.

Écrans, idées égo-idoles.

Ne laissez pas la vie présente vous tromper*.

Comme des armées des amies des alliées des chéries
Ces émotions qui animent dans mes épuisés yeux-mes tympans assourdis,
Et entraînent en cette trahison mon coeur,
Palpitant pour d’autres que Son insufflateur.

Ici bas en devenir d’être, je passe ;
Etranger je ne suis pas d’ici.

Je ne suis pas d’ici je ne passe que pour témoigner de Lui
En cueillant, ici et là Ses fruits en recueillant Ses Dons
Auxquels Son Nom me rappelle.

Et Rappelez vous.

2.25. Annonce à ceux qui croient et pratiquent de bonnes oeuvres qu’ils auront pour demeures des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux; chaque fois qu’ils seront gratifiés d’un fruit des jardins ils diront : « C’est bien là ce qui nous avait été servi auparavant ». Or c’est quelque chose de semblable (seulement dans la forme); ils auront là des épouses pures, et là ils demeureront éternellement.


Les parasites des infidèles

ton affectivité est un pont
Une passerelle qui va de ta rive à une autre

Empruntent cette passerelle toutes sortes de gens
De ta rive à l’autre, même si tu ne les vois pas
Ils font des va et vient

Si tu commences à aimer quelqu’un à l’aveuglette,
C’est à dire, sans évaluer la contenance ténébreuse de son être
Tu établiras en ton affect un lien
Qui servira de transition à son infection vers toi.

Te toucheront alors des pensées et même des émotions qui ne sont pas
Forcément les tiennes : les siennes , celles que le pervers défèque dans l’affection que pour lui tu as.

C’est ainsi que procède sans même s’en rendre compte le pervers,
Dont le cerveau ne tourne plus que dans le sens de la profanation et de la destruction.

Quand tu aimes, aimes donc avant tout Allah qui éclaire autour de toi et en toi.

Sans aimer Allah correctement, tu n’aimeras pas : tu souffriras de ceux qui aiment la destruction et le fassad en toi ;
Car selon l’oublieux d’Allah qui suit les passions et n’en est pas conscient
réussir c’est utiliser et écraser l’autre pour se produire-s’aduler au dessus de ses ruines.

En Allah, L’amour en Lui est une prédilection. Une bénédiction où le serviteur retrouve sa force et sa raison ; en toute lumière Son Adoration.

Ne sont pas égaux les gens du feu et les gens du Paradis. Les gens du Paradis sont eux les gagnants.
Si tu es Musulman, n’oublie jamais ton Rabb au centre de tes relations car la Lumière la vérité, la justice c’est Lui.

Allah n’aime pas les corrupteurs ;
Et les injustes n’ont pas de secoureur

Je D’outre Tombe


Courts-circuits

expo_masques_orsay

Électrique ampoule ou Noor,
Quand nafs et Ruh entrent en guerre.
Quand égo est l’allié d’Ibliss
Que le Ruh veut s’éloigner des vices.

Il faut se méfier des gens
Qui t’aiment parce que tu leur apportes de l’animation
Et qui auprès de toi régénèrent ton égo pour qu’il dorlote le leur.

Si tu veux réussir attache toi à ceux qui éteignent ton égo et ne recherchent que le Visage de Leur Seigneur
Sans jamais manquer à saluer en toi la mémoire d’Adam, l’Honneur.

L’orgueil ce faux semblant, voudrait porter un masque figurant l’honneur
Au point souvent de jouer les innocentes victimes avec une si poignante ferveur
Quand il est par derrière le pus et le sang,
Qui déchirent le vivant  avec l’avidité d’une langue-ténèbres aux dents de fer.

Si tu veux échapper, mon frère ma soeur aux narcissiques pervers
Sois simplement, Au plus près de Ton Noble Seigneur
Qui Te donne la vie, qui te donnera la mort et qui tout au long du passage ici-bas t’éclaire

Ne te crois ni supérieur, ni inférieur à ceux que tu seras amené à côtoyer
Et ne fais pas de leur vie sacrée une scène où ostensiblement te produire.

