Petit frère- Dépendance
Petit frère,
Mon petit frère.
Petit frère me rappelle quand nous étions petits;
Quand nous rêvions d’être grands;
D’être Dignes;
d’être,
D’être sans avoir à mourir ou s’affaiblir.
Rappelle toi,
Nous étions à Lui
Rappelle toi, nous le sommes encore, je Le suis.
Petit frère,
Ô petit frère mon sang mon âme mon Esprit mon miroir,
mon cahier de textes.
Toi et moi parcourrions les routes, et tu m’offrais des billes.
Quand nous les jouions, le trésor se partageait encore en parties, pour le Bonheur en Lui.
Comment Le dire ?
Offrir le bonheur de Le servir
Offrir des billes, pour le bonheur
De verser de Sa miséricorde.
Et ce Ciel Qui par ce Don, je devais gérer en mon antre
Au point que sans me l’expliquer, les larmes,
Perlaient sur les joues.
J’étais conquise de Sa Miséricorde au point que mes yeux en débordaient de larmes.
Te rappelles tu l’Identique, qu’Allah en ce jour
Te faisait porter ?
C’est moi qui confonds sans doute le visage de mes frères de mes doubles, du loin de mon Sans années; du fait de mon Éternel; mon Puissant Allié; Mon Dieu mon Maître.
Nous n’avions conscience, de ce que l’adulte appelle jeu.
Nous ne jouions;
Nous bataillons, nous cherchions le sensé l’utile, l’Intelligent, le Moral, censé nous faire Croître ; nous faire Grandir.
Nous avions interdit le mal, et nous le pourchassions de la méchanceté de nos camarades oubliés de tous, sous l’oeil aveugle de l’adulte de cette école,
Qui déforma les nôtres au point, qu’ils devinrent des négateurs
De l’Enfant.
Petit frère, Ô mon petit frère mon allié Assigné en Lui
Ne te laisse pas méprendre de ces egos de pierre.
Ne te laisse pas méprendre , de ces egos durcisseurs de roche;
Ces proliférations d’idoles, d’impurs et pluriels;
De l’avidité des diables, rôdant là parmi nous
Œuvrant là à dénaturer,
Par l’asphyxie de L’Enfant en nous…
Par l’Oubli d’Allah,
Les cœurs se sont,
Pour beaucoup,
Endurcis.
Attribution
Moralité et Câblage
Essence, Mémoire ; attache à Lui.
Au delà de tout apparent,
L’Avoir pour Seul
Evènementiel.
Allah.
Pas de Divin à part Lui.
C’était comme de l’eau dans une contrée vague, de l’eau sans corps dans un espace flou, de l’eau contenue sans autre contenant,
Que le Haqq Lui-même
Lui permettant d’Emblée d’être ce que Lui-Seul peut Modeler Ordonner Permettre, de Justesse et d’Equité.
La Justesse dans la pesée,
La Justesse dans la mesure; dans l’Impulsion
La mesure dans l’Ondée,
L’ondée Généreuse, contenue;
Non déviante.
Sans autre contenant, ni autre possibilisant que ce Haqq Lui-même
ce Hayy qui rend possible,
Ce Hayy qui rend Vivant.
Cet Infini Unique;
Cet Eternel Vivant
Qui de Pureté de Moralité d’Harmonie de Paix et de Perfection
Inspire
Droiture;
à Profusion.
40.62. Tel est votre Seigneur, Créateur de toute chose. Point de divinité à part Lui. Comment se fait-il que vous vous détourniez (du chemin droit)?63. Ainsi ceux qui nient les prodiges d’Allah se détourent-ils [du chemin droit].64. C’est Allah qui vous a assigné la terre comme demeure stable et le ciel comme toit et vous a donné votre forme, – et quelle belle forme Il vous a donnée! – et Il vous a nourris de bonnes choses. Tel est Allah, votre Seigneur; gloire à Allah, Seigneur de l’univers!65. C’est Lui le Vivant. Point de divinité à part Lui. Appelez-Le donc, en Lui vouant un culte exclusif. Louange à Allah, Seigneur de l’univers!
