Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu. Dieu a fait qu'ils s'oublient eux-mêmes.

Archives de septembre, 2013

En peine

Enfance
Besoin de poser son âme
Dans un ciel blanchissant d’étoiles
Besoin de la Lumière du temps ;

Besoin du temps, d’avant-leurre
Je suis mort si souvent.

Besoin, d’un miroir au principe immuable éclairant
Perfidie à bout de temps qui meure à la Lumière d’antan

Besoin de rectitude, de ferme précision ; d’attache Pure, mon Enfant ;
Pour que Douceur de Mère, demeure loyauté d’attention ;
Il est vrai, mon petit frère Entend.

Mon enfant,
Le monde se passe de tes caprices,
Il se nourrit de l’Eau,
De ta sincérité.

Mon Enfant,
Si tu ne te donnes pas de quoi écouter et exprimer ton âme avec droiture,
Alors le monde t’exprimera son désaccord ;
Alors tes actes te montreront que ton âme est en peine ;
En peine de ne pas pleuvoir, d’humiliation.

Alors pendant que la Lune éclaire,
cédant sa place à l’astre plus grand

Si tu ne te donnes pas de quoi écouter et exprimer ton âme avec droiture,
Monde pleurera que ta vie est en peine ;
En peine de ne pas être en phase dans sa raison d’être ;

Son devoir d’être,
Une adoration.

Image


Receptio

Quand tu n’as, que le Silence à communiquer, es-tu un fou ?
Quand tu n’as, qu’ Allah pour témoigner
Quand tu ne suffis pas à contenir ce monde, à le parler.

Quand le Silence devient ta vie, et que tu écoutes le Silence encore.
Quand ta vie ressemble au vent, ou à la lumière qui dort
Qui donne lieu à quelques ombres naissantes alors

Quand le vent souffle au dessus de toi,
Que le sol porte tes pieds et qu’il te semble être transporté

Quand le vent souffle dans les feuilles de l’arbre vert
Que les fleurs, étoiles des champs,
Restituent au monde sa réalité.

Quand ta vie passe, comme des pages tournées au gré des lignées qui courent
Quand ton coeur bat comme une horlogerie, qui décompte, à rebours.

Quand le ciel passe de la nuit aux matins
Et que tu te vois vieilli quand la nuit s’écourte t’invitant au nouveau jour.

Quand la route est droite, quand la lumière te baigne…

Quand ton souffle n’a de raison qu’Allah qui te Souvienne.

Quand sur le mur gris coupé de blanc, l’horloge compte les jours,
Et que l’aujourd’hui disparaît au gré d’une vieillesse triomphale

Quand le temps te frappe,
Quand le poids te courbe ;
Quand ton corps s’incline de force

Que la force bientôt te manque
Quand l’échec se morfond de ta tombe

Alors remercie Le de t’avoir appris la mort ;
Car celui qui oublie qu’il meurt, n’a ni chemin,
Ni Demeure ;

Celui qui oublie qu’il dort,
N’a nul moyen, de se vivre ailleurs…

 

 

 

Image


Musulmanes

Image

A ces femmes, on ne pouvait rien offrir qui ne s’éteigne devant l’aura de leurs trésors cachés. A ces femmes, on ne retirait rien qui ne soit une ressource intarissable en leur sein de piété.

A ces femmes je proposais l’attirail que chez moi on aime à appeler « progrès »; mais il ne fut rien que je leur aie présenté ; rien dont je leur aie parlé ; qui ne se soit éteint dans leurs regards chastes.
Ces femmes étaient du matin nées.

Leurs prières les arrachaient au sommeil des morts ; leurs tâches ménagères, lumières de rationalité, les purifiaient d’avantage qu’elles ne ménageaient quotidiennement le foyer parental. Le temps dans leurs mains, sous leurs pieds et dans leurs soupirs s’apparentait devenir cet or qui ne valait le nôtre. Leur vie était de pauvreté et d’esprit ; de simplicité et de vie ; un or qui face au nôtre transcendait nos yeux trahis qui auprès d’elles, retrouvaient le sens d’un regard porté.

A ces femmes, on ne pouvait rien proposer qu’elles n’aient déjà mieux sur leurs fronts, sur leurs paupières sur leurs mains ; rien qu’on ne leur  ait proposé, sans que leur soumission ne nous ait invité à  cette Allégeance que nos prétentions nous empêchent de conquérir ;  à cette existence interposée que nos prétentions viciées nous interdisent formellement de courtiser.