Si ton émotion déborde au point de te faire saturer des larmes aux rires, au point de te faire pousser les griffes acérées d’une médisance vengeresse aux regrets bientôt impossibles,
Si tu es d’un rationalisme, qui ignore tout de la spiritualité et qui aspire à un fâcheux conformisme oublieux de l’invisible

Repens toi et n’oublie pas que ne sont pas égaux les gens du paradis et les gens de l’enfer.
Retrouve en Lui la vérité, l’équilibre, la simple lumière dont le photon ne connaît ni l’artifice ni le vice

Retrouve en Lui L’évidence qui t’apprend que l’égo-trip, moi-moi-moi, même déguisé en sublime djilbab ou djellaba,
Ne vaut pas Soumission à l’Unique qui a commandé la piété authentique.

Les ôtes du feu sont aveugles rappelle toi, et sourds ;
Les ôtes du paradis sont vivants ; ils vivent de conformité à Allah, de Noor et de Salam.
Son Nom est leur aliment, Son nom est leur air,
L’oeuvre pour Lui est leur seule lumière

Rien ne trompe ni n’égare les pieux et ce sont eux les vainqueurs.
Rien n’échappe à Allah sous la terre ou dans le ciel

Au jour où certains visages s’éclaireront, et que d’autres s’assombriront. A ceux dont les visages seront assombris (il sera dit) : « avez-vous mécru après avoir eu la foi?  » Eh bien, goûtez au châtiment, pour avoir renié la foi. Et quant à ceux dont les visages s’éclaireront, ils seront dans la miséricorde d’Allah, où ils demeureront éternellement. Tels sont les versets d’Allah; Nous te (Muhammad) les récitons avec vérité. Et Allah ne veut point léser les mondes.


Belligeratoris

Cette douceur dans tes gestes dans tes mains
Est tombée dans les miennes quand les bombes ont frappé non loin du nid des insouciants.

Cette Douceur imperturbable est venue déposer la meilleure des armes, dans ma main.

Pendant que les fumées et les feux de phosphore dans le silence et l’ombre déchirent les nôtres

Ta patience et ton discernement préparaient la victoire de demain.

Je t’avais vu non pas en songe, mais là où les yeux ne se posent où nul regard ne voit

Je te connais depuis que mon envie de Le servir se meut ;
Je n’étais pas vivante en vain, je n’étais pas ton frère en vain.

J’ai vécu longtemps, une violence dont perdurent encore quelques étincelles
Je ne sais pas quel sera mon sort demain,
Mais je sais qu’aujourd’hui, la douceur est un bien.

Un bien, un bien auquel j’étais sourd et souffrant
Recherchant la vérité, à l’encontre des indignes qui ne font pas violence à leurs torts évidents.

Le moment venu, insha Allah, nous partirons.
Qu’importe l’heure, qu’importe le jour, qu’importe le moment Pourvu que nous soyons unis vers Son Paradis.

Je soupçonnais ta vie, non loin de la mienne,
Pour avoir cru fermement et crié souvent

Qu’Allah m’avait donné en moi la preuve,
Que des gens de valeur demeurent tout autant que moi, bel et bien vivants.

Même s’il te semblait être si seul, tu le comprendras, tu mourras et ils mourront eux aussi si seuls mais si fraternels aussi.

Il m’arrive aussi de me sentir seul,
Mais en cette mort qui nous redonne la vie, je me sais au plus près de mes fraternels en Lui
Et qui ne meurt pas, ne vit pas pour Lui, n’a pas aimé, ni vécu ; mais trahi.


Deux Parts de Sa Miséricorde

Ce monde n’existe qu’au regard de l’Autre
Tel frère n’existe qu’au regard de l’Autre
Croyant n’existe qu’au reflet d’Un Autre.

au Regard du Noor, je ne suis pas faux semblant
Au Regard du Noor, je ne suis plus tremblant.

Au Regard de l’Un, je ne suis plus perdu, je rejoins mon rôle
Je s’était perdu, dans une cité injuste où la mode

Faisait que j’avais froid souvent.
Dans le sommeil de ma fièvre, présentant une mine maquillée, faussement réjouie,

J’ai rêvé longtemps de rejoindre ma vie mes frères,
Où mon cœur apaisé, enfin, ne faisait plus qu’un à la lumière du leur,

Là où, telle intemporelle alliance
Ne laissait aux maux et aux doutes, aux froids, aux pierres aucune place

J’ai rêvé souvent crois moi, d’un sommeil avoisinant le repos de nos bien-aimés nos vivants-alliés nos morts
D’une tranquille pureté semblable, à la Lumière traversant le cristal d’un regard témoignant du Noor

Je T’aime comme on aime la mer, comme on aime le ciel comme on devient la mort

Comme s’éteint le jour, pour laisser place à l’avenir qui Dort

J’aurais voulu crier mon Or, que le monde entier s’en souvienne
Car ma vie aujourd’hui ne doit pas être un tort,
Mais raison de miroiter le Noor,

A quiconque s’en souvienne….