Souvenir sans image
Quand de ton obscurité te vient
L’Envie.
Lumière.
Quand bien même celle que tu vois est synthèse ;
Perçue à travers le sang, cette ancienne terre.
Envie;
Lui Dire,
Combien Il Est;
Lui dire je T’aime ;
Quand les mots te manquent,
Que tu
Te confonds de Silence.
Rompre,
L’ingratitude qui empêche.
Quand te prend cette vie,
Cette émanation,
Venue de là,
Venue de Lui,
Depuis toujours au delà du temps Depuis
Et bien au delà ta conscience du sang ;
Prétention ancienne, resserrant, sur toi l’oppression.
De ces Paroles encore je fuit je me rompts je m’affaisse.
Suis-je assez pur, suis-je assez Digne ?
Quelles sont mes preuves ?
Ô Allah, Sauve moi de moi.
C’est étrange ;
c’est Comme Miséricorde au sein d’une tombe.
Sang voit lumière ;
Terre reçoit vie et temps
Je ne sais pas
Je ne sais pas je suis
Mes yeux voient sans voir je suis
Que de chair je ne verrais
Lumière voit dans le sang dans le temps
Issue et perdition.
Quand ton regard soudain s’Eteint,
Tout en restant allumé, que tes oreilles s’alertent, sans entendre avec pour Seule Clarté,
Cette Aube au-delà de toi,
De ce qu’il te paraît; qu’il te semblait être.
Quand tes yeux voient sans voir,
Que ton corps est là,
Inanimé.
Quand ta mémoire transcende,
Que ton antre, vit Souvenir sans image;
Quand ton seul souvenir est brouillard, parce que
Tu n’as pas Permission, d’accéder.
Quand tu regardes, que tu voies la mer, et que le Ciel haut et clair transparait vitré de tes yeux,
Quand, tes yeux tu peux cligner encore;
Quand ALlah te donne, de Sa grandeur Sa gloire.
Quand ta tombe s’élargit de Lui
21.87.Et Jonas quand il partit, irrité. Il pensa que Nous N’allions pas l’éprouver. Puis il fit, dans les ténèbres, l’appel que voici : Pas de divinité à part Toi! Pureté a Toi! J’ai été vraiment du nombre des injustes.88.Nous l’exauçâmes et le sauvâmes de son angoisse. Et c’est ainsi que Nous sauvons les croyants.
35. 19. L’aveugle et celui qui voit ne sont pas semblables.20. ni les ténèbres et la lumière.21. ni l’ombre et la chaleur ardente.22. De même, ne sont pas semblables les vivants et les morts. Allah fait entendre qui Il veut, alors que toi [Muhammad], tu ne peux faire entendre ceux qui sont dans les tombeaux.
Criticism
écrire sans majuscules,
Sinon pour Elever le Nom d’ALlah
écrire sans majuscule,
Sinon pour Elever le nom d’ALlah.
Ecrire, écrire avant de dormir.
Témoigner de Lui,
Avant de mourir.
J’ai ausculté ma vie, j’ai trouvé un bas, sans fond, riche d’un néant si dense, auquel j’ai tourné le dos.
Je L’ai trouvé Haut, Sa Lumière était plus forte que tout
Quand j’ai revu en bas, en moi,
J’ai revu ce néant vivant cette flamme ardente,
Cette flamme d’absence de vie,
Qui dévore en laissant vivant
Cette flamme noire, si noire,
Qui te coupe à la vie et au temps.
J’ai regardé , j’ai ausculté mon illusoire,
Je m’en suis sorti vivant,
Parce qu’Il est vers le pécheur, sans cesse Repentant
Et que je fus pour ma personne,
Le tortionnaire égo-centré,
Le sans issue nombrilisé,
L’égolâtre l’impatienté;
Le funeste,
L’orgueilleux,
Le passionnel,
L’étroit l’avide le bien leurré.
je suis ce que de moi il ne paraît d’abjection qu’Il panse qu’Il cache,
je suis de moi ce que l’enfer est au temps, ce qui broie ce fou néant, cette avidité sans phare et sans relâche.
je suis un vide je suis un mal, comme serait la nuit sans étoiles
je suis ce qui sans Lui est avide, convoite, prétend et détruit;
et se confirme en faux capable
Oubliant en sa poitrine, ce coeur qui bat,
Ce temps qui fuit.