Alger, Ramadan 1434


Libertas mirabilis

Image

Quand mes péchés  m’alourdissent
Que mon égoïsme me plombe

Quand mon monde s’écrase sur moi
Au point de me laisser si seul

Quand l’erreur devient maîtresse,
D’une âme qui erre,
D’une âme qui égotiste ; qui pleure en prolongeant le leurre ;

Quand la mer ne suffit pas
A retenir la salive des médisances ;
Qu’un ventre souterrain immense de déchets putrides,
Ne suffit pas à exprimer l’ingratitude qui dort.

je suis injuste, tant que je ne me repens j’ai tort
à moins que Son Nom me berce comme une barque, accostée à bon Port ;
Que Son Nom m’apaise, quand le révélateur rappelle
Qu’Il me pardonne.

Le temps il est vrai nous efface et de mort nous entonne ;

Incarnés, aveugles et sourds on est là ; incarnés, dans un gîte de chair on dort ;

Le temps passe pendant qu’une muse[1] sur ton épaule, une diablesse,
Mange et rigole de toi pendant que tu lui souris de douleur  et de rage ; d’emblée, tu te tors
Qui rêve en toi qui mange ta vie ; quand le temps court,
il fuit ; il est si limpide ; y transparait ton tort.

Le temps court, il fuit comme le vent qui te tient la main, qui t’appelle et toi tu dors ;
Ton sang coule bientôt tu ne le retiens plus ton encre écoule ta vie qui dort
Ancrée à tort ;

Ancrée là, où le croyant traverse, parfume  et embaume de Celui que l’on Adore ;
De Son Témoignage comme un envol embaume ton regard baigné de Noor ;

Ancrée là, Où le Croyant

Est Étranger aux torts

 Étranger vivant,
De Lumière.

[1]idée de ce monde


Si je t’aime

Ne voulant pas te faire de torts,
J’invoquerai Allah pour toi.

N’ignorant pas le mal qui dort,
j’invoquerai Allah pour toi
Car c’est en Lui que je t’aime, grâce à Lui que je te vois.

Ne voulant pas te faire de torts,
Je me purifierai,
Pour avancer encore ;

tu sais l’âme est un vide, une tombe orbitale
qui avale tout comme un diable qui danse tout autour de toi

Je ne peux oublier le Jour, et l’Amour qu’Il m’a donnés
Je ne peux, renier les biens, qu’Il m’a accordés.

Si je t’aime, crois moi,
J’invoquerai Allah pour toi

J’invoquerai Allah afin qu’Il te protège des maux de mon âme ;
Qu’Il te préserve des pièges du démon

Qu’Il te préserve, du mal de nos propres personnes, opaques et sourdes, et lourdes
Incarnées en bas.

Si je t’aime, Allah Demeure, ma raison de t’aimer comme tu l’aimes ; car Il est le Roi.

Si je t’aime crois moi, c’est bien parce que j’invoque Allah pour toi…

Qu’Allah te guide et te pardonne ; car Il est Le Roi.


Certitude

Être croyant implique vraiment,

D’aimer les gens à fond ;

Mais ne crois pas qu’aimer ici veut dire jouer ;
Mais plutôt souffrir à les aimer

Comme on aime,

à se sauver de soi.

Aimer les gens, ce n’est pas récolter les fleurs sur la scène ;
Mais comprendre tant et si bien le gouffre en soi,
Qu’on préfère choisir la Rahma.

Ne crois pas que l’égoïsme nous ramène quelque chose ;
Ne crois pas que l’orgueil, nous procure un bien.

Si tu as quelque chose c’est sûr,
C’est pour en faire des biens plus Denses encore ;

Si tu as un besoin c’est bien,
de faire régner de l’Ordre…

L’amour, n’est pas un jeu c’est la mort ;
C’est la sévérité, le verdict,
Qui sur toi tombe.

C’est le Don de la vie qui t’est fait;
Ne rigole pas avec ça ;
C’est un Don de Morale qui t’est fait, de Justice d’Honneur de Faire ; de te réaliser.

Vivre, ce n’est pas jouer ;
Mais plutôt,

Adorer ton Seigneur jusqu’à ce que te vienne la certitude (la mort)*.


En pleine Face

facebook.
Le temps semble s’être arrêté.
Je te regarde comme un ciel bleu, sauf que tu n’es pas un ciel mais un écran trompeur.

Tu ressembles aussi dans mon inconscient, à un océan ; à la vie qui m’attend qui danse avec ses vents et ses rayons de vitamine A.
Facebook, quelle invention maléfique es tu ?