22.41.ceux qui, si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la Salat, acquittent la Zakat, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Cependant, l’issue finale de toute chose appartient à Allah.
57.28. Ô Vous qui avez cru! Craignez d’Allah et croyez en Son messager pour qu’Il vous accorde deux parts de Sa miséricorde, et qu’Il vous assigne une lumière à l’aide de laquelle vous
marcherez, et qu’Il vous pardonne, car Allah est Pardonneur et Très Miséricordieux.
51.49. Et de toute chose Nous avons créé [deux éléments]: de couple. Peut-être vous rappellerez-vous?


Altérité

Dunia formate la bestialité, l’Islam redonne la paix… ne te fie pas à tes douleurs, qui n’ont de réelle valeur que la bête en toi qui crie, et ton ruh qui d’amour pleure, en se tenant la tête entre les mains.

La vie mêle dans les coeurs;
Une altérité qui chamboule.

Entre Vie supérieure et condition lourde,
Entre la bête en toi qui crie, qui s’affole, se débat et qui gémit,
Et Adam qui se rappelle, sa descente du paradis.

Dunia programme la bête, l’Islam Restaure Adam
Dunia programme l’épreuve, l’Islam triomphe en te rappelant.


Demande contre moi-même

Ô mon Dieu
Permets-moi de penser bien, de penser Pieux
Permets-moi de vivre bien, de panser mes plaies par Tes versets sous Tes cieux
De Penser ce monde handicapé,
Comme Tu nous promets de nous réveiller en un jour sans regrets

Ô mon Dieu
Permets moi de me simplifier
D’être comme l’eau pure qui n’a ni défaut ni altérité

D’être comme le ruisseau qui court, sur les pierres lavées sculptées, de Ta miséricorde Ta douceur ton Temps Ta Constance ; Ton sans années.

ô Allah, ne me laisse pas seul quand j’oublie Tes versets
Ô Allah, rappelle-moi Ton Livre
Que je sois une matrice à Ton verbe ; une eau de ta sublime volonté

Ô Allah apprends-moi la sagesse, celle qui précède toutes les peuplades aujourd’hui endormies

Ces populations vaincues, par Ton Ordre Dominateur ; Ta sentence et Ton Nom ; Ton Noor

O Allah, ne me laisse pas seul dans la pénombre d’un château forteresse sans eau ni Noor ni autres ni anges ni miséricorde
Ô Allah affranchis-moi de Ta lumière
Fais de moi une vallée de vie, où le fleuve grandiose  triomphe

Fais de moi un Palais où Ton Nom Domine ma sombre forteresse

Ô Allah j’ai besoin de Ton Nom ; que Ta Lumière soit mon guide, et que Ton chemin en moi s’élargisse et raisonne ; que la lumière en moi rayonne ;
Que ma respiration ne s’anime que de Ta grâce ; et Tes vents…

Image


hirondelle

Je peine à comprendre dunia, je peine…je peine et ne me vis que Ghuraba
Je peine, pendant qu’il pleut, pendant que les vagues recouvrent mon visage.

Je peine, je peine à comprendre dunia je peine
A comprendre pourquoi ce monde est si fade
Si fade et sans saveur parfois.
Si fade et sans couleur aussi

Si gris, si morne si pale…

J’ai vu des enfants dormir dehors cette nuit
Et mon cœur a froid de ne pas avoir eu, de parents instruits

J’ai vu dans la clarté du jour, un oiseau tracer dans le ciel ;
A l’œil aussi perçant que celui d’un aigle que dis-je, d’une hirondelle…

Je ne serais jamais l’aigle qui de ses serres et de son bec lacère ;
Je suis plutôt une hirondelle, qui ne touche jamais parterre,

Sinon pour poser le front

 

 


S’humilier, se fondre et se Fendre, que de la pierre surgissent les ruisseaux

Qui Suis-je ?  Que sui-je ?
Cet amas de chair façonné pécheur et mouvant ?