Djihad et nafs
je suis l’indigent à la recherche
De la vérité,
De la Justice sur ma personne.
Je suis, l’indigent à la Recherche de ceLui
Qui m’a, impulsé.
Je suis à la recherche , de Son agrément, de Sa Lumière,
En mon obscurité.
L’obscurité, est bien de moi.
La Luminosité qui de moi tu perçois, est de Lui, de Lui Seul.
Comprends tu,
Comprends tu ?
De moi, je suis celui qui se meurt.
De moi je n’ai trouvé que tombe,
Je n’ai trouvé,
Qu’opprobre,
Crois moi le Bien,
Crois moi le Vrai.
De moi je n’ai trouvé que Tombe.
De moi, je n’ai
Trouvé qu’oubli, et Désolation.
Crois moi de moi,
Je n’ai trouvé de vie que mort, je n’ai trouvé de vrai,
que la Justice me Rendant la Vie.
Crois moi,
Voici ma parole.
Je n’ai trouvé de moi que tombe, je n’ai trouvé de je que cimetière et désolation
Qu’illusoire que doucereuse extinction.
Que suis-je, que suis je , que suis-je pourquoi ce moi dont à chaque instant, Il me sauve,
Et me tient, au Sommet en une si belle forme donnée ?
Quel est ce moi qui soupire et s’endort choyé,
Quel est ce moi qui Invoque, et se trouve Écouté, Rassuré.
Quel est ce moi, qui regarde et qui cherche ?
Qui écoute et qui attend,
et Sait que mort pour Lui l’attend
je suis, ce que de Lui j’ai pu Lui rendre,
Je suis ce que de je, pour Lui de tout temps compté
Pour Lui encore et encore,
j’ai su délaisser.
Je suis ce que pour Lui, j’ai laissé de corps à je,
J’ai laissé, de miséricorde à travers ma soumission
Que serais-je sans me soumettre à Lui ?
Que serais-je sans Témoigner de Lui ?
Je suis ce que pour Lui, j’oriente et je prosterne vers Lui,
Quand bien même Il me foudroierait,
Et quand bien même on me torturerait.
J’aurais pu être de ceux qui lâches, se soustraient à Lui
A Son Règne, à Ses grâces à La gratitude Envers Lui.
Ceux qui lâches s’assignent comme protecteurs,
De parfaits mortels aux sourires si parfaitement joués;
aux mains si vaselinées dont la peau déjà se fragmente et découvre les épaisses ténèbres.
J’aurais pu être de celles et de ceux qui, pétris de chaques intempéries
S’arrachent à l’eau et la Moisson bénie
Et se retirent des grâces
Trompés, en leur chair chérie adorée.
Leur idole , leur âme d’avidité pervertie.
Leur idole, leurs regards trompés; leurs coeurs avilis; leur corps détourné.
30.29. Ceux qui ont été injustes ont plutôt suivi leurs propres passions, sans savoir. Qui donc peut guider celui qu’Allah égare? Et ils n’ont pas pour eux, de protecteur.
30.30. Dirige tout ton être vers la religion exclusivement [pour Allah], telle est la nature qu’Allah a originellement donnée aux hommes – pas de changement à la création d’Allah -. Voilà la religion de droiture; mais la plupart des gens ne savent pas.
31. Revenez repentants vers Lui; craignez-Le, accomplissez la Salat et ne soyez pas parmi les associateurs,
32. parmi ceux qui ont divisé leur religion et sont devenus des sectes, chaque parti exultant de ce qu’il détenait.
33. Et quand un mal touche les gens, ils invoquent leur Seigneur en revenant à Lui repentants. Puis s’Il leur fait goûter de Sa part une miséricorde, voilà qu’une partie d’entre eux donnent à leur Seigneur des associés,
34. en sorte qu’ils deviennent ingrats envers ce que Nous leur avons donné. « Et jouissez donc. Vous saurez bientôt ».