Tu me gardes là paralysé devant ce pc pourri.
Mes yeux sont enchaînés et mon corps complétement endolori tellement que j’y passe des heures.

Téléphone.
I Phone.
facebook, tu me suis, tu m’obsèdes, me possèdes jusque dans mon lit.
Tu empêches mes paupières de se fermer, tu me suis partout, comme pour m’empêcher.

Facebook, je te déteste.
Me vient même l’idée étrange de t’insulter, tu le sais, je souffre.
Facebook, tu n’es pas une invention pour servir l’homme tu le sais bien facebook, tu te moques de nous et derrière leurs écrans, ceux qui t’ont promu le savent tout en nous observant nous cadenasser et nous aliéner nous mêmes.

Du distributeur de billet à la borne facebook,
Les mangeoires pour animaux sont lancées comme de hautes avancées humaines.


Ces autres

Pour reconnaître les croyants, sois croyant toi-même.
Pour véritablement reconnaître les pieux, sois pieux toi-même.
Un pervers ne reconnait pas le pieux, il le convoite, c’est différent.

Quant à toi qui aspire à te prémunir et te guider plus droit devant,
Pour reconnaître les pervers, c’est que justement tu trouveras en eux le vide et la perversion abyssale auxquels le croyant demeure l’ Étranger Essentiel ;

De par Lien à l’Équitable ; à L’Éternel.

Si un jour tu croises un pervers,
Même s’il te parle et même si tu échanges un semblant de chose avec lui,
Sache que vous ne vous rencontrerez jamais en ce que vous avez d’essentiel,
Pour la raison que le pervers et le pieux ont deux chemins opposés.

L’un est vivant, l’autre est ténèbres ;
L’un implorant Allah ;
L’autre convoitant à vide.

Si tu veux savoir qui tu es, regarde ce que tu cherches, Ce que tu aimes et ce que tu espères de vrai

Si tu veux savoir qui sont les autres c’est simple,
sois toi-même un étranger

De sorte à incarner la Science et non l’égo qui est aveugle et sourd ; égocentré ; bestial ;

Ignorant en plus de s’en complaire vilement en plus,
De le revendiquer atrocement.

7.  172. Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : « Ne suis-Je pas votre Seigneur?  » Ils répondirent : « Mais si, nous en témoignons… » – afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : « Vraiment, nous n’y avons pas fait attention »,
173. ou que vous auriez dit (tout simplement) : « Nos ancêtres autrefois donnaient des associés à Allah, et nous sommes leurs descendants, après eux. Vas-Tu nous détruire pour ce qu’ont fait les imposteurs?  »
174. Et c’est ainsi que Nous expliquons intelligemment les signes. Peut-être reviendront-ils!
175. Et raconte-leur l’histoire de celui à qui Nous avions donné Nos signes et qui s’en écarta. Le Diable, donc, l’entraîna dans sa suite et il devint ainsi du nombre des égarés.
176. Et si Nous avions voulu, Nous l’aurions élevé par ces mêmes enseignements, mais il s’inclina vers la terre et suivit sa propre passion. Il est semblable à un chien qui halète si tu l’attaques, et qui halète aussi si tu le laisses. Tel est l’exemple des gens qui traitent de mensonges Nos signes. Eh bien, raconte le récit. Peut-être réfléchiront-ils!
177. Quel mauvais exemple que ces gens qui traitent de mensonges Nos signes, cependant que c’est à eux-mêmes qu’ils font de tort.
178. Quiconque Allah guide, voilà le bien guidé. Et quiconque Il égare, voilà les perdants.
179. Nous avons destiné beaucoup de djinns et d’hommes pour l’Enfer. Ils ont des coeurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n’entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants.


âmes soeurs

J’ai, l’Impression


D’être un petit animal sauvage;
De réagir affectivement

A tout ce qui se produit se passe ;
Au point d’être épuisé humainement

L’impression,
Que tout m’use, que tout m’affecte ;
Que tout
Se joue de moi sans que je ne puisse changer, quoi que ce soit

la nuit m’assombrit il est vrai
Que le jour m’éclaire

L’étoile m’oriente il est vrai,
Que la ténèbre me désoriente et m’épuise et m’achève à trop
Lui prêter d’attention merci

Sous le rayon solaire je suis

Je suis comme le lézard qui court,
Comme le papillon éphémère qui vole ;
Je suis l’insecte, si fragile,
Qui au gré du vent et du temps prend parole;
Je suis la vie en visite ici bas ;

Je suis de passage je ne suis pas d’ici ;
Mon coeur bat comme un vent souffle
Le temps qu’un éclair l’éteigne,
Qu’un décret l’atteigne;

De repartir de là où tout a commencé
Avant que la tension ne fasse

De moi l’incarné d’ici bas

Je suis celui qui meurt ici, qui vit de Lui ;
Celui qui le temps qu’Il me réveille

Célèbre Sa gloire et Sa louange
Par le discernement et la comparaison ;

je suis en coeur, versatile comme tout être  de chair vivant
je suis d’Esprit, comme un Enfant d’Adam.