 Je ne suis ni ce qui se réjouit ni ce qui s’énerve. Je ne suis ni ce qui pleure, ni ce qui parle, ni ce qui râle, ni ce qui rêve. Je ne suis rien de tout ça.  Je ne suis rien de tout ça.

 Si je suis, je suis Ce qui adore. Car crois moi le bien, Cette vie présente n’est que jouissances trompeuses. Tout ce qui est sur la terre doit disparaître, sauf le Wjah d’Allah plein de Majesté et de noblesse.

 Si je suis, je suis la synthèse,
reconnaissance en L’Unique à nous permettre de vivre d’entendre et de voir

 Sur un support de chair, de temps nous sommes,
si bien agencé qu’on y manque de recul pour s’en dissocier.

 Tant la grâce d’Allah est Grande,
on oublie qui on est, et d’où l’on vient.

 Le confort nous fait oublier,
mais le croyant est celui qui se rappelle ;

 Et qui se prosterne ; et Invoque Son Nom et pour Lui se mobilise par tout moyen ;
de tout son vivant-être ;

Si je suis je ne suis, que devenir d’Être et certes, Allah n’aime pas les injustes.


Petit voilier de Rûh

voilier de ruh

Entre ciel et terre, Ruh bien haut, proximité au Protecteur;
Nafs bien bas, masse et lourdeur ; aux profondeurs-terreur

L’égo monte comme comme une marrée
Noie le Ruh d’algues et de crustacés
De pétrole parfois
Il faut dire que ces marrées laissent apparaître au loin des pétroliers
Quand survient la liesse des vagues qui emporte

Et fait chavirer notre petit voilier
Petit voilier de Ruh pour voguer,
l’Horizon dégagé.

Petit voilier de Ruh, équilibré,
Ne te laisse pas flatter de ces vents de ces vagues animées de remous mondains
Ne te méprends pas sur tes rêves mi marrée-mi humains ;

Remercie Le, oublie tempêtes de jadis et contente-toi ;
Car ton équilibre, tes actes, ta céleste identité, entre ciel et eau
Sont ta seule certitude de voguer le ciel dégagé de compter les nuits et les jours affiliés
De bénéficier de l’ombre de certain Nuage ;
De demeurer constant durant ce long voyage…


Rahmatih

Une Force, qui ne vient ni de l’homme, ni du djinn
Une Force, qui ne va pas à l’homme, ni au djinn
Mais à Allah, Qui illumine

Une Force, qui suffit, à apaiser les cœurs ;
Une Force qui maintient, aux pétales leurs fleurs !
Une Force, qui éclaire à l’intérieur
Une Force qui réprimée, détruit son porteur !

Nous sommes, Porteurs de Son Adoration,
Nous sommes, conducteurs de Son Nom

Et qui profère de plus belles paroles que celui qui appelle à Allah, fait bonne œuvre  et dit « je suis du nombre des Musulmans »?
Et si le Diable t’incite à agir autrement, alors cherche refuge auprès d’Allah ; c’est Lui vraiment l’Audient, L’Omniscient.


Des Diables pour alliés à ceux qui ne Croient point

Quand un démon cherche à se voir et à jouir du monde humain
En provoquant la possession d’un serviteur simplet et mondain

Quand un égo pour se flatter déclenche la susceptibilité de quelqu’un
Quand la piété ne laisse  quant à ces jeux malsains de place à aucun

Quand les djinns s’entrecroisent, comme pour chercher à se marier, se nourrir et jouir à travers les corps humains !