35. Avons-Nous fait descendre sur eux une autorité (un Livre) telle qu’elle parle de ce qu’ils Lui associaient?
36. Et quand Nous faisons goûter une miséricorde aux gens, ils en exultent. Mais si un malheur les atteint à cause de ce que leurs propres mains ont préparé, voilà qu’ils désespèrent.
40.62. Tel est votre Seigneur, Créateur de toute chose. Point de divinité à part Lui. Comment se fait-il que vous vous détourniez (du chemin droit)?
63. Ainsi ceux qui nient les prodiges d’Allah se détourent-ils [du chemin droit].
64. C’est Allah qui vous a assigné la terre comme demeure stable et le ciel comme toit et vous a donné votre forme, – et quelle belle forme Il vous a donnée! – et Il vous a nourris de bonnes choses. Tel est Allah, votre Seigneur; gloire à Allah, Seigneur de l’univers!
65. C’est Lui le Vivant. Point de divinité à part Lui. Appelez-Le donc, en Lui vouant une culte exclusif. Louange à Allah, Seigneur de l’univers!
24. 34.Nous avons effectivement fait descendre vers vous des versets clairs, donnant une parabole de ceux qui ont vécu avant vous, et une exhortation pour les pieux!
35.Allah est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un (récipient de) cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat; son combustible vient d’un arbre béni : un olivier ni oriental ni occidental dont l’huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière. Allah guide vers Sa lumière qui Il veut. Allah propose aux hommes des paraboles et Allah est Omniscient.
36.Dans des maisons [des mosquées] qu’Allah a permis que l’on élève, et où Son Nom est invoqué; Le glorifient en elles matin et après-midi,
37.des hommes que ni le négoce, ni le troc ne distraient de l’invocation d’Allah, de l’accomplissement de la Salat et de l’acquittement de la Zakat, et qui redoutent un Jour où les coeurs seront bouleversés ainsi que les regards.
38.Afin qu’Allah les récompense de la meilleure façon pour ce qu’ils ont fait [de bien]. Et Il leur ajoutera de Sa grâce. Allah attribue à qui Il veut sans compter.
39.Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un mirage dans une plaine désertique que l’assoiffé prend pour de l’eau. Puis quand il y arrive, il s’aperçoit que ce n’était rien; mais y trouve Allah qui lui règle son compte en entier, car Allah est prompt à compter.
40.[Les actions des mécréants] sont encore semblables à des ténèbres sur une mer profonde : des vagues la recouvrent, [vagues] au dessus desquelles s’élèvent [d’autres] vagues, sur lesquelles il y a [d’épais] nuages. Ténèbres [entassées] les unes au-dessus des autres. Quand quelqu’un étend la main, il ne la distingue presque pas. Celui qu’Allah prive de lumière n’a aucune lumière.
41.N’as-tu pas vu qu’Allah est glorifié par tous ceux qui sont dans les cieux et la terre; ainsi que par les oiseaux déployant leurs ailes? Chacun, certes, a appris sa façon de L’adorer et de Le glorifier. Allah sait parfaitement ce qu’ils font.
42.C’est à Allah qu’appartient la royauté des cieux et de la terre. Et vers Allah sera le retour final.
51.49. Et de toute chose Nous avons créé [deux éléments]: de couple. Peut-être vous rappellerez-vous?
50. « Fuyez donc vers Allah. Moi, je suis pour vous de Sa part, un avertisseur explicite.
51. Ne placez pas avec Allah une autre divinité. Je suis pour vous de Sa part, un avertisseur explicite ».
52. Ainsi aucun Messager n’est venu à leurs prédécesseurs sans qu’ils n’aient dit : « C’est un magicien ou un possédé »!
53. est-ce qu’ils se sont transmis cette injonction? Ils sont plutôt des gens transgresseurs.