Schola

On a l’art de s’embellir,
Comme si l’on allait jamais mourir

Et pendant que le temps passe les idées dansent,
Les couleurs se succèdent ;

Les modes exultent
Laissant place à l’angoisse.

Le corps prend forme puis fond;
D’orgueil se gonfle
Et d’oubli se fend.

D’où te venait cet amour de vivre
Au point d’oublier ton demain ?

Tu avais reçu de quoi préparer tes jours difficiles,
En assurant de ne jamais oublier

Que ces apparences de vie
Sont une tombe.

*

A mesure que tu te retrouves enfermé à rêver,
Ton énergie se perd au loin;
Là d’où rien ne vient.

Ton monde s’écroule
Ton monde s’efface et destruction s’étend là où siégeait le Don.
Il ne faut pas rêver ; il ne faut pas se mentir se fuir  en oubliant.
Il ne faut pas chômer, se mentir ;
Bâtis donc et cramponne toi à Celui qui fait que tu es là

Il faut,
Chercher, trouver de quoi chercher encore pour trouver la voie
Lire et Louanger Le Très haut;

De même que se lever, même à contre cœur
Et cultiver ton âme avant que ne vienne l’échéance contre laquelle
Nul ne trouve en dehors de Lui qui Commande, de secoureur ; de protecteur; de Vivant ;

Ce Sublime Idéalement là.

Si la lecture te révèle aujourd’hui,  au plus près de ce qui ne périt pas

La robe pourrit,
la fleur fane.

Le maquillage demeure mais l’oeil comme un oeuf se casse facilement

Ton soulier durcit, porte-monaie vieillit

La peau livide, la main tremblante, la lèvre maladroite ne sait plus rattraper miette après avoir séduit vigoureusement médit

Et la prunelle grisâtre comme la promesse blanche du temps rappelle à CeLui qui est l’Héritier de Tout.

Quant au sac d’or, il luit  ne secourant personne
Enfonçant là de plaisir l’agonie ;
non sans attirer le regard diverti, enjoué, complaisant vis à vis, d’un gîte de leurre

Exultation ; Gloriole et mépris pour l’école,
Qui apprend au soucieux du bien, comment revivre en temps voulu,

D’un nouveau temps.


Abortus

Il paraît qu’on est plus des enfants,
Il semblerait que l’on a grandi, chuté très bas

Il paraît que quelque chose a pris du poids en nous;
Que le temps soit apparu ;
Différemment.

J’attends pour ma part que le temps d’antan revienne,
Tu sais ce temps où l’enfant n’était pas perdu ;
Ce temps où l’enfant n’était pas écrasé, humilié par le tyran;
Ce temps où l’enfant était là respirant, et menant sur ton visage et le mien, l’expression d’un meilleurs temps.

J’avais entendu, qu’une fois adultes, on fait les choses en bien, les choses en mieux.
J’ai eu le temps de voir en grandissant malgré moi,
Tous ceux qui féroces et sans pitié,
avaient tué la vie en prétendant servir un dieu qui n’était que l’idée de leur adulte avilissant.

J’ai grandi malgré moi,
Mais mon enfant a grandi aussi.
Grandi non pas en orgueil crois moi, mais en conviction qu’on ne grandit pas comme ça,
Mais de Foi et d’envie de Lui Qui m’a donné la vie.

Tu sais, celui qui se ment,
Et qui d’égoïsme se ferme,
Ne ment qu’à lui-même
De même, qu’à ses futurs enfants sitôt asphyxiés flétris.

J’aurais voulu grandir maman, et faire de ma vie quelque chose de bien,
Devenir un parent, devenir un guide, un Genre de Bien
Un éducateur, un protecteur un Imam, qui en vaut le coup ;

Un adulte honorant l’Enfant
Un homme honorant la pureté ; l’honneur dont a été façonné Adam.