Quand les ténèbres vont et viennent menaçants, divertissant de la Protection Certaine du Divin

Ou que la norme devient de turpitude, dénigrant les traits de la Saine piété.
Quand la prétention à être muslim enveloppe la gueule putride de l’Iblissienne nudité

7.28. et quand ceux-ci commettent une turpitude, ils disent : « C’est une coutume léguée par nos ancêtres et prescrite par Allah. » Dis : « [Non,] Allah ne commande point la turpitude. Direz-vous contre Allah ce que vous ne savez pas?  »
29. Dis : « Mon Seigneur a commandé l’équité. Que votre prosternation soit exclusivement pour Lui. Et invoquez-Le, sincères dans votre culte . De même qu’Il vous a créés, vous retournez à Lui ».
30. Il guide une partie, tandis qu’une autre partie a mérité l’égarement parce qu’ils ont pris, au lieu d’Allah, les diables pour alliés, et ils pensent qu’ils sont bien-guidés!
8.2. Les vrais croyants sont ceux dont les coeurs frémissent quand on mentionne Allah. Et quand Ses versets leur sont récités, cela fait augmenter leur foi. Et ils placent leur confiance en leur Seigneur.

41.29. Et les mécréants diront : « Seigneur, fais-nous voir ceux des djinns et des humains qui nous ont égarés, afin que nous les placions tous sous nos pieds, pour qu’ils soient parmi les plus bas ».
30. Ceux qui disent : « Notre Seigneur est Allah », et qui se tiennent dans le droit chemin, les Anges descendent sur eux . « N’ayez pas peur et ne soyez pas affligés ; mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis.
31. Nous sommes  vos protecteurs dans la vie présente et dans l’au-delà ; et vous y aurez ce que vos âmes désireront et ce que vous réclamerez,
32. un lieu d’accueil de la part d’un Très Grand Pardonneur, d’un Très Miséricordieux ».


Severus

Pour toutes les erreurs que j’ai pu faire et pour lesquelles
je m’en veux, je dirais que je mérite la mort

 Pendant qu’Allah me fait Miséricorde.

Je suis là
Il me donne et si souvent 

Je L’oublie au point que la peine m’alourdisse du poids de la terre
Qui me rappelle d’Évaporation,

Qu’Il me pardonne…

Du rire au Larmes,
Humilié je suis.

Du rire aux larmes, repentant, humilié je suis.


Motivus – Nulle contrainte en Religion

A l’abri des excès, dans le sanctuaire de Son Nom
Sied l’énergie intarissable ; celle qui de proximité à l’Immuable
Génère, de Ce qui la génère en ne craignant ni diminution
De récompense ni oppression.

Et Allah n’a aucune crainte des conséquences.

Quand ton être se sait en vie pour vaincre
Parce que le vainqueur c’est Lui
Nul stratagème ne vaut le Haqq
Parce que l’Héritier, c’est Lui.

L’Islam nous suffit à accomplir des prouesses
Car Allah suffit à tenir compte de tout

Que Ses paroles fassent mon être

De Noblesse ;
Par le Dîn, que la difficulté disparaisse.

 

aequilibris

Gloire à lui ! Il est au-dessus de ce qu’on Lui associe. Il fait descendre, par Son ordre, les Anges, avec la révélation,
sur qui Il veut parmi Ses serviteurs : « Avertissez qu’il n’est d’autre divinité que Moi. Craignez-Moi donc ». [1]

Mon fraternel
Ne me laisse pas tomber
Entends mon coeur espérer comme L’Unique Enseigne ;
Tiens moi, tiens toi, ne me laisse pas dévier.

Je souffre nous savons,
Tôt ou tard de tes manquements et toi des miens.

Je t’en prie,
Endure pour tous avec la poigne de la fermeté ;
Car tout nous sert à vivre en Son Nom, Son Succès.

Fortifie de la sincérité,
Qui vers Lui  de ferme simplicité élève
Allah  Se suffit à Lui-même ; Il est Le Digne de Louanges !

En l’occurrence, la souveraine protection appartient à Allah, le Vrai. Il accorde la meilleure récompense et le meilleur résultat. [2]

Allah aime ceux qui combattent dans Son chemin en rang serré pareils à un édifice renforcé.[3]
Donnez toujours le poids exact, et ne faussez pas la pesée. [4]

Et donnez la pleine mesure quand vous mesurez; et pesez avec une balance exacte. C’est mieux [pour vous] et le résultat en sera meilleur.[5]

Et quiconque lutte, ne lutte que pour lui-même, car Allah peut se passer de tout l’univers.[6]
Nous avons certes, créé l’homme pour une vie de lutte. [7]

C’est ainsi qu’Allah est Lui le Vrai, alors que ce qu’ils invoquent en dehors de Lui est le faux ; c’est Allah qui est le Sublime, le Grand.[8]

équilibre