54. Détourne-toi d’eux, tu ne seras pas blâmé [à leur sujet] :
55. Et rappelle; car le rappel profite aux croyants.
56. Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent.
57. Je ne cherche pas d’eux une subsistance; et Je ne veux pas qu’ils me nourrissent.
58. En vérité, c’est Allah qui est le Grand Pourvoyeur, Le Détenteur de la force, l’Inébranlable.
59. Ceux qui ont été injustes auront une part [de tourments]: pareille à celle de leurs compagnons
60. Malheur donc à ceux qui ont mécru à cause du jour dont ils sont menacés!
absence, et néant
Et cette envie de dire je « t’aime », qui ne me quittait pas.
Cette envie de dire aux gens que j’aime, en les prenant à tort,
Pour l’objet de mon Envie, de Mon amour.
Cette envie de leur dire que, « je » les aime ?
Cette envie de prendre un vivant, un éphémère,
Et de lui dire à la place de Celui,
Que je l’aime ?
Je vivais ainsi au sein de ma propre conscience, un monde d’adhérence, un monde de Paradoxe.
Je vivais au sein de ma conscience, une attirance ancienne, souterraine pour les inertes, les éphémères, une sorte d’aimantation m’invitant à aimer pour être abandonné.
Quand grâce à Lui je saisissai l’esprit d’aimer, je comprenais dans une élévation, dans une distanciation de merveille, que ce n’étaient pas eux que j’aimais de mon âme, de mon être ; mais Celui qui à travers cet apparent moi, leur distribuait de Sa miséricorde.
Qu’étais-je, là, à percevoir, écouter, observer, animée au plus fort de moi-même, de ce besoin de me sortir de là ?
Qu’étais-je, là, à m’observer observatrice; qu’étais-je sinon, l’Envie même d’être un témoignage fidèle à Lui ?
Celui qui me donne, qui me porte. Celui qui m’anime, qui me donne à voir, à entendre, à aimer. Celui qui me propose de Le reconnaître et L’adorer afin que de Synthèse en Lui d’Éternité je fusionne de béatitude; celui qui me donne, à lier à reformer les liens, à retisser le sens entre les choses paraissant existantes; à irradier de Lumière là où la vie s’était ternie.
Et puis j’étais là encore et encore, éveillée à même ce rêve étrange.
J’étais là, Evidente, à cette éternité cette Identité ; j’étais là sans être adhérente à ce monde qui s’effaçait, par le temps à même mon corps apparent ; et par le temps toujours et encore, effaçait l’apparition même de ce monde, de cet hologramme, de ce rêve présenté à moi, me tentant de glorifier l’ego ; cet ego reposant sur un sol à demi affaissé ; effacé dans ce trou béant laissant surgir de réelles flammes sans lumière ni expressivité.
Subsistere
éperdument seuls nous sommes,
Insoumis.
Éperdument seul face à mon Dieu je suis;
Éperdument honteux face à Lui
Éperdument nu je suis.
Ô Allah, combien de péchés ai-je commis,
Que Tu m’as pardonné?
Combien de bienfaits j’ai menti, dont Tu m’as gratifié.
Combien de bonheurs j’ai nié, dont Tu m’as secondé,
Soutenu, alimenté.
Combien de Jours et de fois et d’Instants
Tu m’as nourri,
Vêtu
Élevé.
J’ai marché , marché, j’ai dormi, j’ai mangé
J’ai souri, j’ai de joie souvent, si souvent Pleuré.
J’ai d’amour pour Toi,
De regret de moi,
Si souvent
A chaudes larmes sangloté.
Quand de ma chair tu reprenais mes chers,
Ceux que d’Amour Tu m’as donné.
Quand de Bonne heure Tu reprenais les Tiens
Et me laissais là, pour Te prier.
Ô ALlah, Pardonne moi,
Purifie moi.
Ô Allah, je suis là, Donne moi le temps de T’adorer
De Te Rendre ce qu’il semble de ma vie,
Car c’est Toi
Qui me donne
Qui me porte
Qui m’appelle;
Car c’est Toi
Qui de loin ou de près, m’assiste et me Nourris.
